L’Union des sociétés coopératives des femmes de la pêche et assimilées de Côte d’Ivoire (Uscofep-Ci) a exprimé son besoin en kits sanitaires pour poursuivre l’observation des mesures restrictives. Elle a également sollicité la mise à disposition d’un fonds de roulement pour la relance des activités de ses membres.

« Nous avons besoin d’appuis dans l’action de sensibilisation que nous avons initiée. Il s’agit de l’installation de kits de détection (dépistage du Covid-19) sur tous les sites de débarquement et la mise à disposition de savon, de gel désinfectant, de masques, de gants et de vivres. Ce, en vue de maintenir l’observation des mesures restrictives telles que recommandées par le gouvernement. »

La présidente Dion Somplehi Micheline l’a exprimé le mardi 12 mai au nouveau débarcadère de Locodjro dans la commune de Yopougon.

C’était au cours d’une cérémonie de remise de kits sanitaires et alimentaires à l'une de ses coopératives, la « Cmatpha », dans le cadre de la campagne de sensibilisation et de lutte contre le Covid-19. L’action de générosité s’étendra à d’autres coopératives sinistrées dans le cadre de leurs activités à cause de la pandémie du Covid-19.

A cette occasion, la présidente de l’Uscofep-Ci a sollicité auprès des autorités compétentes, un fonds de roulement pour ses 7000 membres. Et cela, après avoir dressé un bilan sinistré du secteur de la transformation, du mareyage et de la commercialisation du poisson.

En effet, le secteur, dominé à 80% par les femmes en Côte d’Ivoire, a été impacté par la pandémie.

« Nous déplorons cette situation sanitaire. Les mesures de restriction pèsent sur nos 7000 membres déjà frappés par la misère et les conditions difficiles de travail. Ces restrictions nous ont causé un très grand préjudice financier. Vu que les maquis, les restaurants et hôtels étaient fermés», a-t-elle constaté.

Au passage, Mme Dion a invité toutes les coopératives des mareyeuses à taire leurs divergences pour lutter efficacement contre la maladie à Covid-19.