Arrêt définitif ou reprise de la Ligue1 : Les acteurs divisés, la Fif se prononce ce lundi
Des doutes planent toujours sur la reprise du championnat national de Côte d’Ivoire de première division, deux mois après son arrêt, à cause de la crise sanitaire liée au Covid-19. Le sujet fait débat puisque les différents acteurs du football sont divisés sur l’éventualité d’une reprise ou d’un arrêt définitif de la saison en cours qui devait en principe s’achever dans ce mois de mai.
Malgré l’allègement des mesures de précautions prises récemment par le Conseil national de sécurité, certains dirigeants de club estiment qu’une reprise de la Ligue1 serait risquée pour les joueurs. « Je privilégie la santé des joueurs. Sachant qu’il faut au moins un mois et demi de préparation pour retrouver la forme, alors que nous sommes en mai, c’est compliqué. Il vaut mieux se préparer pour la saison à venir; ce qui est beaucoup plus sage. Si on doit jouer deux fois dans la semaine pour rattraper le temps perdu, alors que les athlètes ne sont pas en jambe, c’est risqué », a argumenté Laurent Boli, président délégué de l’Afad (5e de la ligue1 avec 32 pts).
Le dirigeant de l’Afad brandit également le fait que l’environnement actuel du football n’est pas totalement sain pour permettre aux joueurs de se concentrer sur leur sujet. « Il y a également des enjeux trop importants tels que l’assemblée générale, l’assemblée générale élective de la Fif , on ne sera pas trop concentré. Cela va perturber les joueurs. En, plus le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique n’a pas encore donné son ok en ce qui concerne les sports de contact. Si l’interdiction est levée à la mi-juin par exemple, combien de temps faudra-t-il encore pour se préparer et reprendre? Les athlètes n’ont pas la tête à la reprise, cela ne vaut donc pas la peine de forcer », a-t-il ajouté.
Sanogo Souleymane, président de Sol Fc, club promu en Ligue1 cette saison et classé 9e, abonde dans le même sens. « Nos athlètes sont confinés à la maison et tous n’ont pas eu le temps de courir. Ce n’était pas évident avec le coronavirus. Beaucoup de joueurs sont en surpoids. Il sera également difficile pour nous de respecter les mesures sanitaires. Il n’est pas évident de faire des tests chaque deux ou trois jours comme cela se fait en Europe où ils sont mieux organisés et disposent de plus de moyens », a-t-il précisé avant d’ajouter que le rythme sera élevé et des joueurs risquent de se blesser voire d’arrêter leur carrière.
Cette hantise n’habite cependant pas certains athlètes qui estiment être dans de bonnes dispositions pour une reprise. « Le championnat peut se poursuivre puisqu’il ne reste que six matches à disputer. La Fédération peut mettre les conditions pour une reprise. On peut débuter les entraînements dans ce mois de mai et reprendre la compétition au début du mois de juin par exemple en disputant un match en semaine, c’est possible », riposte Doumbia Aboubacar, le buteur de la Soa.
L’international olympique ivoirien souligne en plus que l’allègement des mesures de précautions contre le Covid-19 constitue une aubaine. « Dans nos stades, il n’y avait déjà pas grand monde donc on peut respecter la limitation de rassemblement de 200 personnes. On peut également faire des dépistages et si personne n’est atteint, on peut reprendre », a-t-il expliqué.
Championne de Côte d’Ivoire en titre, la Soa est toujours dans la course pour succéder à elle-même. Cinq points seulement séparent le leader le Racing (38pts) de la Soa (33pts). « Au niveau de la Soa, nous sommes motivés parce que les dirigeants ont été à nos côtés et nous ont régulièrement payés la totalité de nos salaires. Le titre est encore jouable en six matches. Nous avons un match contre le leader qui pourrait être également déterminant », a-t-il précisé.
A l’instar des Militaires, les Mimos visent également le titre de champion de Côte d’Ivoire. Même si les dirigeants ne se sont pas encore prononcés officiellement sur la question, à en croire leur attaquant David Saviola, l’idée d’un arrêt définitif du championnat semble bannie à Sol Béni. « Il faut qu’on reprenne parce que nous avons un titre à remporter. Nous devons être champions et nous devons gagner les six derniers matches. Tous les joueurs sont motivés tout comme nos dirigeants. Il y a beaucoup d’intérêts en jeu pour nous donc la reprise s’impose », a-t-il affirmé
Manager général de l’As Tanda, Aka Kouamé estime pour sa part que sur le plan purement sportif, le championnat doit se poursuivre pour ne frustrer personne.
