Projet Akwaba City : Les propriétaires terriens d’Ebimpé en phase avec Touré Ahmed Bouah
Selon lui, le droit de propriété leur est reconnu par l’Etat de Côte d’Ivoire et que les droits coutumiers sont en train d’être payés. Ainsi, la première partie des droits coutumiers estimée à 822 millions de Fcfa a bel et bien été payée par le promoteur d’Akwaba City, Touré Ahmed Bouah. « Le chèque des 822 millions a été remis au notaire des propriétaires terriens, Maître Nanou », a-t-il précisé. « La plus part des bénéficiaires ont déjà retiré leurs chèques », a poursuivi Affa Dominique.
A l’en croire, la deuxième partie d’un montant de 5 milliards de Fcfa sera effectivement payée à partir de ce mercredi 13 mai 2020. « Le chef du village peut ne pas être au coutant, le village d’Ebimpé peut ne pas également être au courant, parce que ce n’est pas un projet du village, mais plutôt un projet qui concerne des propriétaires terriens », a révélé Affa Dominique, qui explique que les propriétaires terriens ont élaboré le projet Akwaba City avec monsieur Touré Ahmed Bouah, parce qu’ils ne veulent plus de lotissement anarchique dans leur village.
« Nous ne sommes plus prêts à collaborer le chef de village d’Ebimpé, Affa Kouachy Alfred et ses collaborateurs, parce qu’ils ne veulent pas le développement du village », a déclaré Affa Dominique, annonçant que les propriétaires terriens ont décidé de mettre l’argent de côté pour le développement du village d’Ebimpé. « C’est le village et non la chefferie qui décidera de ce qu’il faut faire de cet argent », a conclu Affa Dominique.
Abondant dans la même veine, l’ancien député d’Anyama, Mobio A. Joseph, n’a pas non plus caché son amertume face à la réaction du chef de village d’Ebimpé qui voit d’un mauvais œil ce projet. « Un chef de village est le démembrement de l’Etat. Alors je suis écœuré de voir le nôtre s’opposer à une décision étatique », a relevé l’ex-parlementaire.
Pour lui, le projet Akwaba City n’est pas une affaire de Touré Ahmed Bouah, mais plutôt une affaire de l’Etat de Côte d’Ivoire. « Anyama fait partie d’Abidjan. Mais est-ce qu’un individu peut freiner l’extension et le développement d’Abidjan?», s’est-il interrogé.