Coronavirus / Industrie évènementielle : Près d’1,5 million d’emplois menacés

A l'instar de la décoration, ce sont de nombreuses activités liées au secteur de l'évènementiel en Afrique qui sont durement impactées par la crise du Covid-19.
A l'instar de la décoration, ce sont de nombreuses activités liées au secteur de l'évènementiel en Afrique qui sont durement impactées par la crise du Covid-19.
A l'instar de la décoration, ce sont de nombreuses activités liées au secteur de l'évènementiel en Afrique qui sont durement impactées par la crise du Covid-19.

Coronavirus / Industrie évènementielle : Près d’1,5 million d’emplois menacés

Le 18/04/20 à 20:23
modifié 18/04/20 à 20:27
Avec les effets du coronavirus, ce sont près d’un million d’emplois indirects qui sont impactés en Afrique dans le secteur de l’industrie évènementielle. Et près de 500 000 emplois pourraient être menacés si la pandémie devait s’inscrire dans la durée. Ce sont les statistiques livrées par l’Association africaine des professionnels de l’industrie évènementielle (Aapie).

Dans un communiqué daté du 15 avril dernier émanant de son conseil d’administration, cette association attire l’attention sur la précarité de la situation des acteurs de l’évènementiel en Afrique et sur les dangers qui guettent l’avenir de cette corporation à la fin de la crise du Covid-19.

«Les causes principales étant les pertes subies après l'annulation des événements et l’opacité encore trop pesante de notre marché qui met en danger toute la chaîne de production. En quelques jours, toute la filière a reçu un coup d’arrêt brutal et total de l’ensemble de ses activités», mentionne la note.

Qui précise que l’événementiel est une filière diversiforme composée de nombreux niveaux de sous-traitance, étroitement liés les uns aux autres. «Les conséquences sur le secteur de l’évènementiel des mesures d’annulation et de confinement, justes et compréhensibles, prises par les autorités publiques sont lourdes pour tout le secteur, et notamment ses sous-traitants. Fournisseurs, prestataires de services et même indépendants, qu’ils soient formels ou non, se retrouvent ainsi au chômage».

L’Aapie se veut formelle, l’impact économique sur le secteur événementiel va être terrible. Elle craint, par ailleurs, que ses acteurs rencontrent des difficultés pour la relance de leurs activités, une fois la crise terminée.

«Confrontées à l’inexistence, dans leurs contrats d’assurance, de clauses permettant de couvrir ce type de sinistre, plus de 95% de ces entreprises ont été provisoirement obligées de fermer. Les 5% restantes ont arrêté des mesures drastiques d’austérité parmi lesquelles: la réduction des charges de fonctionnement, les départs en congés anticipés, la mise au chômage technique de 2/3 du personnel.» Devant ce sombre tableau, l’association, engagée dans le développement et la protection du secteur de l’évènementiel, lance un appel à la solidarité collective pour remettre l’industrie culturelle africaine à flot après la crise sanitaire.

Le 18/04/20 à 20:23
modifié 18/04/20 à 20:27