Filière anacarde : Le Gie-Procaci salue les efforts du gouvernement

Le premier vice-président du Gie-Procaci, Salif Coulibaly (au centre micro en main), a plaidé pour la mise en place d’une interprofession. (Dr)
Le premier vice-président du Gie-Procaci, Salif Coulibaly (au centre micro en main), a plaidé pour la mise en place d’une interprofession. (Dr)
Le premier vice-président du Gie-Procaci, Salif Coulibaly (au centre micro en main), a plaidé pour la mise en place d’une interprofession. (Dr)

Filière anacarde : Le Gie-Procaci salue les efforts du gouvernement

Le 07/06/20 à 14:18
modifié 07/06/20 à 14:33
Le Gie-Procaci a félicité, samedi, les autorités pour leur soutien.
Le Groupement d’intérêt économique des producteurs de cajou de Côte d’Ivoire (Gie-Procaci) salue l’engagement du gouvernement à accompagner la filière afin d'en faire l’un des piliers essentiels de l’économie.

A l’occasion d’une conférence de presse organisée le samedi 6 juin 2020, à l’hôtel Palm club à Cocody, son directeur exécutif, Salif Coulibaly, a, au nom des acteurs de la filière, félicité le Président de la République Alassane Ouattara et le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly pour la réforme salvatrice intervenue dans la filière anacarde en 2013.

Toute chose qui aura permis, selon Salif Coulibaly, de hisser la Côte d’Ivoire au rang de premier producteur et premier exportateur de noix de cajou brutes avec plus de 36% de l’offre mondiale, en l'espace de deux ans. Mieux, ajoutera-t-il, l'Etat a fait passer le prix bord champ de 100 FCfa, le kilogramme, à environ 1000 FCfa pour les producteurs.

« Le vaste programme d’industrialisation de la filière anacarde, Bird Enclave, est le fruit de la clairvoyante vision du Président de la République et du Premier ministre pour améliorer le taux de transformation locale, mais aussi et surtout d’éviter l’émigration clandestine à nos forces vives », a-t-il ajouté.

Contexte oblige, le premier vice-président du Gie-Procaci s’est appesanti sur l’impact du coronavirus sur les activités agricoles et organisationnelles. « Nous avons des difficultés à nous rendre dans les zones de production de l'anacarde. Ce qui crée des désagréments au niveau de l’achat. A cause de cette pandémie, les producteurs doivent adopter des comportements nouveaux », a-t-il affirmé.

Poursuivant, Crepin Dagou s’est désolé du fait que le Covid-19 a plongé les producteurs dans le désarroi. « Les producteurs sont désespérés. Nous devons faire face aux charges de nos sociétés coopératives qui contribuent au développement du pays.

Elles ne fonctionnent plus comme avant. Le Covid-19 impacte réellement nos activités », a désespérément fait savoir Crepin Dagou, sous le regard approbateur des producteurs d’anacarde présents à cette rencontre.

Avant de terminer, il a plaidé pour la mise en place urgente d’une interprofession et la prise en compte du Gie-Procaci dans le financement pour l’achat du prix bord champ.


Le 07/06/20 à 14:18
modifié 07/06/20 à 14:33