La police nationale annonce avoir été alertée pour un nouveau cas de violence conjugale, pendant le couvre-feu, dans la nuit du lundi 20 avril 2020. Cette fois, il s’agit de la localité de Katiola où une femme, selon des voisins, est battue par son conjoint, Tia Roland Anderson, dans un état d’ébriété.

Une patrouille s’est rendue immédiatement sur les lieux indiqués par lesdits voisins. Sur les lieux, l'officier Karamoko Zoumanan, chef de bord du véhicule de patrouille, constate que la conjointe présentait une blessure à l'oreille gauche et un bleu sous l'œil droit, relate la police.

Interrogée par l’agent de police, la victime reconnaît avoir été battue « sans motif » par son concubin sous l’effet de l’alcool. Malgré son état, la dame refuse de porter plainte contre ce dernier.

Le mis en cause a été interpellé par les policiers dans un domicile mitoyen au sien et conduit au poste de police. Quant à sa conjointe, elle a été admise dans un centre de santé pour des soins.

Des cas de violence contre des femmes à Yopougon et à Vavoua avaient été enregistrés par la police dans la nuit du 18 avril 2020. Pour les faits de Yopougon, beaucoup relayés sur les réseaux sociaux, l’épouse a déclaré n’être pas violentée par son conjoint. Elle a, pour ce faire, demandé avec instance que son époux soit purement et simplement libéré.

Il faut rappeler que le couvre-feu a été instauré par le Président de la République, Alassane Ouattara, dans le cadre des mesures contre la propagation du coronavirus. Pour faire appliquer cette mesure, la police effectue régulièrement des patrouilles les nuits sur l'ensemble du territoire national. Elle en profite ainsi pour porter assistance à des personnes dans le besoin.