Les candidats en lice pour la présidence de la Fif. (DR)
Sportivement : La bataille des héritiers
Jusque-là, ça volait au ras des pâquerettes. Mais depuis le passage de Didier Zokora sur une chaîne de radio de la place, on commence à comprendre pourquoi les ex-footballeurs professionnels ont décidé de rejeter Didier Drogba, un des leurs.
Selon l’ancien milieu défensif des Éléphants, le capitaine emblématique aurait manqué de respect au groupe. « Ce que nous reprochons à Didier Drogba, c’est qu’en tant président d’honneur de l’Association des anciens footballeurs de Côte d’Ivoire, il n’a jamais été présent à une seule réunion. Didier Drogba ne nous a même pas prévenu de sa candidature à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (Fif). C’est un gros manque de respect ! », dixit Didier Zokora alias Maestro.
Avant de donner son avis sur le programme de ce dernier, qu’il trouve du reste peu convaincant. A-t-il été convoqué à des réunions auxquelles il n’a pas participé ? Pourquoi est-ce maintenant qu’on lui jette tout cela à la figure ? Bref. L’on retiendra surtout que cette élection à la Fif est particulièrement passionnante.
Une passion qui vient surtout du fait que Didier Drogba, même après avoir raccroché les crampons, continue de faire rêver le pays. Il ne laisse personne indifférent. Il compte des partisans indécrottables, mais aussi des adversaires irréductibles. La candidature de l’ancien buteur des Chelsea et des Éléphants divise profondément l’opinion. Didier Drogba arrive comme pour rompre avec les vieilles habitudes. Prendre la gestion du football pour la remettre entre les mains des footballeurs.
Après Esan Emmanuel, l’ancien gardien de but du Stade d’Abidjan qui a dirigé la Fédération entre 1974 et 1975, voilà qu’un ancien footballeur brigue le poste de président de cette faîtière devenue la chasse gardée des dirigeants de club et autres membres du comité exécutif.
Les trois candidats déclarés, faut-il le rappeler, sont tous issus du même moule. Le même qui a abattu le formidable travail sous le président Jacques Anouma (2002-2011) dont le bilan est jugé largement positif. Sory Diabaté, Idriss Yacine Diallo et Yves-Didier Tébily Drogba ont contribué, chacun à leur façon, au rayonnement du football ivoirien aux côtés de Jacques Anouma.
Sory était vice-président. Il a surtout occupé le poste stratégique de secrétaire général de la Fif. Il était au cœur de toutes les tractations pour bâtir cette Dream team dont rêvait le président Anouma. Idriss occupait aussi un poste de vice-président. Il était chargé de la promotion et du marketing. C’est lui qui a changé la manière de communiquer à la Fif.
L’approche commerciale innovatrice de l’ancien patron de la Lonaci avait redonné confiance aux différents opérateurs économiques et sponsors qui ont accompagné et fait connaître les Éléphants de Côte d’Ivoire à cette période. Tandis que Didier Drogba était la star de l’équipe nationale.
La grosse vedette qui faisait courir annonceurs et médias. C’était lui la face visible de la réussite du programme ambitieux de Jacques Anouma. Celui qui a permis à la Côte d’Ivoire de jouer la première fois une Coupe du monde (en 2006) et aux Jeux olympiques du Comité international olympique en Chine, en 2008.
Ils présentent chacun un programme dont l’objectif est de faire briller la Côte d’Ivoire par son sport-roi. La balle est plutôt dans le camp de ceux qui votent. C’est-à-dire les 14 clubs de Ligue 1 (3 voix chacun), les 24 clubs de Ligue 2 (2 voix chacun), les 38 clubs de D3 (une voix chacun) et les groupements d’intérêt (les associations d’anciens joueurs, des arbitres, des médecins, des entraîneurs) qui ont une voix chacun.
Avant de donner son avis sur le programme de ce dernier, qu’il trouve du reste peu convaincant. A-t-il été convoqué à des réunions auxquelles il n’a pas participé ? Pourquoi est-ce maintenant qu’on lui jette tout cela à la figure ? Bref. L’on retiendra surtout que cette élection à la Fif est particulièrement passionnante.
Une passion qui vient surtout du fait que Didier Drogba, même après avoir raccroché les crampons, continue de faire rêver le pays. Il ne laisse personne indifférent. Il compte des partisans indécrottables, mais aussi des adversaires irréductibles. La candidature de l’ancien buteur des Chelsea et des Éléphants divise profondément l’opinion. Didier Drogba arrive comme pour rompre avec les vieilles habitudes. Prendre la gestion du football pour la remettre entre les mains des footballeurs.
Après Esan Emmanuel, l’ancien gardien de but du Stade d’Abidjan qui a dirigé la Fédération entre 1974 et 1975, voilà qu’un ancien footballeur brigue le poste de président de cette faîtière devenue la chasse gardée des dirigeants de club et autres membres du comité exécutif.
Les trois candidats déclarés, faut-il le rappeler, sont tous issus du même moule. Le même qui a abattu le formidable travail sous le président Jacques Anouma (2002-2011) dont le bilan est jugé largement positif. Sory Diabaté, Idriss Yacine Diallo et Yves-Didier Tébily Drogba ont contribué, chacun à leur façon, au rayonnement du football ivoirien aux côtés de Jacques Anouma.
Sory était vice-président. Il a surtout occupé le poste stratégique de secrétaire général de la Fif. Il était au cœur de toutes les tractations pour bâtir cette Dream team dont rêvait le président Anouma. Idriss occupait aussi un poste de vice-président. Il était chargé de la promotion et du marketing. C’est lui qui a changé la manière de communiquer à la Fif.
L’approche commerciale innovatrice de l’ancien patron de la Lonaci avait redonné confiance aux différents opérateurs économiques et sponsors qui ont accompagné et fait connaître les Éléphants de Côte d’Ivoire à cette période. Tandis que Didier Drogba était la star de l’équipe nationale.
La grosse vedette qui faisait courir annonceurs et médias. C’était lui la face visible de la réussite du programme ambitieux de Jacques Anouma. Celui qui a permis à la Côte d’Ivoire de jouer la première fois une Coupe du monde (en 2006) et aux Jeux olympiques du Comité international olympique en Chine, en 2008.
Ils présentent chacun un programme dont l’objectif est de faire briller la Côte d’Ivoire par son sport-roi. La balle est plutôt dans le camp de ceux qui votent. C’est-à-dire les 14 clubs de Ligue 1 (3 voix chacun), les 24 clubs de Ligue 2 (2 voix chacun), les 38 clubs de D3 (une voix chacun) et les groupements d’intérêt (les associations d’anciens joueurs, des arbitres, des médecins, des entraîneurs) qui ont une voix chacun.