Gestion du littoral ouest-africain: Cinq comités de gestion des plaintes installés dans la zone de Grand-Lahou

Le comité de gestion des plaintes de Lahou-Kpanda. (Dr)
Le comité de gestion des plaintes de Lahou-Kpanda. (Dr)
Le comité de gestion des plaintes de Lahou-Kpanda. (Dr)

Gestion du littoral ouest-africain: Cinq comités de gestion des plaintes installés dans la zone de Grand-Lahou

Le 08/06/20 à 19:19
modifié 09/06/20 à 00:45
Le Projet d’investissement pour la résilience des zones côtières ouest-africaines (Waca) a connu une importante avancée dans sa mise en œuvre en Côte d’Ivoire.
Une étape importante dans le cadre de la mise en œuvre en Côte d’Ivoire du Projet d’investissement pour la résilience des zones côtières ouest-africaines (Waca-ResiP) vient d’être franchie avec l’installation, il y a quelques jours, de cinq Comités locaux du mécanisme de gestion des plaintes (Mgp) dans le département de Grand-Lahou, zone pilote du projet Waca.

Il s’agit des Comités locaux de gestion des plaintes des villages de Lahou-Kpanda, Groguida, Likpiliassié, Braffedon et du Comité communal de gestion des plaintes de Grand-Lahou.

Créés par arrêtés préfectoraux, ces comités ont été officiellement mis en place par Germain N’guessan Kouakou, préfet du département de Grand-Lahou en présence de l’équipe de Waca, des représentants de l’administration publique, des élus locaux et des communautés locales.

Le mécanisme de gestion des plaintes, ont expliqué les spécialistes du projet Waca, permet de s’assurer que les activités qui seront mises en œuvre ne créent pas de dommages aux populations. Tout comme les autres instruments de sauvegarde, à les en croire, ce mécanisme a été élaboré de manière participative et inclusive avec les populations et diverses parties prenantes du projet suite à la consultation de tous les acteurs locaux. Il s’appuie sur les principes et mécanismes de règlement des conflits qui étaient d’usage dans les communautés des villages bénéficiaires du projet.

En effet, classées dans la catégorie A de l’évaluation environnementale de la Banque mondiale, les activités du projet Waca doivent se faire dans un cadre respectueux des exigences et politiques en matière de sauvegarde environnementale et sociale de l’institution financière mondiale.

Les sauvegardes environnementales et sociales sont des mesures dont la Banque mondiale s’est dotée et qui sont mises en œuvre pour encadrer sur le plan environnemental et social, les éventuels effets néfastes inhérents à la mise en œuvre des projets et programmes qu’elle finance. Les politiques de sauvegardes environnementales et sociales jouent de ce fait, le rôle de garde-fou dans la préparation, mais également dans la mise en œuvre des projets et programmes qui sont financés ou co-financés par la Banque mondiale afin de minimiser les effets négatifs de ses investissements et de maximiser les effets positifs.

Plusieurs principes fondent le mécanisme, notamment la gratuité de la saisine des organes pour le règlement des plaintes, la confidentialité aux plaignants et aux protagonistes qui le souhaitent, l’équité dans le traitement des plaintes.

Financé par la Banque mondiale, le projet Waca a démarré par une série d’études qui permettront de cerner les problèmes à résoudre, de proposer des investissements durables et des activités génératrices de revenus afin de renforcer la résilience des communautés et des zones côtières bénéficiaires du projet.


Le 08/06/20 à 19:19
modifié 09/06/20 à 00:45