Gouza Nahounou (Présidente de l’association Idées de Paix) : « C’est ensemble que nous allons réussir à consolider la paix et le dialogue en Côte d’Ivoire »
Dans la diaspora ivoirienne en France, Gouza Nahounou s’est engagée à prêcher la réconciliation et la paix entre les filles et fils de la Côte d’Ivoire. Et cela, à travers des échanges constructives d’idées. Femme libre, femme citoyenne, femme engagée, elle pratique également le terrain. Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, elle a initié plusieurs actions dans la Région du Guémon pour sensibiliser et soulager les populations. Gouza Nahounou est très suivie sur les réseaux sociaux. Ses interventions en direct sur la toile sont suivies par plus de 40000 abonnés sur Facebook et sa chaîne Youtube "Idees de Paix".
Depuis combien de temps existe L’Association « Idées de paix », quelles sont ses missions ?
« Idées de paix » a toujours existé dans le cœur des hommes, la paix fait partie d’ailleurs de nos prières quotidiennes...
L’association « Idées de Paix » est née actuellement il y a déjà plus de trois ans autour d’une réflexion entre amis de la diaspora sur l’état de la réconciliation en Côte d’Ivoire et de la République.
Au début elle s’est créée sur les réseaux sociaux, au travers de la page Facebook « Idees de Paix » et de la chaîne éponyme sur Youtube. Son audience grandissant (actuellement plus de 40 000 personnes sont abonnées à l’un ou l’autre de ces médias), nous avons décidé d’aller sur le terrain pour passer de la théorie et des discours à l’action.
Pour légitimer ses actions l’association a été déclarée officiellement à la préfecture des Yvelines en France, où se trouve son siège. Le nom « Idées de Paix » correspond phonétiquement à l’acronyme (ID2P) du nom de l’association « Initiatives pour le Dialogue entre les Peuples et la Paix ».
L’association a ainsi pour objectifs de participer, de créer ou recréer, les conditions du dialogue et du vivre ensemble, dans le respect de la diversité et des différences... Les missions que s’est fixée Idées de Paix sont d’apporter une aide, matérielle, psychologique, sous toutes formes, aux personnes vulnérables. »
Comment arrivez-vous à gérer et à coordonner les actions de l’association puisque vous vivez en France ?
L’association s’appuie sur des relais locaux, des personnes bénévoles, dynamiques et qui suivaient l’actualité de l’association sur les réseaux sociaux. Je les ai rencontrés à l’occasion de plusieurs séjours effectués en 2019 en vue de poser les bases des futures actions.
Quel est le bilan de vos activités et actions ? Et plus particulièrement celles initiées dans le contexte national de la lutte contre la pandémie du Covid-19 ?
- Au cours de l’année 2019, j’ai effectué plusieurs tournées de rencontres et de sensibilisation à Abidjan et dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, sur le thème du vivre ensemble, de la république et du rôle des femmes dans la société d’aujourd’hui. J’y ai rencontré de nombreuses bonnes volontés et un tissus associatif très actif et impliqué dans l’amélioration des conditions de vie des populations encore marquées par les évènements post électoraux de 2010.
- En décembre dernier nous avons organisé à Duékoué un premier « Arbre de Noël » avec le soutien de nombreux industriels et des membres du gouvernement. Ainsi nous avons pu offrir un repas et un cadeau de noël à plus de 7000 enfants venant de tous les villages de la région du Guémon.
Dernièrement pour faire face aux mesures de désinformation sur le COVID19 lancées sur les réseaux sociaux à des fins purement « intéressées » et pour éviter, dans la mesure de nos modestes moyens, l’impact désastreux que ces fausses informations pouvaient avoir sur la santé des populations en difficultés, et notamment celles du Guémon (troubles à l’ordre public dans la commune de Bangolo), il nous a semblé urgent d’effectuer une sensibilisation sur le terrain.
Les 22 et 24 avril derniers, nous avons ainsi convié les représentantes des associations de femmes des communes de Bangolo et de Duékoué à des ateliers ou elles ont appris chacune à confectionner un masque en tissus réutilisable. L’atelier a été suivi d’une distribution de produits d’hygiène, complémentaires dans la lutte contre le COVID19. Nous avons également pu remettre un sac de riz à chacune des participantes.
Vos actions se limitent-elles seulement à la région et aux populations du Guemon ?
L’activité de notre association ne se limite pas à la région du Guémon.
Au cours de l’année 2019 nous avons menés des actions dans les quartiers précaires à Abobo et à Yopougon pour sensibiliser les femmes et les jeunes, insuffisamment informés sur certaines mesures pourtant en leur faveur (guichets emplois jeunes par exemple). La région du Guémon reste cependant une zone prioritaire à nos yeux car elle est très sensible, fragilisées suite aux dernières crises.
D’où l’association tire-t-elle ses ressources pour financer de ses actions ?
L’association fonctionne grâce au bénévolat, et aux dons de nos bienfaiteurs. Pour l’heure, nous ne bénéficions pas de subventions.
Quel appel à l’endroit des autorités publiques ? fils et cadres de la région ?
