Filière anacarde : Le Gie-Procaci dénonce le non-respect du prix bord champ

Le premier vice- Président du (Gie-Procaci), Crepin Dagou (à gauche), a animé un point presse. (DR)
Le premier vice- Président du (Gie-Procaci), Crepin Dagou (à gauche), a animé un point presse. (DR)
Le premier vice- Président du (Gie-Procaci), Crepin Dagou (à gauche), a animé un point presse. (DR)

Filière anacarde : Le Gie-Procaci dénonce le non-respect du prix bord champ

Le 20/04/20 à 08:41
modifié 20/04/20 à 08:49
Le premier vice-président du Groupement d’intérêt économique des producteurs de cajou en Côte d’Ivoire (Gie-Procaci), Crepin Dagou, a dénoncé le 17 avril, le non-respect des prix bord champ de la noix de cajou. Cette situation a pour conséquences : la baisse de revenus des producteurs, la fuite du produit vers des pays voisins ainsi que la perte des recettes d’exportation à l’Etat.

Crepin Dagou qui s’exprimait à l’occasion d’un point presse à la Chambre de l’agriculture, au Plateau, a souhaité la mise en place d’une interprofession pour une gestion plus fluide de la filière. « En 2020, le gouvernement a fixé le prix bord champ à 400 Fcfa. Mais, le produit se brade entre 100 et 200 Fcfa. En 2019, les fonds octroyés aux exportateurs ont été reconduits en 2020. Or, si les organisations professionnelles agricoles étaient impliquées, il est évident que les prix fixés par l'Etat seraient respectés. Le Gie-Procaci va commanditer un audit de la filière couvrant les trois dernières années », a annoncé Crépin Dagou.

En outre, il a plaidé pour un financement plus accru de la filière afin d'assister les producteurs, de s’assurer de la commercialisation et du respect du prix bord champ. « Notre objectif est de développer la filière pour améliorer le revenu des producteurs », a-t-il lancé.

Le premier vice-président du Gie-Procaci n’a pas manqué de remercier les autorités ivoiriennes pour tous les efforts qu’elles ne cessent de consentir pour la filière en général et des producteurs en particulier. « Grâce aux réformes de 2013, la filière anacarde a été valorisée », a-t-il rappelé.

Le Gie-Procaci regroupe, entre autres, la Fédération nationale des producteurs d’anacarde de Côte d’Ivoire (Fenapa-ci), la Fédération des unions et sociétés coopératives de cajou de Côte d’Ivoire (Feusococa-ci), la Fédération nationale des producteurs de cajou de Côte d’Ivoire (Fenaprocajou-ci).

Le 20/04/20 à 08:41
modifié 20/04/20 à 08:49