Burundi : Annonce surprise des résultats partiels des élections
Le score attribué au candidat du parti au pouvoir, le général Evariste Ndayishimiye, sur ces communes éparpillées dans tout le pays, est écrasant : près de 80 %, contre moins de 20 % pour son principal adversaire. Ces résultats sont encore trop partiels à ce stade pour être vraiment significatifs, mais ils ont fait tourner le sang du principal opposant burundais, et ont été ressentis comme un véritable électrochoc par ses partisans.
« Je les rejette, ce sont des résultats fantaisistes, ils ne collent pas à la réalité », a tonné Agathon Rwasa, assurant avoir à sa disposition des « preuves » de ce qu’il avance. Il s’agit dit-il, d’une partie des procès-verbaux de dépouillement des 14 000 bureaux de vote, que son parti a pu recueillir mercredi soir, juste après le comptage des voix.
Puis il a revendiqué sa victoire pour les trois scrutins en jeu il y a deux jours, malgré « les fraudes massives » orchestré par leurs adversaires dans des élections à « huis-clos », selon son parti.
Bourrage d’urnes, votes multiples, usage abusif de procurations, arrestations de plus de 200 de ses assesseurs politiques et militants entre autres : le parti CNL dénonce depuis mercredi de « très nombreuses irrégularités ». Imperturbables, ni la Commission électorale nationale indépendante, ni le CNDD-FDD qui tient le pays d’une main de fer, n’ont daigné réagir jusqu’ici.
Agathon Rwasa assure qu’il saisira « le moment venu » les organes habilités à trancher le contentieux électoral, même s’il dit ne pas faire confiance à la Ceni et à la cour constitutionnelle actuelles.
Puis il a revendiqué sa victoire pour les trois scrutins en jeu il y a deux jours, malgré « les fraudes massives » orchestré par leurs adversaires dans des élections à « huis-clos », selon son parti.
Bourrage d’urnes, votes multiples, usage abusif de procurations, arrestations de plus de 200 de ses assesseurs politiques et militants entre autres : le parti CNL dénonce depuis mercredi de « très nombreuses irrégularités ». Imperturbables, ni la Commission électorale nationale indépendante, ni le CNDD-FDD qui tient le pays d’une main de fer, n’ont daigné réagir jusqu’ici.
Agathon Rwasa assure qu’il saisira « le moment venu » les organes habilités à trancher le contentieux électoral, même s’il dit ne pas faire confiance à la Ceni et à la cour constitutionnelle actuelles.