Le football ivoirien en deuil : Aka Emmanuel est décédé
La nouvelle est tombée très tôt ce vendredi 19 juin. Aka Emmanuel, l’ancien défenseur de l’Usc Bassam des années 1970-1980, est décédé des suites d’une courte maladie à Bassam. Une nouvelle qui laisse pantois non seulement les footballeurs de sa génération tels que Traoré Maxime, Gomet Alexis et autres Dié Fonéyé mais également la jeune génération qui était habituée à ses interventions dans les débats sportifs, en tant que consultant mais également par ses postes sur les réseaux sociaux.
Enseignant de lettres, Aka Emmanuel s’était érigé en critique, ces derniers temps, n’hésitant pas à donner son point de vue sur l’actualité du football ivoirien. Il s’était distingué également par ses positions assez radicales. « Nous ne partagions pas souvent les mêmes points de vue mais nous savions mettre balle à terre quand le ton montait. Nous étions de très bons amis et on ne s’appelait jamais par nos vrais noms. Il m’appelait souvent le mandingue ou le carioca », a témoigné, Koné Yaya Toutou, ancien joueur du Stade et ami d’Aka Emmanuel.
Dans le milieu des sportifs et particulièrement des footballeurs, les réactions ne se sont pas fait attendre qui pour présenter leurs condoléances ou pour rendre un témoignage sur l’ancien défenseur de l’Usc Bassam. Un joueur qui a marqué son temps par son caractère et son professionnalisme.
« C’est avec beaucoup de peine que j’ai appris son décès. C’était un monsieur au grand cœur, un gagneur. Nous avons fait le Lycée classique et avons participé à l’Oissu et au championnat scolaire avec l’équipe du Lycée classique qui ressemblait à une équipe nationale de Côte d’Ivoire parce que tous les grands clubs étaient représentés dans cette équipe. Aka Emmanuel était un adversaire redoutable. Les matches de Bassam contre le Stella étaient de véritables duels. Aka Emmanuel a fait les petites sections du Stella. Il avait un esprit de gagneur. C’était un très bon joueur qui savait s’adapter à toutes les situations. Quand il fallait jouer technique, il le faisait, et savait également aller au charbon. C’est aussi un rassembleur. Son surnom Aka La guerre vient du fait qu’il était sérieux dans tous ses matches », a témoigné Bohé Norbert, ancien joueur du Stella.
Yéo Martial, l’ancien sélectionneur de l’équipe de Côte d’Ivoire garde le souvenir de quelqu’un de disponible. « Quand je vais à Bassam, je m’arrange toujours pour qu’on se rencontre. Quand j’étais l’entraîneur de Bassam, il était toujours à mes côtés, c’était comme mon adjoint », a-t-il expliqué.
Le vainqueur de la Can 1992 avec les Eléphants retient surtout de lui un joueur très engagé. Il se souvient d’une rencontre au cours de laquelle sa trop grande détermination l’a conduit à une blessure à l’entraînement. « C’est suite à un accident de la circulation qu’il a été contraint d’arrêter sa carrière », a-t-il ajouté.
« C’est vers la fin de sa carrière que je l’ai connu. C’était un défenseur tellement teigneux qu’il était sans pitié face à ses adversaires. On dit qu’il jouait très mal et était très teigneux. Il était un peu dur sur ses adversaires. Il jouait et il enseignait. Il était très caractériel, c’était un gueulard et je crois que c’est ce qui lui a fait barrière en sélection. Ces derniers jours, je lisais plus ses postes sur les réseaux sociaux », a expliqué Koffi Koffi, ancien de l’Asec.
« Il était un conseiller pour moi. Mais je ne m’empêchais pas de le taquiner à chaque fois qu’on se retrouvait à Bassam. Sa disparition est une grosse perte pour le football ivoirien », a ajouté Aka Kouamé, l’ancien arrière droit de l’Asec.
Dans le milieu des sportifs et particulièrement des footballeurs, les réactions ne se sont pas fait attendre qui pour présenter leurs condoléances ou pour rendre un témoignage sur l’ancien défenseur de l’Usc Bassam. Un joueur qui a marqué son temps par son caractère et son professionnalisme.
« C’est avec beaucoup de peine que j’ai appris son décès. C’était un monsieur au grand cœur, un gagneur. Nous avons fait le Lycée classique et avons participé à l’Oissu et au championnat scolaire avec l’équipe du Lycée classique qui ressemblait à une équipe nationale de Côte d’Ivoire parce que tous les grands clubs étaient représentés dans cette équipe. Aka Emmanuel était un adversaire redoutable. Les matches de Bassam contre le Stella étaient de véritables duels. Aka Emmanuel a fait les petites sections du Stella. Il avait un esprit de gagneur. C’était un très bon joueur qui savait s’adapter à toutes les situations. Quand il fallait jouer technique, il le faisait, et savait également aller au charbon. C’est aussi un rassembleur. Son surnom Aka La guerre vient du fait qu’il était sérieux dans tous ses matches », a témoigné Bohé Norbert, ancien joueur du Stella.
Yéo Martial, l’ancien sélectionneur de l’équipe de Côte d’Ivoire garde le souvenir de quelqu’un de disponible. « Quand je vais à Bassam, je m’arrange toujours pour qu’on se rencontre. Quand j’étais l’entraîneur de Bassam, il était toujours à mes côtés, c’était comme mon adjoint », a-t-il expliqué.
Le vainqueur de la Can 1992 avec les Eléphants retient surtout de lui un joueur très engagé. Il se souvient d’une rencontre au cours de laquelle sa trop grande détermination l’a conduit à une blessure à l’entraînement. « C’est suite à un accident de la circulation qu’il a été contraint d’arrêter sa carrière », a-t-il ajouté.
« C’est vers la fin de sa carrière que je l’ai connu. C’était un défenseur tellement teigneux qu’il était sans pitié face à ses adversaires. On dit qu’il jouait très mal et était très teigneux. Il était un peu dur sur ses adversaires. Il jouait et il enseignait. Il était très caractériel, c’était un gueulard et je crois que c’est ce qui lui a fait barrière en sélection. Ces derniers jours, je lisais plus ses postes sur les réseaux sociaux », a expliqué Koffi Koffi, ancien de l’Asec.
« Il était un conseiller pour moi. Mais je ne m’empêchais pas de le taquiner à chaque fois qu’on se retrouvait à Bassam. Sa disparition est une grosse perte pour le football ivoirien », a ajouté Aka Kouamé, l’ancien arrière droit de l’Asec.