Pluies diluviennes : Un immeuble de 4 étages en construction s’écroule
Un immeuble de quatre étages (R+4) en construction, à la Riviera (après Abatta) face au Groupe scolaire Jules Vernes, sur la route de Bingerville, s’est écroulé dans l’après-midi du mercredi 17 juin 2020. De passage dans ledit quartier ce jeudi, l’on a pu faire le constat. Un bâtiment totalement à terre. Seuls les morceaux de brique, béton et de fer, en somme les décombres qui sont perceptibles.
En l’absence de policiers et de sapeurs-pompiers et des travailleurs, nous avons échangé avec certains riverains témoins de cet incident. Parmi eux, un ex-stagiaire du groupe Fraternité Matin, Angèle Gueblon Larissa, habitant un immeuble mitoyen à celui désormais réduit en gravats.
Tout en précisant qu’il n’y a eu aucun décès, elle en dit un peu plus sur ce qui s'est passé: « Au début de la construction, lorsque les travaux ont atteint le premier niveau, le bâtiment s’est écroulé. Les maçons ont repris les travaux jusqu’au quatrième niveau. Mais tous ceux qui passaient par-là constataient que l’immeuble était penché. Ils savaient que le bâtiment allait s’écouler un jour », affirme-t-elle.
Poursuivant, notre interlocutrice explique que « la plupart des maçons élisent domicile sur le lieu. Dans la journée de mercredi, un des leurs était resté seul sur le chantier. Celui-ci n’avait pas l’esprit tranquille. Il avait l’impression que l’immeuble bougeait. Il est alors sorti pour lancer un coup de fil à son patron. C'est en ce moment que l’immeuble s’est écoulé », raconte-t-elle.
Un autre résident, Kouamé Junior, maçon exerçant dans un autre quartier, explique en outre qu'il a pu se rendre compte que la fondation n’a pas été faite dans le respect des normes. Selon lui, le béton ne contenait pas assez de ciment. A chaque niveau de l’immeuble, l’épaisseur de la dalle devait être réduite au fur et à mesure, de sorte que la Fondation puisse supporter le poids des différents étages. Ce qui n’était pas le cas.
Comme celui qu’habite Angèle Gueblon, les bâtiments qui étaient proches n’ont pas été endommagés. Lorsque cet immeuble s’écroulait, les habitants ont tout de même inhalé la poussière que cela a engendrée. Il faut rappeler que le dimanche 14 juin dernier, un autre bâtiment à étage s’était aussi écroulé à Abatta village, non loin de là. Les dégâts étaient énormes.
Tout en précisant qu’il n’y a eu aucun décès, elle en dit un peu plus sur ce qui s'est passé: « Au début de la construction, lorsque les travaux ont atteint le premier niveau, le bâtiment s’est écroulé. Les maçons ont repris les travaux jusqu’au quatrième niveau. Mais tous ceux qui passaient par-là constataient que l’immeuble était penché. Ils savaient que le bâtiment allait s’écouler un jour », affirme-t-elle.
Poursuivant, notre interlocutrice explique que « la plupart des maçons élisent domicile sur le lieu. Dans la journée de mercredi, un des leurs était resté seul sur le chantier. Celui-ci n’avait pas l’esprit tranquille. Il avait l’impression que l’immeuble bougeait. Il est alors sorti pour lancer un coup de fil à son patron. C'est en ce moment que l’immeuble s’est écoulé », raconte-t-elle.
Un autre résident, Kouamé Junior, maçon exerçant dans un autre quartier, explique en outre qu'il a pu se rendre compte que la fondation n’a pas été faite dans le respect des normes. Selon lui, le béton ne contenait pas assez de ciment. A chaque niveau de l’immeuble, l’épaisseur de la dalle devait être réduite au fur et à mesure, de sorte que la Fondation puisse supporter le poids des différents étages. Ce qui n’était pas le cas.
Comme celui qu’habite Angèle Gueblon, les bâtiments qui étaient proches n’ont pas été endommagés. Lorsque cet immeuble s’écroulait, les habitants ont tout de même inhalé la poussière que cela a engendrée. Il faut rappeler que le dimanche 14 juin dernier, un autre bâtiment à étage s’était aussi écroulé à Abatta village, non loin de là. Les dégâts étaient énormes.