Athlétisme : Anthony Koffi optimiste pour la relève

Anthony koffi
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Athlétisme : Anthony Koffi optimiste pour la relève

Le 30/05/20 à 18:35
modifié 31/05/20 à 09:12
L’après Murielle Ahouré, Marie-Josée Ta Lou, Ben Youssef Méité et autres était au cœur de la dernière rencontre offerte par la tribune du Compaao. Un rendez-vous d’échange via le réseau social WhatsApp qui permet aux journalistes et aux gestionnaires de la course pédestre africaine d’échanger sur la marche de la discipline. Dernier invité de cette tribune, Anthony Koffi, l’ancien directeur technique du centre de performance de la Fédération internationale d’athlétisme (Iaaf) de Dakar (Sénégal) et entraîneur des champions d’Afrique (Marie Josée Ta Lou et Cissé Gué Arthur).
L’Ivoirien n’a pas manqué de rassurer ses compatriotes devant les inquiétudes liées à l’âge avancé des stars actuelles. « Il est vrai que l'écart du niveau de performance entre les stars qui iront bientôt à la retraite et les autres athlètes qui sont au pays est très grand, mais il y a de jeunes talentueux que nous découvrons à travers les compétitions et qui nous rassurent », a-t-il indiqué.
Anthony Koffi n’a, cependant pas donné plus de précision. « Je ne vous donne pas de nom. Mais je suis heureux que nous ayons de la bonne graine tant au sprint féminin que masculin. Je suis également heureux de savoir qu'il y a un junior ivoirien qui est à près de 16 mètres actuellement au triple saut. Ce qui est rare depuis plus de deux décennies », a rappelé l'expert Iaaf et de la Confejes.
Pour lui, il n’y a pas de solution miracle. Le travail. Mais surtout permettre à cette génération qui monte de faire ses armes. « Si on leur donne l'opportunité de faire beaucoup de compétitions, d'avoir des entrainements bien programmés, d'être dans de bonnes conditions sans oublier des opportunités de voyages pour des compétitions plus relevées, je crois qu'il y a certains qui sortiront d'ici dans deux à trois ans », conseille-t-il. Tout en saluant les efforts de la fédération ivoirienne, qui, selon lui, « fait du bon travail. Pourvu que cela se poursuive et qu'elle ait les moyens d'élargir ce travail au niveau national. Parce que sans détection, la base de la pyramide ne sera pas grande et nous n'aurons pas un sommet consistant », a conclu Anthony Koffi.
Le 30/05/20 à 18:35
modifié 31/05/20 à 09:12