Grain de Sel: Le port du masque obligatoire ?
Le monde entier est ébranlé par un tout petit virus. Comme disent les enfants « c’est petit mais c’est grand ». Et tous les pays s’organisent pour freiner la chaîne de propagation.
Là où les populations respectent scrupuleusement les mesures barrières, la propagation a fortement diminué. L’exemple de la Chine, qui a enregistré les premiers cas de coronavirus au monde, est patent.
La ville de Wuhan capitale de la province du Hubei, située en Chine centrale, qui était l’épicentre de la pandémie, a levé les mesures après dix semaines de confinement.
La priorité est accordée aux malades déjà pris en charge dans les hôpitaux et centres dédiés. Autour des quartiers, des résidences, l’on a érigé des barrières et les populations se sont organisées en une police pour contrôler toute entrée et sortie des quartiers ou des maisons ainsi que tous les mouvements.
Cela a marché. Mais chez nous, en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire, les mesures prises par le Chef de l’État et le gouvernement sont foulées aux pieds par la population. On ne se sent pas concerné parce que nous ne « sommes pas malades » ou « nos proches ne sont pas malades », entend-on. C’est une question de conscience !
Les Ivoiriens ont cette manière de tout banaliser ou de responsabiliser tel ou tel parti politique ou accabler le pouvoir. Garant de la vie des citoyens, le gouvernement et le Chef de l’État dictent des mesures, appellent les populations, les chefs religieux, les guides communautaires, les associations et Ong à relayer les informations par la sensibilisation auprès des populations même dans les hameaux les plus reculés. Mais non, on s’en fout! Et chaque jour, le bilan fait par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique montre bien l’avancée inquiétante du covid-19 dans les communautés. Mais on n’en a pas conscience. L’économie est au ralenti, on n’en a pas conscience ! Année blanche ou pas, on n’en a pas conscience. Les emplois sont menacés, on n’en a pas conscience non plus. Et le couvre-feu n’est pas respecté. Il se trouve des malins, dans des quartiers qui se regroupent pour causer comme en temps normal, au-delà de 21 heures qui est le début du couvre-feu. La police ne peut être partout à la fois, mais la conscience individuelle ou même collective peut nous interpeller que nous sommes en face d’un ennemi invisible qui peut venir de partout et de nulle part. Pourquoi ne pas se transformer en des policiers de nos quartiers, nos cours communes, nos villages et campements ? On n’en a pas aussi conscience ! Le port de masque obligatoire ! Là encore, le constat est très amer. C’est comme si le gouvernement n’a rien dit. Car nombreux sont les Ivoiriens et ceux qui vivent en Côte d’Ivoire qui ne se cassent pas la tête pour porter un masque. Le prétexte : « On n’a pas d’argent pour acheter tous les jours des masques. Que le gouvernement qui a pris cette mesure vienne nous en distribuer », chante-t-on dans nos maisons, nos quartiers. Mais, reste chez toi, si tu n’as pas de masque. C’est plus simple que de l’eau à boire. C’est pourquoi, le gouvernement a ajouté à cette autre mesure : la réduction des sorties et déplacement inutiles. On n’en a pas conscience. Et j’en souffre. Dans le domaine des transports en commun, dans les gbakas, les taxis, les passagers continuent de s’asseoir côte à côte sans porter de masques. Dans les marchés, quelques personnes seulement protègent leurs nez et bouches. C’est tout simplement inquiétant. Alors question : Jusqu’à quand comprendrons-nous que le coronavirus est une réalité qui fait des ravages dans le monde ? Il n’y a qu’à voir les décomptes mortuaires que l’on entend tous les jours dans le monde, sur les chaines internationales et sur les réseaux sociaux. Respectons les mesures barrières pour nous protéger et protéger nos proches et les autres. C’est le meilleur vaccin actuellement en attendant l’aboutissement des recherches scientifiques pour un vaccin ou un médicament contre le covid-19.
La ville de Wuhan capitale de la province du Hubei, située en Chine centrale, qui était l’épicentre de la pandémie, a levé les mesures après dix semaines de confinement.
La priorité est accordée aux malades déjà pris en charge dans les hôpitaux et centres dédiés. Autour des quartiers, des résidences, l’on a érigé des barrières et les populations se sont organisées en une police pour contrôler toute entrée et sortie des quartiers ou des maisons ainsi que tous les mouvements.
Cela a marché. Mais chez nous, en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire, les mesures prises par le Chef de l’État et le gouvernement sont foulées aux pieds par la population. On ne se sent pas concerné parce que nous ne « sommes pas malades » ou « nos proches ne sont pas malades », entend-on. C’est une question de conscience !
Les Ivoiriens ont cette manière de tout banaliser ou de responsabiliser tel ou tel parti politique ou accabler le pouvoir. Garant de la vie des citoyens, le gouvernement et le Chef de l’État dictent des mesures, appellent les populations, les chefs religieux, les guides communautaires, les associations et Ong à relayer les informations par la sensibilisation auprès des populations même dans les hameaux les plus reculés. Mais non, on s’en fout! Et chaque jour, le bilan fait par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique montre bien l’avancée inquiétante du covid-19 dans les communautés. Mais on n’en a pas conscience. L’économie est au ralenti, on n’en a pas conscience ! Année blanche ou pas, on n’en a pas conscience. Les emplois sont menacés, on n’en a pas conscience non plus. Et le couvre-feu n’est pas respecté. Il se trouve des malins, dans des quartiers qui se regroupent pour causer comme en temps normal, au-delà de 21 heures qui est le début du couvre-feu. La police ne peut être partout à la fois, mais la conscience individuelle ou même collective peut nous interpeller que nous sommes en face d’un ennemi invisible qui peut venir de partout et de nulle part. Pourquoi ne pas se transformer en des policiers de nos quartiers, nos cours communes, nos villages et campements ? On n’en a pas aussi conscience ! Le port de masque obligatoire ! Là encore, le constat est très amer. C’est comme si le gouvernement n’a rien dit. Car nombreux sont les Ivoiriens et ceux qui vivent en Côte d’Ivoire qui ne se cassent pas la tête pour porter un masque. Le prétexte : « On n’a pas d’argent pour acheter tous les jours des masques. Que le gouvernement qui a pris cette mesure vienne nous en distribuer », chante-t-on dans nos maisons, nos quartiers. Mais, reste chez toi, si tu n’as pas de masque. C’est plus simple que de l’eau à boire. C’est pourquoi, le gouvernement a ajouté à cette autre mesure : la réduction des sorties et déplacement inutiles. On n’en a pas conscience. Et j’en souffre. Dans le domaine des transports en commun, dans les gbakas, les taxis, les passagers continuent de s’asseoir côte à côte sans porter de masques. Dans les marchés, quelques personnes seulement protègent leurs nez et bouches. C’est tout simplement inquiétant. Alors question : Jusqu’à quand comprendrons-nous que le coronavirus est une réalité qui fait des ravages dans le monde ? Il n’y a qu’à voir les décomptes mortuaires que l’on entend tous les jours dans le monde, sur les chaines internationales et sur les réseaux sociaux. Respectons les mesures barrières pour nous protéger et protéger nos proches et les autres. C’est le meilleur vaccin actuellement en attendant l’aboutissement des recherches scientifiques pour un vaccin ou un médicament contre le covid-19.