Lutte contre le Coronavirus: Le Dg de la Police exige l’affichage du dernier arrêté ministériel dans les corridors
« Il faut installer un tableau sur lequel l’arrêté 128 élargi récemment par l’arrêté interministériel est inscrit. Sur ce tableau, il faut que la note de service élaborée par le préfet de police figure pour que chaque agent et usager soit briefé sur les dernières consignes concernant les usagers et transporteurs pour éviter les amalgames et les interprétations ». C’est le message de Youssouf Kouyaté, directeur général de la Police à l'endroit des agents de sécurité mixte postés aux différents check-points des corridors d’entrée et de sortie au sud du Grand Abidjan.
Lors d’une tournée le 24 avril, à Bonoua, Samo, N’Zikro, Bongo et Alépé, il s’est voulu ferme à ce sujet. Selon lui, certains agents, s’appuyant sur les anciens textes, empêchent l’entrée de certains véhicules transportant des biens. « Il faut que les marchés soient toujours approvisionnés, que le fret continue de passer, que le matériel intrant puisse approvisionner les usines à Abidjan et partout sur le territoire. Donc, dans les heures qui suivront mon passage, il faut que cet arrêté soit affiché et qu’au besoin, vous autorisiez les usagers à s’en référer s’ils émettent des réserves », a-t-il instruit.
Accompagné de ses plus proches collaborateurs dont le directeur général adjoint, Joseph Kouamé Yao, chargé de la Sécurité publique et le commissaire divisionnaire major Namory Timité, chargé de la Police judiciaire, des chefs de district et des commandants d’unités, il a expliqué qu’il faisait la tournée pour s’assurer de l’application stricte des nouvelles instructions contenues dans l’arrêté.
Tout en relevant quelques petits dysfonctionnements par endroits, Youssouf Kouyaté s’est dit fier de l’engagement de ses agents à ces différents postes de contrôle. C’est pour cette raison, a-t-il précisé, qu’il leur a apporté son soutien ainsi que ceux du ministre d’Etat, ministre de la Défense, du ministre de la Sécurité et de la Protection civile et du chef d’état-major général des armées et du commandant supérieur de la Gendarmerie. « Nous vous soutenons et sachez qu’à chaque fois que vous êtes en train d’avancer, nous sommes derrière vous », a-t-il confié. Il leur a demandé de tenir compte du respect des droits de l’homme dans l'exercice de leurs fonctions.Et cela doit être valable dans cette période de pandémie.
« Déférez les transporteurs corrupteurs »Accompagné de ses plus proches collaborateurs dont le directeur général adjoint, Joseph Kouamé Yao, chargé de la Sécurité publique et le commissaire divisionnaire major Namory Timité, chargé de la Police judiciaire, des chefs de district et des commandants d’unités, il a expliqué qu’il faisait la tournée pour s’assurer de l’application stricte des nouvelles instructions contenues dans l’arrêté.
Tout en relevant quelques petits dysfonctionnements par endroits, Youssouf Kouyaté s’est dit fier de l’engagement de ses agents à ces différents postes de contrôle. C’est pour cette raison, a-t-il précisé, qu’il leur a apporté son soutien ainsi que ceux du ministre d’Etat, ministre de la Défense, du ministre de la Sécurité et de la Protection civile et du chef d’état-major général des armées et du commandant supérieur de la Gendarmerie. « Nous vous soutenons et sachez qu’à chaque fois que vous êtes en train d’avancer, nous sommes derrière vous », a-t-il confié. Il leur a demandé de tenir compte du respect des droits de l’homme dans l'exercice de leurs fonctions.Et cela doit être valable dans cette période de pandémie.
Dans son adresse à ses collaborateurs, le directeur général de la Police n’a pas été tendre envers les transporteurs véreux, parfois corrupteurs qui, dans l’intention de contourner les barrages, tentent de corrompre les agents en espérant avoir leur autorisation. « Il faut interpeller les transporteurs qui tentent de vous corrompre, mettre l’argent qu’ils proposent sous scellés, les verbaliser et les déférer devant le parquet. Nous ne sommes pas là pour nous amuser pour que des individus essayent de nous tenter », a-t-il martelé.
Tour à tour, les responsables des check-points, à savoir le préfet de police d’Aboisso, Bamba Soualiho pour l’entrée nord d’Aboisso, et l’adjudant-chef de la gendarmerie d’Adiaké, Loukou N’Zué pour le poste de Bongo (entrée sud d’Alépé par N’Zikro), ont expliqué le but de leur position à ces différents endroits. Pour le premier, le choix de Kakoukro-limite a été fait par rapport à sa proximité avec Bonoua qui fait désormais partie du Grand Abidjan. Il compte plus d’une dizaine d’éléments dont cinq de la police et de la gendarmerie et le reste issu de l’escadron d’Aboisso qui vient chaque jour en renfort. Quant au second, il a fait savoir que le poste de quatre-croix (carrefour Bongo) était l’endroit idéal pour faire le suivi des usagers en provenance d’Alépé pour la sous-préfecture d’Allosso et d’Aboisso-Comoé via la sous-préfecture de Bongo et ceux en provenance de Bonoua-Samo et Bongo par N’Zikro. « Lorsqu’un véhicule quitte Aboisso-Comoé, Allosso pour Alépé par Bongo, il est obligé d’aller sur la droite. C’est-à-dire à Alépé qui est dans le Grand Abidjan sur présentation des documents exigés », a conclu l’Adjudant N’Zué.