Lutte contre le Covid-19: Le dispositif de prise en charge des malades se renforce

Bleu Charlemagne, commissaire principal, porte-parole de la Police nationale. (Ph: Poro Dagnogo)
Bleu Charlemagne, commissaire principal, porte-parole de la Police nationale. (Ph: Poro Dagnogo)
Bleu Charlemagne, commissaire principal, porte-parole de la Police nationale. (Ph: Poro Dagnogo)

Lutte contre le Covid-19: Le dispositif de prise en charge des malades se renforce

Le 07/05/20 à 10:48
modifié 07/05/20 à 10:51
Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a assuré hier que les mesures de mise en œuvre pour la prise en charge des malades sont en train de se renforcer. «La prise en charge de tous les cas liés au Covid-19 est complète et totalement gratuite. Et le dispositif de prise en charge se renforce progressivement», a indiqué Dr Edith Kouassi, conseillère technique au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, au cours de la conférence du gouvernement qui a eu lieu au ministère de la Sécurité et de la protection civile.

Elle a donc demandé à la population de ne pas craindre de se faire dépister « en cas de nécessité ». En ajoutant qu’il ne faut pas, non plus, avoir peur de fréquenter les structures sanitaires publiques et privées. La représentante du ministère de la Santé a fait savoir que toutes les dispositions nécessaires, notamment celles concernant les patients et les prestataires, ont été prises. Entre autres, elle a cité le cas des salles d’isolement, en cas de suspicion. Elle recommande de ce fait d’éviter l’automédication qui s’avère dangereuse.

Elle a invité la population à respecter scrupuleusement les mesures usuelles. Dr Edith Kouassi a mis un accent particulier sur le port du masque. «Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique rassure la population sur le fait que le port du masque est sans danger», a-t-elle déclaré.

Elle a ajouté que depuis des lustres, cette instruction de protection par le masque est mis en application par les médecins, chirurgiens... « Il est donc vivement conseillé de porter le masque que nous avons appelé de tous nos vœux ».

Bien mieux, elle a assuré que les bénéfices qu’on en tire, sont plus importants que d’éventuels inconforts qui sont souvent constatés. Dans tous les cas, Dr Edith Kouassi a pris soin de rappeler que le virus est toujours présent dans le Grand Abidjan, malgré «le nombre toujours croissant de guérisons des malades infectés ». Le commissaire principal Bleu Charlemagne, porte-parole de la Police nationale lui, est intervenu pour faire le point sur la situation sécuritaire, 44 jours après l’instauration du couvre-feu et des mesures qui l’accompagnent. Au niveau des personnes interpellées dans la nuit du 5 au 6 mai, il a fait savoir que 33 personnes sont tombées dans les mailles du filet de la police nationale.

Au chapitre de l’assistance aux individus en difficulté, il a souligné que 45 individus ont été secourues au cours de cette même nuit. Deux véhicules ont été mis en fourrière, quand huit corps ont été enlevés.

Comme bilan global, à ce jour, le porte-parole de la police a souligné que 1249 individus ont été interpellées et 965 autres personnes ont été assistées pendant le couvre-feu. En outre, la police dénombre à la date du 6 mai, 379 voitures mises en fourrière. «Les corps enlevés pour décès naturel sont au nombre de 154», a indiqué le commissaire.

Il a assuré, par ailleurs, que la police a entamé la procédure de contrôle des transporteurs en termes de suivi du respect des mesures réglementaires. Il a donc indiqué que ce sont 8183 véhicules qui ont été contrôlées le 5 mai. Au nombre desquels 363 ont été mis en fourrière pour surnombre et non-respect de mesures règlementaires.

Le 07/05/20 à 10:48
modifié 07/05/20 à 10:51