Économie sociale et solidaire/Dr Beugré Mambé : « C’est un outil puissant de développement durable »

Le Premier ministre a énuméré les succès de la Côte d'Ivoire et annoncé des perspectives intéressantes. (Ph: Dr)
Le Premier ministre a énuméré les succès de la Côte d'Ivoire et annoncé des perspectives intéressantes. (Ph: Dr)
Le Premier ministre a énuméré les succès de la Côte d'Ivoire et annoncé des perspectives intéressantes. (Ph: Dr)

Économie sociale et solidaire/Dr Beugré Mambé : « C’est un outil puissant de développement durable »

Le 04/11/24 à 20:16
modifié 05/11/24 à 09:08
Le Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de vie, Dr Robert Beugré Mambé, a dit le 4 novembre 2024, au Crrae-Umoa à Abidjan-Plateau, l’engagement du gouvernement à poursuivre les actions de développement inclusif. Ce, à travers la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, d'une politique d’économie sociale et solidaire.

C’était lors de la cérémonie d’ouverture du premier colloque scientifique de l’Africa perspectives institute (Api) avec pour thème : "Economie sociale et solidaire et développement des pays africains : états des lieux, défis et perspective". Les travaux se poursuivent et prennent fin le 5 novembre.

En plus des nombreuses réalisations d’infrastructures socio-économiques du Président de la République sur l’ensemble du territoire national, Dr Robert Beugré Mambé a souligné l’intérêt pour l’Afrique d’axer désormais son développement sur l’économie sociale et solidaire.

Pour ce faire, il a indiqué cinq réalités qui devront être à la base des politiques des gouvernements africains. Ce sont « la volonté affirmée d’un développement économique et social de toutes les couches de la population ; un sens de la solidarité selon lequel le succès de chacun est celui de toute la communauté ; le souci de tous d’être en harmonie avec la nature porteuse de vie, d’énergie et de promesses ; le renforcement de l’énergie cinétique qu’impose la marche du monde et un changement de paradigme en lien avec les protocoles bancaires et nos réalités sociales ».

Le chef du gouvernement a également dit tout l’intérêt qu’il accorde aux résultats des réflexions du Think Tank. Parce qu’a-t-il souligné, ils permettront de mieux orienter les différentes politiques orchestrées par les Etats africains.

Il s’est aussi réjoui de la participation de plusieurs ministères sectoriels aux travaux, parce que selon lui, c’est le gage de propositions bien coordonnées, harmonisées et réalistes dont la mise en œuvre mènera à des résultats tangibles.

Il a donc salué le ministre Souleymane Diarrassouba en charge du Commerce et de l’Industrie, par ailleurs président du conseil d’administration de l’Api et son collègue Adama Kamara chargé de l’Emploi et de la Protection sociale.

Les experts de l'économie sociale et solidaire sont venus d'Afrique et d'Europe. (Ph: Dr)
Les experts de l'économie sociale et solidaire sont venus d'Afrique et d'Europe. (Ph: Dr)



Un partage d’expériences

Pour sa part, Alioune Badara Dione, ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire du Sénégal, a présenté l’expérience de son pays. Il a indiqué que la politique sénégalaise d’économie sociale et solidaire repose en partie sur des accords tripartites État-secteur privé et collectivités locales pour mutualiser les ressources mobilisées au profit des zones ciblées.

Quant à Myss Belmonde Dogo, ministre de Cohésion sociale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, elle a indiqué que la Côte d’Ivoire a érigé l'Ess parmi les priorités de l'action gouvernementale.

D'autant plus qu'elle constitue un levier stratégique de développement et que l'invitation de l'Onu a en faire la promotion est en parfaite harmonie avec la vision du Président de la République à travers le projet ''Une Côte d'Ivoire solidaire''. La ministre a également souligné que c'est un instrument efficace de réduction de la pauvreté et d'amélioration des conditions de vie.

Myss Belmonde Dogo a toutefois reconnu que l’Ess en Côte d'Ivoire manque pour le moment d'un cadre juridique et elle espère que le projet de loi y afférent, qui est sur la table du secrétaire général du gouvernement, sera opérationnel pour 2025.


Le 04/11/24 à 20:16
modifié 05/11/24 à 09:08