Bénin: 12 mois de prison requis en appel contre le journaliste Ignace Sossou
En décembre dernier, le journaliste avait été condamné en première instance à 18 mois de prison pour « harcèlement », suite à une plainte du procureur de la République. Ignace Sossou avait en fait rapporté ses propos tenus lors d'un atelier.
Ce mardi matin, les avocats du plaignant ont demandé confirmation de la peine de première instance, ceux d'Ignace Sossou ont réclamé en revanche sa libération et le procureur général a fini ses réquisitions en demandant 12 mois de prison.
Tout au long de l’audience, Ignace Sossou a subi un interrogatoire musclé. « Les erreurs et les aléas des tweets en direct justifient ma présence ici devant vous, mais cela ne me rend pas coupable de cyber-harcèlement », a déclaré le journaliste en guise de conclusion.
L’infraction n’est pas constituée, selon ses avocats. Pour eux, il n’existe ni éléments légaux, ni éléments matériels ou encore intentionnels. En bouclant sa plaidoirie, le vétéran Robert Dossou a lancé : « Monsieur le président, je vous en supplie, redorez le blason du Bénin et acquittez Ignace Sossou. »
En face, les avocats de la partie civile ont demandé de confirmer la condamnation de 18 mois de prison. « Il y a faute, il faut assumer. Ignace Sossou n’est pas un super homme », a déclaré Maître Elie Vlavonou. « L’infraction tient la route », a plaidé le procureur général qui a demandé de réduire la peine et de condamner Ignace Sossou à douze mois de prison ferme et à 500 000 francs CFA d’amende.
Tout au long de l’audience, Ignace Sossou a subi un interrogatoire musclé. « Les erreurs et les aléas des tweets en direct justifient ma présence ici devant vous, mais cela ne me rend pas coupable de cyber-harcèlement », a déclaré le journaliste en guise de conclusion.
L’infraction n’est pas constituée, selon ses avocats. Pour eux, il n’existe ni éléments légaux, ni éléments matériels ou encore intentionnels. En bouclant sa plaidoirie, le vétéran Robert Dossou a lancé : « Monsieur le président, je vous en supplie, redorez le blason du Bénin et acquittez Ignace Sossou. »
En face, les avocats de la partie civile ont demandé de confirmer la condamnation de 18 mois de prison. « Il y a faute, il faut assumer. Ignace Sossou n’est pas un super homme », a déclaré Maître Elie Vlavonou. « L’infraction tient la route », a plaidé le procureur général qui a demandé de réduire la peine et de condamner Ignace Sossou à douze mois de prison ferme et à 500 000 francs CFA d’amende.