Élection à la Fif : Pourquoi le groupe de Bassam ne veut pas lâcher Sory Diabaté
Premier vice-président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Sory Diabaté a été proposé par une cinquantaine de présidents de club pour succéder au président Augustin Sidy Diallo. Les faits se sont déroulés à Grand Bassam, dans la foulée de l’annonce officielle du président Sidy Diallo de ne pas briguer un troisième mandat à la tête du football national. Il venait de présenter à ses mandants un bilan de ses huit années passées à la maison de verre de Treichville.
Deux mandats qui lui ont permis de glaner deux titres de champion d’Afrique des nations. Une Can des cadets en 2013 au Maroc et une deuxième Can des seniors garçons de l'histoire en 2015, en Guinée Équatoriale. Sans oublier les titres de vice-champion d’Afrique en 2012 au Gabon et la troisième place des Dames, en 2014, en Namibie assortie d’une participation historique à la Coupe du monde féminine de la Fifa (2015) au Canada. Sidy Diallo part sur une brillante qualification de la Côte d’Ivoire au prochains Jeux olympiques de Tokyo.
Mais il y a surtout cette visibilité du championnat national obtenue grâce au contrat signé avec Canal+, qui permet au monde entier de vivre en direct les rencontres phares de la Ligue 1. Un partenariat qui offre des droits-TV que la Fif redistribue aux différents clubs (70 millions de F CFA pour les Ligue 1; 25 millions et 15 millions pour les Ligue 2 et D3). Et puis on note beaucoup d’efforts faits pour que les acteurs puissent travailler dans les meilleures conditions possibles, à travers des travaux de réhabilitation et de pose de pelouses synthétiques, etc.
Autant d’acquis qui motivent la décision de ce groupe de présidents de club, qui souhaitent poursuivre l'aventure avec Sory Diabaté. « Nous étions tous à la réunion d’échanges avec le président Sidy Diallo qui nous a officiellement informés de sa décision de ne pas briguer un 3e mandat. Nous, présidents de clubs, conscients des acquis du comité exécutif sortant, pensons que la seule personne capable de conduire le navire du football ivoirien, est bien Mr Sory Diabaté qui a déjà fait ses preuves. Il a une somme d’expériences qui plaident en sa faveur », déclarait Diaby Moussa, président de la Renaissance football club de Yamoussoukro. Il était le porte-parole du groupe de soutien de Grand-Bassam.
L’homme du sérail
Sory Diabaté, faut-il le répéter, a le sport et le football chevillés au corps. Comme tous les garçons normaux, il a tapé dans le cuir dès son jeune âge. Sociétaire de l’Asec Mimosas (1981-1982), puis de l’Abidjan université club (Auc) de 1984 à 1987, Sory a continué de vivre sa passion en rejoignant l’équipe dirigeante de l’Ast Bingerville (1995). Avant de porter sur les fonts-baptismaux, en 1998 avec ses amis, l’actuel Entente sportive de Bingerville (Esb) dont il était le président, jusqu’à sa nomination en 2002, au poste de vice-président de la Fif par le président Jacques Anouma.
Les deux hommes se sont connus, justement à la faveur de la mémorable bataille de 1999, Dieng Ousseynou et Jacques Anouma pour le contrôle de la Fif. Sory Diabaté était un pion clé du dispositif du président Anouma. Éloquent, brillant et bosseur, Sory a vite gagné le cœur de son mentor Jacques Anouma, avec qui il a façonné, ensemble avec les Berthe Adou, Idriss Diallo, cette équipe de rêve de la Côte d’Ivoire dont on ne cesse de parler. Cette génération dorée des Éléphants dont faisait partie justement Didier Drogba, Yaya Touré, Zokora Didier, Aruna Dindane, Baky Koné, Kolo Touré, Copa Barry, Romaric N'dri...
Bref, de 2002 à ce jour, Sory Diabaté a été dans toutes les étapes de la vie du sport roi ivoirien. C’est fort de cette expérience que le fils du Denguélé (sa région d’origine), qui est par ailleurs vice-président du Comité d’organisation de la Can 2023, peut se vanter d’être l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut.
Mais il y a surtout cette visibilité du championnat national obtenue grâce au contrat signé avec Canal+, qui permet au monde entier de vivre en direct les rencontres phares de la Ligue 1. Un partenariat qui offre des droits-TV que la Fif redistribue aux différents clubs (70 millions de F CFA pour les Ligue 1; 25 millions et 15 millions pour les Ligue 2 et D3). Et puis on note beaucoup d’efforts faits pour que les acteurs puissent travailler dans les meilleures conditions possibles, à travers des travaux de réhabilitation et de pose de pelouses synthétiques, etc.
Autant d’acquis qui motivent la décision de ce groupe de présidents de club, qui souhaitent poursuivre l'aventure avec Sory Diabaté. « Nous étions tous à la réunion d’échanges avec le président Sidy Diallo qui nous a officiellement informés de sa décision de ne pas briguer un 3e mandat. Nous, présidents de clubs, conscients des acquis du comité exécutif sortant, pensons que la seule personne capable de conduire le navire du football ivoirien, est bien Mr Sory Diabaté qui a déjà fait ses preuves. Il a une somme d’expériences qui plaident en sa faveur », déclarait Diaby Moussa, président de la Renaissance football club de Yamoussoukro. Il était le porte-parole du groupe de soutien de Grand-Bassam.
L’homme du sérail
Sory Diabaté, faut-il le répéter, a le sport et le football chevillés au corps. Comme tous les garçons normaux, il a tapé dans le cuir dès son jeune âge. Sociétaire de l’Asec Mimosas (1981-1982), puis de l’Abidjan université club (Auc) de 1984 à 1987, Sory a continué de vivre sa passion en rejoignant l’équipe dirigeante de l’Ast Bingerville (1995). Avant de porter sur les fonts-baptismaux, en 1998 avec ses amis, l’actuel Entente sportive de Bingerville (Esb) dont il était le président, jusqu’à sa nomination en 2002, au poste de vice-président de la Fif par le président Jacques Anouma.
Les deux hommes se sont connus, justement à la faveur de la mémorable bataille de 1999, Dieng Ousseynou et Jacques Anouma pour le contrôle de la Fif. Sory Diabaté était un pion clé du dispositif du président Anouma. Éloquent, brillant et bosseur, Sory a vite gagné le cœur de son mentor Jacques Anouma, avec qui il a façonné, ensemble avec les Berthe Adou, Idriss Diallo, cette équipe de rêve de la Côte d’Ivoire dont on ne cesse de parler. Cette génération dorée des Éléphants dont faisait partie justement Didier Drogba, Yaya Touré, Zokora Didier, Aruna Dindane, Baky Koné, Kolo Touré, Copa Barry, Romaric N'dri...
Bref, de 2002 à ce jour, Sory Diabaté a été dans toutes les étapes de la vie du sport roi ivoirien. C’est fort de cette expérience que le fils du Denguélé (sa région d’origine), qui est par ailleurs vice-président du Comité d’organisation de la Can 2023, peut se vanter d’être l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut.