Inconscience et laxisme/Indiscipline au volant, irrespect du code de la route : à qui la faute ?
Le drame d’Angré qui a vu la mort du professeur Adonis-Koffy, son époux et son dernier fils par l’inconscience de gamins ivres à mort, se livrant à une course-poursuite, ne peut que soulever des questions.
Sept ans de prison pour avoir tué une famille en conduisant sans permis, à vive allure, jouant à une course-poursuite en état d’ébriété et peut-être même sous l’effet de substance illicite.
Telle est la peine maximale encourue par ce jeune homme de 23 ans qui a ôté la vie à une famille de manière brutale, presque inhumaine, ce samedi 23 mai à Angré dans commune de Cocody, à Abidjan. Chacun appréciera. Cet accident révoltant a choqué toute la Côte d’Ivoire par son caractère violent et par les circonstances du drame énumérées ci-dessus. Cette peine de sept ans de prison prévue par le législateur ivoirien suffit-elle à faire prendre conscience du danger que représente pour nos populations le fait de conduire sans permis, de surcroît à vive allure et en état d’ébriété ?
Nous le savons tous, en Côte d’Ivoire, beaucoup de nos concitoyens conduisent sans permis. Pire encore, on peut avoir le permis de conduire, sans même savoir conduire ou avoir mis les pieds dans une auto-école. Il suffit seulement de payer et ce n’est un secret pour personne. Les autorités policières le savent et ferment les yeux. Plus choquant encore, certains policiers se servent de tous ces dysfonctionnements pour escroquer les automobilistes en infraction, dans la circulation. Alors, face à ces nombreux drames de la route qui font des milliers de morts chaque année, à qui imputer vraiment la faute de l’indiscipline routière en Côte d’Ivoire ?
D’abord, aux parents qui très souvent, parce qu’ils se sentent intouchables ou puissants dans la société, permettent beaucoup de légèretés et d’inconscience à leurs progénitures. Pourquoi ce genre de situation se produit très souvent dans les quartiers huppés de Cocody ou de Zone 4 à Marcory et non à Abobo, Adjamé ou encore Port-Bouët par exemple ?
Dans ces communes modestes de la capitale économique ivoirienne, les parents savent comment ils ont trimé pour acquérir leur véhicule, à la force de leur travail. De ce fait, ils veillent à ce que personne, encore moins leurs enfants, sans permis de conduire, les utilisent, les abîment ou aillent occasionner des drames de la circulation. Très souvent, c’est dans les communes de Cocody et de Marcory Zone 4, deux quartiers riches d’Abidjan, que les fils-à-papa se sentant intouchables à cause de la position sociale des parents, se permettent de conduire sans permis, provoquant des tragédies dans la circulation.
Quelquefois, il est vrai que les parents découvrent avec stupéfaction que leurs progénitures, qu’ils croyaient couchés, sont impliqués dans des drames de la circulation qu’ils ont occasionnés, sans permis et en état d’ébriété et sous l’effet de la drogue. Parfois, malheureusement, avec la complicité d’un des parents, souvent la mère, les enfants utilisent un véhicule de la maison pour une virée nocturne très arrosée. Alors, dans bien des cas, les parents ont une part de responsabilité dans les drames comme celui qui a coûté la vie à la famille Koffy à Angré le samedi dernier.
Les fils-à-papa des quartiers riches d’Abidjan ne sont pas les seuls malheureusement à conduire sans permis et à provoquer des drames. Très souvent, les conducteurs de taxi, de wôrô-wôrô, de gbaka ou autres véhicules dont des personnels achètent leur permis de conduire. Quelquefois, lorsque les conducteurs des véhicules de transport en commun sont fatigués, ils laissent la conduite du véhicule aux apprentis qui, pour beaucoup, n’ont pas de permis de conduire. Les passagers le savent mais ne disent rien, cautionnant ainsi ces pratiques dangereuses.
Ces réalités sont malheureusement sues par les autorités, notamment policières, qui ferment les yeux. Bien au contraire, cela leur permet à chaque infraction de la route de soutirer de l’argent à ces conducteurs qui ne connaissent pas le code de la route. En Côte d’Ivoire, beaucoup de personnes ont le permis de conduire sans savoir conduire et se vantent de l’avoir sans jamais avoir mis les pieds dans une auto-école. Il faut aussi noter la responsabilité des autorités policières pour leur manque de rigueur dans les contrôles routiers.
Cette indiscipline routière qui fait malheureusement beaucoup de morts, d’handicapés à vie, de blessés et de milliers de traumatisés psychologiques chaque année en Côte d’Ivoire est un constat qui ne date pas de maintenant. Il faut que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités à tous les niveaux pour lutter avec fermeté contre ce fléau qui crée la désolation au sein des populations. Comment des familles, des parents, des amis ou même des collègues de travail, ou des « frères ou sœurs » de prière peuvent vivre avec la douleur de savoir qu’un jeune homme sans permis, saoule comme une éponge, a pu sauvagement tuer une famille en jouant à une course-poursuite mortelle ?
