Covid-19/Victor Yapobi : « notre secteur est complètent mort, il nous faut urgemment de l’aide »
La pandémie mondiale du Covid-19 s’est progressivement muée de crise sanitaire en crise économique sans précédent. La Côte d’Ivoire, bien évidement n’échappe pas cette situation. Pour combler les déficits économiques et sociaux, l’Etat s’est engagé dans un vaste projet de riposte qui impact tous les secteurs d’activités.
Pour les promoteurs de spectacles, si ces mesures sont à saluer, il n’en demeure pas moins qu’au niveau de leur secteur, l’impact est imperceptible. D’où la nécessité d’un soutien aux acteurs.
Le mercredi 6 mai, au siège de sa structure d’évènementiel à Treichville, Victor Yapobi, président de l’Association des promoteurs de spectacles de Côte d’Ivoire (Aprosci) est monté au créneau pour faire connaitre les préoccupations de ce regroupement fort de 132 membres.
Selon lui, depuis l’annonce par l’Etat, compte tenu de la situation, d’interdire tout rassemblement de plus de 50 personnes, leur secteur est sinistré. « Je ne dirai même pas sinistré car dans un tel schéma il y a quelques activités mais, là, je le dis, notre secteur est complétement mort. Toutes nos activités sont à l’arrêt. Du coup c’est désormais la croix et la bannière chez les promoteurs de spectacles », a-t-il lancé d’emblée avant d’indiqué qu’à l’instar des autres secteurs d’activités, les promoteurs de spectacles font eux aussi vivre plusieurs famille.
« Plusieurs métiers gravitent autour de l’organisation d’un spectacle. Tous ces intermittents de spectacles sont au chômage. Tous ses travailleurs qui font la lumière, la sono, la décoration, les podiums, les caisses, la sécurité, bref, tous ceux qui de manière direct ou indirect travaille autour de l’organisation d’un spectacle, c’est pour eux que nous lançons ce cri du cœur. Nous souhaitons donc que l’Etat nous viennent en aide, qui pourrait se traduire par une aide financière direct à nos structures afin que nous puissions permettre à tous ces travailleurs-là de vivre jusqu’à la levée de cette interdiction », plaide le président de l’Aprosci qui tient toutefois à préciser que les promoteurs de spectacles ne demande pas un dédommagement de l’Etat pour l’annulation de leurs différents évènement.
« C’est une affaire de survie. Certes nous avons-nous aussi nos charges fixent (loyer de nos sièges, salaires, impôts etc), mais notre démarche vise à trouver de l’aide, non pas pour faire vivre nos structures, mais plutôt assurer le minimum pour le quotidien de nos travailleurs. Nous avons fait notre part et maintenant nous sommes essoufflés. C’est pourquoi nous lançons ce cri du cœur à l’endroit de l’Etat. Nous avons rencontrés récemment la ministre par intérim de la culture et de Francophonie, Raymonde Goudou-Coffie, à qui nous avons demandé d’être notre interlocutrice auprès des autorités car dans cette crise nous serons le dernier secteur à être autoriser à exercer. Nous avons bon espoir que nos doléances seront urgemment pris en compte », a conclu Victor Yapobi.
Le mercredi 6 mai, au siège de sa structure d’évènementiel à Treichville, Victor Yapobi, président de l’Association des promoteurs de spectacles de Côte d’Ivoire (Aprosci) est monté au créneau pour faire connaitre les préoccupations de ce regroupement fort de 132 membres.
Selon lui, depuis l’annonce par l’Etat, compte tenu de la situation, d’interdire tout rassemblement de plus de 50 personnes, leur secteur est sinistré. « Je ne dirai même pas sinistré car dans un tel schéma il y a quelques activités mais, là, je le dis, notre secteur est complétement mort. Toutes nos activités sont à l’arrêt. Du coup c’est désormais la croix et la bannière chez les promoteurs de spectacles », a-t-il lancé d’emblée avant d’indiqué qu’à l’instar des autres secteurs d’activités, les promoteurs de spectacles font eux aussi vivre plusieurs famille.
« Plusieurs métiers gravitent autour de l’organisation d’un spectacle. Tous ces intermittents de spectacles sont au chômage. Tous ses travailleurs qui font la lumière, la sono, la décoration, les podiums, les caisses, la sécurité, bref, tous ceux qui de manière direct ou indirect travaille autour de l’organisation d’un spectacle, c’est pour eux que nous lançons ce cri du cœur. Nous souhaitons donc que l’Etat nous viennent en aide, qui pourrait se traduire par une aide financière direct à nos structures afin que nous puissions permettre à tous ces travailleurs-là de vivre jusqu’à la levée de cette interdiction », plaide le président de l’Aprosci qui tient toutefois à préciser que les promoteurs de spectacles ne demande pas un dédommagement de l’Etat pour l’annulation de leurs différents évènement.
« C’est une affaire de survie. Certes nous avons-nous aussi nos charges fixent (loyer de nos sièges, salaires, impôts etc), mais notre démarche vise à trouver de l’aide, non pas pour faire vivre nos structures, mais plutôt assurer le minimum pour le quotidien de nos travailleurs. Nous avons fait notre part et maintenant nous sommes essoufflés. C’est pourquoi nous lançons ce cri du cœur à l’endroit de l’Etat. Nous avons rencontrés récemment la ministre par intérim de la culture et de Francophonie, Raymonde Goudou-Coffie, à qui nous avons demandé d’être notre interlocutrice auprès des autorités car dans cette crise nous serons le dernier secteur à être autoriser à exercer. Nous avons bon espoir que nos doléances seront urgemment pris en compte », a conclu Victor Yapobi.