A l’attention des autorités publiques, il nous faut tendre à une plus grande considération et une plus grande implication financière en faveur du monde associatif, intermédiaire de plus en plus nécessaire et incontournable entre les populations et la puissance publique.
A tous les fils et filles du pays, en Côte d’Ivoire, comme de la diaspora, c’est ensemble, sans ressentiment, en faisant fi des considérations ethniques et religieuses, que nous allons réussir à consolider le dialogue entre les peuples et la paix !
« Idées de paix » a toujours existé dans le cœur des hommes, la paix fait partie d’ailleurs de nos prières quotidiennes...
L’association « Idées de Paix » est née actuellement il y a déjà plus de trois ans autour d’une réflexion entre amis de la diaspora sur l’état de la réconciliation en Côte d’Ivoire et de la République.
Au début elle s’est créée sur les réseaux sociaux, au travers de la page Facebook « Idees de Paix » et de la chaîne éponyme sur Youtube. Son audience grandissant (actuellement plus de 40 000 personnes sont abonnées à l’un ou l’autre de ces médias), nous avons décidé d’aller sur le terrain pour passer de la théorie et des discours à l’action.
Pour légitimer ses actions l’association a été déclarée officiellement à la préfecture des Yvelines en France, où se trouve son siège. Le nom « Idées de Paix » correspond phonétiquement à l’acronyme (ID2P) du nom de l’association « Initiatives pour le Dialogue entre les Peuples et la Paix ».
L’association a ainsi pour objectifs de participer, de créer ou recréer, les conditions du dialogue et du vivre ensemble, dans le respect de la diversité et des différences... Les missions que s’est fixée Idées de Paix sont d’apporter une aide, matérielle, psychologique, sous toutes formes, aux personnes vulnérables. »
Comment arrivez-vous à gérer et à coordonner les actions de l’association puisque vous vivez en France ?
L’association s’appuie sur des relais locaux, des personnes bénévoles, dynamiques et qui suivaient l’actualité de l’association sur les réseaux sociaux. Je les ai rencontrés à l’occasion de plusieurs séjours effectués en 2019 en vue de poser les bases des futures actions.
Quel est le bilan de vos activités et actions ? Et plus particulièrement celles initiées dans le contexte national de la lutte contre la pandémie du Covid-19 ?
- Au cours de l’année 2019, j’ai effectué plusieurs tournées de rencontres et de sensibilisation à Abidjan et dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, sur le thème du vivre ensemble, de la république et du rôle des femmes dans la société d’aujourd’hui. J’y ai rencontré de nombreuses bonnes volontés et un tissus associatif très actif et impliqué dans l’amélioration des conditions de vie des populations encore marquées par les évènements post électoraux de 2010.
- En décembre dernier nous avons organisé à Duékoué un premier « Arbre de Noël » avec le soutien de nombreux industriels et des membres du gouvernement. Ainsi nous avons pu offrir un repas et un cadeau de noël à plus de 7000 enfants venant de tous les villages de la région du Guémon.
Dernièrement pour faire face aux mesures de désinformation sur le COVID19 lancées sur les réseaux sociaux à des fins purement « intéressées » et pour éviter, dans la mesure de nos modestes moyens, l’impact désastreux que ces fausses informations pouvaient avoir sur la santé des populations en difficultés, et notamment celles du Guémon (troubles à l’ordre public dans la commune de Bangolo), il nous a semblé urgent d’effectuer une sensibilisation sur le terrain.
Les 22 et 24 avril derniers, nous avons ainsi convié les représentantes des associations de femmes des communes de Bangolo et de Duékoué à des ateliers ou elles ont appris chacune à confectionner un masque en tissus réutilisable. L’atelier a été suivi d’une distribution de produits d’hygiène, complémentaires dans la lutte contre le COVID19. Nous avons également pu remettre un sac de riz à chacune des participantes.
Vos actions se limitent-elles seulement à la région et aux populations du Guemon ?
L’activité de notre association ne se limite pas à la région du Guémon.
Au cours de l’année 2019 nous avons menés des actions dans les quartiers précaires à Abobo et à Yopougon pour sensibiliser les femmes et les jeunes, insuffisamment informés sur certaines mesures pourtant en leur faveur (guichets emplois jeunes par exemple). La région du Guémon reste cependant une zone prioritaire à nos yeux car elle est très sensible, fragilisées suite aux dernières crises.
D’où l’association tire-t-elle ses ressources pour financer de ses actions ?
L’association fonctionne grâce au bénévolat, et aux dons de nos bienfaiteurs. Pour l’heure, nous ne bénéficions pas de subventions.
Quel appel à l’endroit des autorités publiques ? fils et cadres de la région ?
A l’attention des autorités publiques, il nous faut tendre à une plus grande considération et une plus grande implication financière en faveur du monde associatif, intermédiaire de plus en plus nécessaire et incontournable entre les populations et la puissance publique.
A tous les fils et filles du pays, en Côte d’Ivoire, comme de la diaspora, c’est ensemble, sans ressentiment, en faisant fi des considérations ethniques et religieuses, que nous allons réussir à consolider le dialogue entre les peuples et la paix !