Enseignement supérieur : Adama Diawara invite les syndicats au dialogue permanent

Adama Diawara, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. (FY)
Adama Diawara, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. (FY)
Adama Diawara, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. (FY)

Enseignement supérieur : Adama Diawara invite les syndicats au dialogue permanent

Le 13/06/20 à 04:11
modifié 13/06/20 à 06:54
Après les faitières, les fondateurs et les directeurs des études des établissements privés de l’enseignement supérieur, Adama Dawara était, le vendredi 12 juin 2020 face aux syndicats des enseignants et chercheurs du public et privé.

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara a appelé les syndicats à un dialogue permanent afin de garantir un climat de paix et d’accalmie sur l’espace universitaire. « Je suis l’un des vôtres et je peux compter sur vous pour m’accompagner dans ma nouvelle tâche », a plaidé Adama Diawara. Car dit-il, les enseignants ont toujours souhaité que la gestion de ce département ministériel soit confié à un universitaire. « Aujourd’hui, le Président de la République, Alassne Ouattara a accédé à cette requête. Alors si j’échoue, on aura tous échoué », a fait observer le ministre.

Il a cependant félicité les syndicats pour les acquis obtenus pour les enseignants et chercheurs. « Je m’emploierai à faire en sorte que vos revendications relevant du ministère soient résolus. Mais il faut faire des revendications réalistes », a encore plaidé le ministre, qui a d’ailleurs promos de faire recours au Premier ministre voire au Chef de l’Etat pour ce qui n’est pas de son ressort. « La grève doit être une arme de dernière minute, c’est-à-dire une arme dissuasive », a conseillé Adama Diawara.

Le premier responsable de l’enseignement supérieur en Côte d ‘ivoire a en outre invité les enseignants régulariser les années académiques. Pour les grands effectifs comme la licence 1 et 2, il préconise les cours en ligne par visioconférence et des TP théoriques. Pour les petits effectifs comme les examens ce sera en présentiel mais dans le strict respect des mesures barrières. « Je suis en train de me battre pour acheter des ordinateurs pour les étudiants et les enseignants des universités publiques afin de faciliter les cours en numérique », a promis le ministre.

C’est pourquoi il a demandé que les Ufr qui sont en retard terminent l’année académique 2018-2019 fin juin afin que le 1er juillet démarre la nouvelle année 2019-2020 pour s’achever le 15 décembre.

Dans la même veine, il a demandé aux enseignants de mettre de l’ordre dans leurs maquettes pédagogiques en donnant aux étudiants ce que est nécessaire pour leur insertion professionnelle. « Aussi, faut-il vous assurer que lorsque vous donner un cours à un collègue, qu’il le fasse réellement », a conseillé Adama Diawara, promettant de mettre de l’ordre dans les heures complémentaires.

Pour cette première prise de contact, quinze organisations syndicales étaient représentées en raison de deux personnes par syndicat.

A la suite de ceux-ci, le ministre a également échangé avec les syndicats et les structures estudiantines. Comme leurs prédécesseurs, il leur a recommandé de cultiver la paix et l’amour entre eux. «Faites en sorte qu’il n’y ait pas d’animosité entre vous », a exhorté le ministre. Trazié Sika, du forum national des élèves et étudiants de l’enseignement professionnel et technique de côte d’ivoire. (Fnept-ci) a remercié le ministre pour sa démarche. « En tant qu’enseignant, nous pensons qu’il aura une oreille attentive à nos problèmes », dit-elle.

Le 13/06/20 à 04:11
modifié 13/06/20 à 06:54