Fresco : Décédé le 05 février, le chef de terre de Zéribéri honoré par le Président de la République
Décédé depuis le 5 février dernier, Grogba Gnagbo Djidjé Jean, planteur, chef de terre à Zéribéri, repose depuis le samedi 25 avril au cimetière dudit village. Où il a été inhumé dans l’intimité familiale aux environs de 15h par le père Grogbalé Julien, vicaire à Gbagbam.
Bien avant, aux environs de 11h, au nom du Président de la République, Alassane Ouattara, Bli Saume Jean-Baptiste, sous-préfet de Fresco, a élevé le défunt au grade d’officier de l’Ordre du mérite ivoirien à titre posthume. Les insignes de son grade ont été confiés à sa famille représentée par sa fille, Marie-Adèle Djidjé. Elle a fait savoir que son père était très engagé pour le développement du village. C’était un travailleur qui ne se préoccupait pas uniquement du sort de sa famille, mais également de celui de la communauté villageoise. Il avait le souci du bien-être de tous.
Né vers 1936, avec son niveau Cm2 de l’époque, Gnagbo Djidjé a été le premier instituteur du village, mais aussi celui qui a construit l’école et fait des démarches pour qu’elle soit dotée d’instituteurs. Plus tard, il a construit le dispensaire. Pour finir, ce chef de terre a, selon sa fille, offert les briques qui devaient servir à l’édification de sa résidence pour élever les murs de l’église du village en chantier. « Papa n’a pas une maison digne de son rang. Mais je suis fière de lui parce qu’il a contribué à construire un monde d’amour et de vraie fraternité », a-t-elle dit.
L’Église catholique a également rendu hommage au patriarche par le biais du père Yao Kouamé Philippe, fondateur de la paroisse de Gbagbam dont dépend Zéribéri. « Jean rêvait de bâtir une église à Zéribéri qu’il n’a pas achevée. Que Dieu suscite des âmes généreuses pour achever l’œuvre qu’il a commencée », a dit le prêtre. Puis, il a prié pour que Dieu pardonne au défunt les péchés qu’il a pu commettre.
Le neveu du patriarche, pasteur méthodiste, Aléké N’Dri Samuel, surintendant du district de Sikensi, a remercié le clergé et les autorités. Il a exhorté la famille à garder l’amour, la foi et l’espérance. Il a rappelé que son oncle a été l’un des lauréats de la coupe nationale du progrès. Aussi estime-t-il qu’après cette distinction qu’il vient de recevoir à titre posthume, son oncle doit être un modèle pour ses enfants.
Le père Daly Joseph, vicaire général du diocèse de Gagnoa, était à la levée du corps, ainsi que le chef du village de Fresco, Zabavi Raoul. L’adjudant-chef Boya Jean, commandant de la brigade de gendarmerie de Fresco, était présent sur instruction du sous-préfet pour veiller au respect des mesures sanitaires édictées par le gouvernement.
Une correspondance particulière
Né vers 1936, avec son niveau Cm2 de l’époque, Gnagbo Djidjé a été le premier instituteur du village, mais aussi celui qui a construit l’école et fait des démarches pour qu’elle soit dotée d’instituteurs. Plus tard, il a construit le dispensaire. Pour finir, ce chef de terre a, selon sa fille, offert les briques qui devaient servir à l’édification de sa résidence pour élever les murs de l’église du village en chantier. « Papa n’a pas une maison digne de son rang. Mais je suis fière de lui parce qu’il a contribué à construire un monde d’amour et de vraie fraternité », a-t-elle dit.
L’Église catholique a également rendu hommage au patriarche par le biais du père Yao Kouamé Philippe, fondateur de la paroisse de Gbagbam dont dépend Zéribéri. « Jean rêvait de bâtir une église à Zéribéri qu’il n’a pas achevée. Que Dieu suscite des âmes généreuses pour achever l’œuvre qu’il a commencée », a dit le prêtre. Puis, il a prié pour que Dieu pardonne au défunt les péchés qu’il a pu commettre.
Le neveu du patriarche, pasteur méthodiste, Aléké N’Dri Samuel, surintendant du district de Sikensi, a remercié le clergé et les autorités. Il a exhorté la famille à garder l’amour, la foi et l’espérance. Il a rappelé que son oncle a été l’un des lauréats de la coupe nationale du progrès. Aussi estime-t-il qu’après cette distinction qu’il vient de recevoir à titre posthume, son oncle doit être un modèle pour ses enfants.
Le père Daly Joseph, vicaire général du diocèse de Gagnoa, était à la levée du corps, ainsi que le chef du village de Fresco, Zabavi Raoul. L’adjudant-chef Boya Jean, commandant de la brigade de gendarmerie de Fresco, était présent sur instruction du sous-préfet pour veiller au respect des mesures sanitaires édictées par le gouvernement.
Une correspondance particulière