Barry Ange Kader (défenseur Africa Sports) : « La reprise sera très difficile »

Barry Kader
Barry Kader
Barry Kader

Barry Ange Kader (défenseur Africa Sports) : « La reprise sera très difficile »

Le 06/05/20 à 19:28
modifié 07/05/20 à 00:26
Comment vivez-vous cette période de confinement due au coronavirus ?

C’est une situation qui est difficile pour tout le monde sur tous les plans. Nous sommes obligés de faire avec. Il n’y a pas d’entraînement ni de compétition. C’est très compliqué, c’est pourquoi nous prions tous Dieu pour que cette maladie puisse disparaître.

Dans tous les clubs, il a été recommandé aux joueurs des entraînements individuels.

Comment cela se passe-t-il à votre niveau ?

Ces programmes d’entraînement ne sont justes que des footings, des gainages, des abdominaux, des renforcements. Mais cela ne suffit pas parce qu’on n’a pas la possibilité de taper dans le ballon. On ne peut pas passer plusieurs semaines à courir seulement, cela n’est pas suffisant. Le football, c’est être en contact avec le ballon.

Barry Kader à droite
Barry Kader à droite



Dans certains pays, particulièrement en Europe, des championnats ont été définitivement arrêtés face à la situation. Que diriez-vous d’une situation similaire pour la Ligue1 ?

Je pense que tous les pays ne vivent pas la situation de la même manière. Si en France, le championnat a été suspendu, en Italie, en revanche, les dirigeants étudient les conditions d’une reprise. Je ne sais pas quelle décision sera prise pour la Ligue1, mais il ne reste seulement que six journées et tout est encore possible.

Serez-vous prêt en cas de reprise ?

Ce sera très compliqué. Passer deux mois sans véritablement s’entraîner n’est pas aisé. Reprendre tout de suite et aller à la compétition sera vraiment difficile.

Barry Ange Kader à l'extreme droite accroupis
Barry Ange Kader à l'extreme droite accroupis



Comment gérez-vous également la situation salariale, avec la décision de ne payer que la moitié des salaires durant les mois sans compétition ?

C’est une situation qui n’est pas spécifique à la Côte d’Ivoire. Tous les clubs et les joueurs vivent la même situation. En Europe, il y a des clubs qui ont réduit les salaires des joueurs de moitié. Il faut être indulgent quand de pareilles situations se produisent. L’argent n’est pas l’essentiel, c’est le bien-être de tout le monde qui prime. Réduire les salaires de moitié pour un ou deux mois, ce n’est pas grand-chose à mon avis, puisque la situation deviendra normale après. C’est un sacrifice qu’il faut consentir. Par contre, il y a des clubs qui ont des arriérés de salaire qu’ils doivent régler intégralement et payer la moitié du salaire que pour les mois où il n’y a pas eu de compétition.



Le 06/05/20 à 19:28
modifié 07/05/20 à 00:26