Démantèlement de panneaux publicitaires à Bingerville: Mahama Coulibaly crie à l’injustice et à la cabale
« Lorsque nous avons constaté la situation, nous avons saisi le conseil municipal et le député-maire de Bingerville par courrier, a saisi le Csp pour lui expliquer que l’autorisation a été donnée à Mediaways pour la pose des panneaux et mieux, cette campagne de sensibilisation a été ordonnée par le conseil municipal. Le maire leur fera remarquer que le démantèlement de ces panneaux fragiliserait les efforts déployés dans sa commune dans la lutte contre le coronavirus. Hélas, ce 22 mai, malgré l’opposition du maire et sa disponibilité à trouver une fin heureuse à la situation, le Csp a détruit, sans autre forme de procès, les panneaux. Là où je pense que devait prévaloir le dialogue, c’est la force qui a prévalu ».
Du côté du Conseil supérieur de la publicité, cette action s’inscrit dans la droite ligne du respect des textes règlementaires de l’affichage publicitaire. Dans un courrier adressé au conseil municipal de Bingerville, le Csp a fait savoir qu’il n’a pas donné l’avis obligatoire conforme comme le stipule la loi. C’est donc pour conduire à bien la politique de lutte contre l’affichage anarchique en Côte d’Ivoire que ce démantèlement a été exécuté selon les règles et la loi.
En revanche, pour Mahama Coulibaly, « la célérité avec laquelle les choses ont été faites, pire, dans un contexte de crise et de lutte contre le coronavirus, est le signe d’un acharnement du Csp contre Mediaways et le président de la Chambre des afficheurs que je suis. Car au même moment, dans Abidjan, on voit des panneaux de mauvais alois pousser çà et là sans avis conforme obligatoire du Csp », a conclu le président de la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire.
SERGES N'GUESSANT