« Si on reprend ce sera une bonne chose. Mais cela va dépendre de l’État de Côte d’Ivoire et de la fédération. Il faut mettre les conditions de cette reprise avec un programme adapté pour terminer les six dernières journées. Financièrement il faudra être prêt parce qu’il faut entretenir les joueurs pendant au moins un mois. Il faut des discussions franches pour prendre une décision. Si on arrête le championnat, sur quelle base allons-nous décider des montées et des descentes. Sur le plan purement sportif, il faut reprendre pour avoir un champion digne et également le 2e ainsi de suite. Dans le bas du tableau, les enjeux sont également énormes et seule la vérité du terrain compte, sachant qu’en six journées tout est encore possible », a expliqué le dirigeant de l’As Tanda.
Pour trouver des solutions face à la situation, la Fif et les clubs se réunissent ce lundi 18 mai 2020, au siège de la Fédération à Treichville.
Le dirigeant de l’Afad brandit également le fait que l’environnement actuel du football n’est pas totalement sain pour permettre aux joueurs de se concentrer sur leur sujet. « Il y a également des enjeux trop importants tels que l’assemblée générale, l’assemblée générale élective de la Fif , on ne sera pas trop concentré. Cela va perturber les joueurs. En, plus le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique n’a pas encore donné son ok en ce qui concerne les sports de contact. Si l’interdiction est levée à la mi-juin par exemple, combien de temps faudra-t-il encore pour se préparer et reprendre? Les athlètes n’ont pas la tête à la reprise, cela ne vaut donc pas la peine de forcer », a-t-il ajouté.
Sanogo Souleymane, président de Sol Fc, club promu en Ligue1 cette saison et classé 9e, abonde dans le même sens. « Nos athlètes sont confinés à la maison et tous n’ont pas eu le temps de courir. Ce n’était pas évident avec le coronavirus. Beaucoup de joueurs sont en surpoids. Il sera également difficile pour nous de respecter les mesures sanitaires. Il n’est pas évident de faire des tests chaque deux ou trois jours comme cela se fait en Europe où ils sont mieux organisés et disposent de plus de moyens », a-t-il précisé avant d’ajouter que le rythme sera élevé et des joueurs risquent de se blesser voire d’arrêter leur carrière.
Cette hantise n’habite cependant pas certains athlètes qui estiment être dans de bonnes dispositions pour une reprise. « Le championnat peut se poursuivre puisqu’il ne reste que six matches à disputer. La Fédération peut mettre les conditions pour une reprise. On peut débuter les entraînements dans ce mois de mai et reprendre la compétition au début du mois de juin par exemple en disputant un match en semaine, c’est possible », riposte Doumbia Aboubacar, le buteur de la Soa.
L’international olympique ivoirien souligne en plus que l’allègement des mesures de précautions contre le Covid-19 constitue une aubaine. « Dans nos stades, il n’y avait déjà pas grand monde donc on peut respecter la limitation de rassemblement de 200 personnes. On peut également faire des dépistages et si personne n’est atteint, on peut reprendre », a-t-il expliqué.
Championne de Côte d’Ivoire en titre, la Soa est toujours dans la course pour succéder à elle-même. Cinq points seulement séparent le leader le Racing (38pts) de la Soa (33pts). « Au niveau de la Soa, nous sommes motivés parce que les dirigeants ont été à nos côtés et nous ont régulièrement payés la totalité de nos salaires. Le titre est encore jouable en six matches. Nous avons un match contre le leader qui pourrait être également déterminant », a-t-il précisé.
A l’instar des Militaires, les Mimos visent également le titre de champion de Côte d’Ivoire. Même si les dirigeants ne se sont pas encore prononcés officiellement sur la question, à en croire leur attaquant David Saviola, l’idée d’un arrêt définitif du championnat semble bannie à Sol Béni. « Il faut qu’on reprenne parce que nous avons un titre à remporter. Nous devons être champions et nous devons gagner les six derniers matches. Tous les joueurs sont motivés tout comme nos dirigeants. Il y a beaucoup d’intérêts en jeu pour nous donc la reprise s’impose », a-t-il affirmé
Manager général de l’As Tanda, Aka Kouamé estime pour sa part que sur le plan purement sportif, le championnat doit se poursuivre pour ne frustrer personne.
« Si on reprend ce sera une bonne chose. Mais cela va dépendre de l’État de Côte d’Ivoire et de la fédération. Il faut mettre les conditions de cette reprise avec un programme adapté pour terminer les six dernières journées. Financièrement il faudra être prêt parce qu’il faut entretenir les joueurs pendant au moins un mois. Il faut des discussions franches pour prendre une décision. Si on arrête le championnat, sur quelle base allons-nous décider des montées et des descentes. Sur le plan purement sportif, il faut reprendre pour avoir un champion digne et également le 2e ainsi de suite. Dans le bas du tableau, les enjeux sont également énormes et seule la vérité du terrain compte, sachant qu’en six journées tout est encore possible », a expliqué le dirigeant de l’As Tanda.
Pour trouver des solutions face à la situation, la Fif et les clubs se réunissent ce lundi 18 mai 2020, au siège de la Fédération à Treichville.