Un accident peut arriver à tout le monde, notamment dû à une défaillance mécanique et faire des victimes. Cela, on peut le comprendre. Mais tuer en conduisant sans permis de conduire, dans un état d’ébriété et en jouant à une course-poursuite en pleine zone résidentielle, notre entendement n’a pas encore accepté cela.
Les sanctions infligées par nos tribunaux sont-elles suffisantes pour montrer la détermination de la puissance publique à endiguer ce phénomène, ainsi que le manque de professionnalisme de certains policiers et des sociétés d’auto-école ?
Nous le savons tous, en Côte d’Ivoire, beaucoup de nos concitoyens conduisent sans permis. Pire encore, on peut avoir le permis de conduire, sans même savoir conduire ou avoir mis les pieds dans une auto-école. Il suffit seulement de payer et ce n’est un secret pour personne. Les autorités policières le savent et ferment les yeux. Plus choquant encore, certains policiers se servent de tous ces dysfonctionnements pour escroquer les automobilistes en infraction, dans la circulation. Alors, face à ces nombreux drames de la route qui font des milliers de morts chaque année, à qui imputer vraiment la faute de l’indiscipline routière en Côte d’Ivoire ?
D’abord, aux parents qui très souvent, parce qu’ils se sentent intouchables ou puissants dans la société, permettent beaucoup de légèretés et d’inconscience à leurs progénitures. Pourquoi ce genre de situation se produit très souvent dans les quartiers huppés de Cocody ou de Zone 4 à Marcory et non à Abobo, Adjamé ou encore Port-Bouët par exemple ?
Dans ces communes modestes de la capitale économique ivoirienne, les parents savent comment ils ont trimé pour acquérir leur véhicule, à la force de leur travail. De ce fait, ils veillent à ce que personne, encore moins leurs enfants, sans permis de conduire, les utilisent, les abîment ou aillent occasionner des drames de la circulation. Très souvent, c’est dans les communes de Cocody et de Marcory Zone 4, deux quartiers riches d’Abidjan, que les fils-à-papa se sentant intouchables à cause de la position sociale des parents, se permettent de conduire sans permis, provoquant des tragédies dans la circulation.
Quelquefois, il est vrai que les parents découvrent avec stupéfaction que leurs progénitures, qu’ils croyaient couchés, sont impliqués dans des drames de la circulation qu’ils ont occasionnés, sans permis et en état d’ébriété et sous l’effet de la drogue. Parfois, malheureusement, avec la complicité d’un des parents, souvent la mère, les enfants utilisent un véhicule de la maison pour une virée nocturne très arrosée. Alors, dans bien des cas, les parents ont une part de responsabilité dans les drames comme celui qui a coûté la vie à la famille Koffy à Angré le samedi dernier.
Les fils-à-papa des quartiers riches d’Abidjan ne sont pas les seuls malheureusement à conduire sans permis et à provoquer des drames. Très souvent, les conducteurs de taxi, de wôrô-wôrô, de gbaka ou autres véhicules dont des personnels achètent leur permis de conduire. Quelquefois, lorsque les conducteurs des véhicules de transport en commun sont fatigués, ils laissent la conduite du véhicule aux apprentis qui, pour beaucoup, n’ont pas de permis de conduire. Les passagers le savent mais ne disent rien, cautionnant ainsi ces pratiques dangereuses.
Ces réalités sont malheureusement sues par les autorités, notamment policières, qui ferment les yeux. Bien au contraire, cela leur permet à chaque infraction de la route de soutirer de l’argent à ces conducteurs qui ne connaissent pas le code de la route. En Côte d’Ivoire, beaucoup de personnes ont le permis de conduire sans savoir conduire et se vantent de l’avoir sans jamais avoir mis les pieds dans une auto-école. Il faut aussi noter la responsabilité des autorités policières pour leur manque de rigueur dans les contrôles routiers.
Cette indiscipline routière qui fait malheureusement beaucoup de morts, d’handicapés à vie, de blessés et de milliers de traumatisés psychologiques chaque année en Côte d’Ivoire est un constat qui ne date pas de maintenant. Il faut que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités à tous les niveaux pour lutter avec fermeté contre ce fléau qui crée la désolation au sein des populations. Comment des familles, des parents, des amis ou même des collègues de travail, ou des « frères ou sœurs » de prière peuvent vivre avec la douleur de savoir qu’un jeune homme sans permis, saoule comme une éponge, a pu sauvagement tuer une famille en jouant à une course-poursuite mortelle ?
Un accident peut arriver à tout le monde, notamment dû à une défaillance mécanique et faire des victimes. Cela, on peut le comprendre. Mais tuer en conduisant sans permis de conduire, dans un état d’ébriété et en jouant à une course-poursuite en pleine zone résidentielle, notre entendement n’a pas encore accepté cela.
Les sanctions infligées par nos tribunaux sont-elles suffisantes pour montrer la détermination de la puissance publique à endiguer ce phénomène, ainsi que le manque de professionnalisme de certains policiers et des sociétés d’auto-école ?