Election à la FIF: Jacques Anouma calme les esprits

Jacques Anouma, ancien président de la Fédération ivoirienne de Football. (Dr)
Jacques Anouma, ancien président de la Fédération ivoirienne de Football. (Dr)
Jacques Anouma, ancien président de la Fédération ivoirienne de Football. (Dr)

Election à la FIF: Jacques Anouma calme les esprits

Le 03/05/20 à 19:12
modifié 04/05/20 à 06:10
Père de la révolution du football ivoirien, entre 2002 et 2011, Jacques Bernard Daniel Anouma n’est pas insensible à ce qui se passe en ce moment relativement à la future élection la présidence de la Fif.

Il est monté au créneau, vendredi, pour appeler au calme. « J’observe, depuis quelques semaines, comme tous les Ivoiriens, alors même que la campagne n’a pas encore été officiellement lancée, que ce scrutin défraie la chronique. Des débats d’une violence inouïe et inutile s’engagent dans les médias et surtout sur les réseaux sociaux. Cette atmosphère délétère et indigne de l’esprit de fair-play, socle universel du sport en général et du football en particulier, m’interpelle et je voudrais, en ma qualité de président d’honneur de la Fif, inviter les uns et les autres à la retenue, à mettre balle à terre et à dépassionner le débat pendant cette période de pré-campagne », dit-il dans son adresse à la grande famille du football ivoirien.

Ancien président de la Fif et président fondateur du club de l’Académie de football Amadou Diallo (Afad), Jacques Anouma, par ailleurs médiateur des présidents de la Fifa et de la Caf, est bien dans son rôle. En plus, il connaît particulièrement les trois candidats qui se battent pour succéder au président Augustin Sidy Diallo. « Ces trois personnalités sont des candidats de grande qualité qui, à divers niveaux, ont beaucoup apporté à notre football et à son rayonnement », a reconnu Jacques Anouma. Avant de se prononcer sur leur projet. « J’ai lu avec beaucoup d’intérêt le programme de chacun d’eux et j’avoue qu’ils sont de très haut niveau. Ces programmes prennent en compte tous les aspects de notre football, aussi bien dans son organisation, sa pratique que dans sa gestion », a-t-il souligné.

Pour lui, leur ambition de diriger la faîtière du football ivoirien est légitime. Aussi a-t-il attiré l’attention des uns et des autres sur la nécessité d’aller à des élections apaisées. « De sorte qu’à la fin du processus, tous les acteurs de notre football s’approprient les projets et les ambitions du candidat élu et l’aident à réussir sa mission dans l’intérêt supérieur du pays », a-t-il conclu. Sans oublier de rappeler que « le sport, en général et le football en particulier, repose sur des valeurs nobles. Il ne faut pas perdre cela de vue au risque de retomber dans des querelles inutiles qui continueront de briser nos rêves de remettre sur les rails notre passion commune ».

Le 03/05/20 à 19:12
modifié 04/05/20 à 06:10