Coronavirus/Industrie évènementielle en Afrique : Près de 1,5 million d'emplois menacés

A l'instar de la décoration, ce sont de nombreuses activités liées au secteur de l'évènementiel en Afrique qui sont durement impactées par la crise du Covid-19 (DR)
A l'instar de la décoration, ce sont de nombreuses activités liées au secteur de l'évènementiel en Afrique qui sont durement impactées par la crise du Covid-19 (DR)
A l'instar de la décoration, ce sont de nombreuses activités liées au secteur de l'évènementiel en Afrique qui sont durement impactées par la crise du Covid-19 (DR)

Coronavirus/Industrie évènementielle en Afrique : Près de 1,5 million d'emplois menacés

Le 17/04/20 à 15:55
modifié 17/04/20 à 18:37
Dans un communiqué en date du 15 avril 2020, le conseil d’administration de l'Association africaine des professionnels de l'industrie événementielle (Aapie) attire l’attention sur la précarité de la situation des acteurs de l’évènementiel en Afrique, et sur les dangers qui guettent l’avenir de cette corporation à la sortie de la crise du Covid-19.

« Les causes principales étant les pertes subies après les annulations des événements et l’opacité encore trop pesante de notre marché qui mettent en danger toute la chaîne de production. En quelques jours, toute la filière a reçu un coup d’arrêt brutal et total de l’ensemble de ses activités », mentionne la note. Qui précise que l’événementiel est une filière diversiforme composée de nombreux niveaux de sous-traitance, étroitement liés les uns aux autres.

« Les conséquences sur le secteur de l’évènementiel des mesures d’annulation et de confinement, justes et compréhensibles, prises par les autorités publiques sont lourdes pour tout le secteur, notamment ses sous-traitants. Fournisseurs, prestataires de services et même indépendants qu’ils soient formels ou non se retrouvent ainsi au chômage ».

L’Aapie se veut formelle, l’impact économique sur le secteur de l'événementiel va être grave. Elle craint par ailleurs que les acteurs du secteur rencontrent des difficultés pour la relance de leurs activités, une fois la crise terminée. « Confrontées à l’inexistence, dans leurs contrats d’assurance, de clauses permettant de couvrir ce type de sinistre, plus de 95% de ces entreprises ont été provisoirement obligées de fermer. Les 5% des entreprises restantes ont arrêté des mesures drastiques d’austérité parmi lesquelles, la réduction des charges de fonctionnement, les départs en congés anticipés, la mise au chômage technique de 2/3 du personnel...»

Devant ce sombre tableau, l’association engagée dans le développement et la protection du secteur de l’évènementiel, lance un appel à la solidarité collective pour remettre l’industrie culturelle africaine à flot après les effets dévastateurs du coronavirus.


Le 17/04/20 à 15:55
modifié 17/04/20 à 18:37