
Covid-19 : Des vivres et non vivres pour les populations d’Adjouffou.
A l’occasion, le président de l’Ucodevci a indiqué que ce geste a pour but de soutenir la population d’Adjouffou, considérée comme des personnes en proie à des difficultés financières. « Nous sommes venus apporter notre soutien à nos frères et sœurs d’Adjouffou, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Adjouffou est un quartier pauvre. Sans soutien extérieur, il sera difficile à la population de ce quartier de respecter les mesures de protection recommandées par le gouvernement, notamment, le confinement. Car ce sont pour la plupart, des personnes qui vivent au jour le jour. Il s’agit pour nous, à travers ce geste symbolique, de les aider à supporter cette situation difficile », a-t-il souligné. Ajoutant que sa structure existe depuis 2019 et œuvre dans le social.
Les membres de l’Ucodevci ont également profité de l’occasion pour sensibiliser la population d’Adjouffou à la pandémie du Covid-19. Ils les ont invités entre autres, au lavage régulier des mains, au port du cache-nez, au respect de la distanciation physique, au confinement.

Au nom des bénéficiaires, l’Imam Sangaré Moumouni, de la mosquée du 2ème arrêt d’Adjouffou et le pasteur Fallé Ambroise de la Mission évangélique Dieu en Christ Côte d’Ivoire (Medec-ci) ont exprimé leur gratitude aux donateurs pour ce geste.
« Nous disons merci au donateur. Cette maladie est une réalité. C’est une maladie très mortelle. Nous demandons par conséquent à la population de suivre les mesures recommandées par le gouvernement, afin qu’ensemble, nous puissions bouter cette maladie hors du pays », a lancé l’Imam Sangaré Moumouni. Et le pasteur Fallé Ambroise d’ajouter : « C’est une question mondiale. Pas seulement nationale. Il faut donc mettre en pratique, les mesures du gouvernement. Je dis merci aux donateurs pour ce geste important. Adjouffou est l’un des quartiers d’Abidjan, qui abrite la couche sociale, la plus vulnérable. Il est habité en majorité, par des sans emploi, des chômeurs, des retraités. Ici, les gens vivent au jour le jour. Donc quand une structure vient poser une telle action, en faveur des populations, nous ne pouvons que lui dire merci. Nous souhaitons que d’autres structures lui emboîtent le pas. Car, si la population n’a rien à manger, elle sera toujours poussée à sortir. Mais s’il y a de la nourriture, elle sera beaucoup plus aptes et motivés à respecter les mesures du gouvernement ».
Après Adjouffou, Mohamed Savané et ses amis se sont rendus à Koumassi pour les mêmes actions.