Autoroute Yamoussoukro-Bouaké : Amédé Kouakou s’imprègne de l’état d’avancement des travaux
Le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amédé Kouakou, n’est pas du tout content du retard accusé dans la réalisation de la section autoroutière entre Yamoussoukro et Tiebissou. Hier, au cours d’une visite de ce chantier, il a trouvé anormal que le ‘’ Groupement Sintram-Houar’’, l’entreprise marocaine qui exécute les travaux, ne soit qu’a 52% de taux de mise en œuvre de cet ouvrage.
« Le Premier ministre a lancé les travaux, en octobre 2017, qui étaient prévus pour durer une trentaine de mois. Avec les difficultés, nous avons prorogé ce délai. Dans deux mois, le chantier devrait être fini. Mais nous constatons que le retard noté dans l’avancement des travaux n’est pas correct. Après même la prorogation du délai, deux mois avant la fin du chantier, nous nous rendons compte que nous sommes à seulement 52% du taux de réalisation. Ce qui est extrêmement faible », a-t-il regretté.
Le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier a rappelé que les entreprises qui ont en charge ce tronçon, long de 37 Km, en raison du piétinement des travaux, ont pourtant reçu deux mises en demeure. « Nous allons à nouveau émettre une autre mise en demeure parce que le Chef de l’État tient à ce que tous les chantiers qui ont été prévus, soient réalisés dans les délais avec la qualité qui y va », a-t-il fait savoir.
Amédé Kouakou a également affiché son mécontentement en disant que les entreprises, en fonction des matériaux qu’elles doivent mettre en œuvre, n’ont pas les capacités de produire les quantités qu’il faut. Il a dit avoir donc demandé aux responsables de l’Agence de la gestion des routes (Ageroute) de s’entretenir avec elles de sorte que si le concassé qui doit être mis sur la route n’est pas suffisant, elles puissent s’approvisionner ailleurs.
« Comme je l’ai dit, nous allons leur donner une autre mise en demeure. Si le délai n’est pas respecté, l’État prendra des responsabilités en leur retirant les marchés, pour les confier à des entreprises plus compétentes », a-t-il prévenu.
Taoufik Aifa, le directeur des travaux de cette section de cette autoroute, devant cette interpellation, a expliqué que l’avenant accordé récemment par les bailleurs de fonds à ces travaux, a provoqué un changement à la structure du projet. Ce qui, selon lui, est à la base de ce retard décrié par le ministre. Il a promis de travailler avec célérité pour respecter le délai prescrit dans la mise en œuvre dudit projet.
Le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, accompagné du directeur général de l’Ageroute, Pierre Dimba, et des agents du Bnetd, s’est rendu également sur l’autre tronçon Tiébissou-Bouaké de 96 Km de long. C’est l’entreprise chinoise ‘’Road and Bridge Corporation’’ qui est en charge de ce chantier.
Après constat de terrain et sous la base des informations reçues, Amédé Kouakou a informé que les travaux de cette section sont réalisés à 25%. Il s’est félicité du fait que contrairement au tronçon Yamoussoukro-Tiébissou, cette voie avance bien. Toutefois, pour une célérité des travaux, il a souhaité que le Bnetd veille sur cet ouvrage afin qu’en fin 2021, ce chantier puisse être livré, conformément à l’engagement pris par la structure chinoise.
L’autoroute Yamoussoukro-Bouaké est une route nationale A3 qui constitue la principale voie de desserte qui relie le sud au nord de la Côte d’Ivoire et les pays limitrophes sans façade maritime. Elle permettra de favoriser la fluidité du trafic et améliorer l’état de service de cette voie.
Le ministère de l’Équipement et l’Entretien routier en est le maître d’ouvrage, l’Ageroute le maître d’ouvrage délégué et le Bnetd le maître d’œuvre.
Le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier a rappelé que les entreprises qui ont en charge ce tronçon, long de 37 Km, en raison du piétinement des travaux, ont pourtant reçu deux mises en demeure. « Nous allons à nouveau émettre une autre mise en demeure parce que le Chef de l’État tient à ce que tous les chantiers qui ont été prévus, soient réalisés dans les délais avec la qualité qui y va », a-t-il fait savoir.
Amédé Kouakou a également affiché son mécontentement en disant que les entreprises, en fonction des matériaux qu’elles doivent mettre en œuvre, n’ont pas les capacités de produire les quantités qu’il faut. Il a dit avoir donc demandé aux responsables de l’Agence de la gestion des routes (Ageroute) de s’entretenir avec elles de sorte que si le concassé qui doit être mis sur la route n’est pas suffisant, elles puissent s’approvisionner ailleurs.
« Comme je l’ai dit, nous allons leur donner une autre mise en demeure. Si le délai n’est pas respecté, l’État prendra des responsabilités en leur retirant les marchés, pour les confier à des entreprises plus compétentes », a-t-il prévenu.
Taoufik Aifa, le directeur des travaux de cette section de cette autoroute, devant cette interpellation, a expliqué que l’avenant accordé récemment par les bailleurs de fonds à ces travaux, a provoqué un changement à la structure du projet. Ce qui, selon lui, est à la base de ce retard décrié par le ministre. Il a promis de travailler avec célérité pour respecter le délai prescrit dans la mise en œuvre dudit projet.
Le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, accompagné du directeur général de l’Ageroute, Pierre Dimba, et des agents du Bnetd, s’est rendu également sur l’autre tronçon Tiébissou-Bouaké de 96 Km de long. C’est l’entreprise chinoise ‘’Road and Bridge Corporation’’ qui est en charge de ce chantier.
Après constat de terrain et sous la base des informations reçues, Amédé Kouakou a informé que les travaux de cette section sont réalisés à 25%. Il s’est félicité du fait que contrairement au tronçon Yamoussoukro-Tiébissou, cette voie avance bien. Toutefois, pour une célérité des travaux, il a souhaité que le Bnetd veille sur cet ouvrage afin qu’en fin 2021, ce chantier puisse être livré, conformément à l’engagement pris par la structure chinoise.
L’autoroute Yamoussoukro-Bouaké est une route nationale A3 qui constitue la principale voie de desserte qui relie le sud au nord de la Côte d’Ivoire et les pays limitrophes sans façade maritime. Elle permettra de favoriser la fluidité du trafic et améliorer l’état de service de cette voie.
Le ministère de l’Équipement et l’Entretien routier en est le maître d’ouvrage, l’Ageroute le maître d’ouvrage délégué et le Bnetd le maître d’œuvre.