Akwaba City/Droits coutumiers : 822 millions de Fcfa payés aux propriétaires terriens d’Ebimpé, précise Touré Ahmed Bouah
Par ailleurs, le patron de Sophia S.A, a également révélé que 800 hectares ont été réservés au village d’Ebimpé pour son extension future or le village lui-même n’a pas 150 hectares. « L’Etat est le propriétaire exclusif des terres ivoiriennes et non une quelconque communauté encore moins un chef de village et c’est lui qui garantit les droits coutumiers aux propriétaires terriens», a-t-il rappelé. « Mieux, nous avons décidé de payer à 6000 Fcfa le mètre carré de dommages et intérêts aux propriétaires terriens, là où la loi accorde 2000 Fcfa le mètre carré. Il y a environ 400 milliards de Fcfa à payer pour les droits coutumiers pour l’ensemble de l’opération», a souligné Touré Ahmed Bouah. Avant de noter que Sophia S.A est concessionnaire de l’Etat ivoirien en vue de l’aménagement de cet espace dans le cadre de l’extension de la ville d’Abidjan.
Il a en outre, expliqué que le projet d’aménagement d’Akwaba City qui va durer dix ans, c’est à-dire de 2020 à 2030, consiste entre autres ; au tracé et au bitumage des routes, l’adduction d’eau potable et l’électrification urbaine. Ces travaux vont coûter près de 2400 milliards de Fcfa. Outre ces infrastructures, le projet Akwaba City intègre la construction de près de 114 lycées et collèges, le marché de gros d’Abidjan, l’université ivoiro-canadienne, le palais de la culture d’Abidjan, l’abattoir international, la zone industrielle etc.
Cependant, Touré Ahmed Bouah a reconnu que la pandémie à coronavirus a un impact considérable sur l’exécution des différents travaux du projet mais ne saurait mettre à mal le projet.
Il a fait savoir que le projet Akwaba City a germé depuis le 12 mars 1998 et que 32 milliards de Fcfa ont été investis pour sa maturation, mais c’est en 2008 qu’il a effectivement démarré.