Journée mondiale du réfugié: Leonidas Nkurunziza salue les autorités ivoiriennes pour les mesures de protection des réfugiés contre le Covid-19
« Chacun peut agir, chaque geste compte ». C’est ce thème très bien adapté à la crise sanitaire mondiale qu’a choisi, pour la célébration de la 20e édition de la Journée mondiale du réfugié, le Haut-Commissariat pour les réfugiés.
La sobre cérémonie qui a réuni un nombre restreint de personnalités au nombre desquelles Daouda Diabaté, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, et de médias s’est tenue dans les locaux du Hcr aux Deux-Plateaux (Cocody) le 20 juin 2020. Sur fond de respect des consignes de sécurité sanitaire édictées par le gouvernement ivoirien.
L’occasion était donc propice pour Leonidas Nkurunziza, représentant adjoint du Hcr en Côte d’Ivoire, de remercier les autorités ivoiriennes pour toutes les mesures prises pour protéger les réfugiés vivant sur le sol ivoirien par ces temps de crise sanitaire mondiale. « Je voudrais saluer les initiatives du gouvernement en faveur des réfugiés dont la plus récente est un don de 20 millions de Fcfa en vivres et kits de protection à l’endroit des réfugiés dans ce contexte difficile », a-t-elle félicité. Puis de préciser que « la crise sanitaire a pris d’autres dimensions et beaucoup parmi les plus vulnérables dont les réfugiés et les déplacés font face à une pandémie de pauvreté. »
Mme Nkurunziza a plaidé auprès des autorités ivoiriennes pour l’adoption de la loi sur l’asile qui permettra à la Côte d’Ivoire de se conformer non seulement à ses engagements internationaux mais contribuera à renforcer les mécanismes de protection des réfugiés et demandeurs d’asile. La représentante adjointe Côte d’Ivoire du Hcr a aussi milité en faveur de l’établissement de passeports biométriques au profit des réfugiés. « L’accès à ces passeports est un élément crucial de la protection en ce qu'il garantit le droit fondamental à la liberté de mouvement et favorise la recherche de solutions durables dignes à tout refugié justifiant d'un motif légitime et de moyens suffisants pour voyager. »
A ces préoccupations, Daouda Diabaté, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, représentant le ministre Ally Coulibaly, a répondu avec satisfaction. « Dans le but du respect des engagements internationaux de notre pays, le ministère des Affaires étrangères a saisi le ministère de la Sécurité et de la Protection civile en vue d’autoriser la Société nationale d'édition de documents administratifs et d'identification (Snedai) à produire des passeports biométriques pour réfugiés sur la même plateforme que celle utilisée pour les passeports des nationaux », a-t-il rassuré.
Il a, au nom du gouvernement, exhorté chaque Ivoirien à manifester une plus grande solidarité à l’égard des réfugiés à qui notre pays a accordé sa protection car, a-t-il souligné, « chacun peut agir, chacun compte ». Il a rassuré la communauté internationale sur la volonté des autorités ivoiriennes à assurer ses engagements internationaux.
Quant à Bienvenu Tokpan, réfugié centrafricain en Côte d’Ivoire, parlant au nom des réfugiés, il a soumis plusieurs doléances au gouvernement ivoirien, notamment un accompagnement dans les domaines de l’assurance maladie, l’éducation, le loyer.
L’ambassadeur Daouda Diabaté a terminé en ayant une pensée pour les 20 000 Ivoiriens encore refugiés dans d’autres pays.
Firmin N'Dri Bonfils
L’occasion était donc propice pour Leonidas Nkurunziza, représentant adjoint du Hcr en Côte d’Ivoire, de remercier les autorités ivoiriennes pour toutes les mesures prises pour protéger les réfugiés vivant sur le sol ivoirien par ces temps de crise sanitaire mondiale. « Je voudrais saluer les initiatives du gouvernement en faveur des réfugiés dont la plus récente est un don de 20 millions de Fcfa en vivres et kits de protection à l’endroit des réfugiés dans ce contexte difficile », a-t-elle félicité. Puis de préciser que « la crise sanitaire a pris d’autres dimensions et beaucoup parmi les plus vulnérables dont les réfugiés et les déplacés font face à une pandémie de pauvreté. »
Mme Nkurunziza a plaidé auprès des autorités ivoiriennes pour l’adoption de la loi sur l’asile qui permettra à la Côte d’Ivoire de se conformer non seulement à ses engagements internationaux mais contribuera à renforcer les mécanismes de protection des réfugiés et demandeurs d’asile. La représentante adjointe Côte d’Ivoire du Hcr a aussi milité en faveur de l’établissement de passeports biométriques au profit des réfugiés. « L’accès à ces passeports est un élément crucial de la protection en ce qu'il garantit le droit fondamental à la liberté de mouvement et favorise la recherche de solutions durables dignes à tout refugié justifiant d'un motif légitime et de moyens suffisants pour voyager. »
A ces préoccupations, Daouda Diabaté, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, représentant le ministre Ally Coulibaly, a répondu avec satisfaction. « Dans le but du respect des engagements internationaux de notre pays, le ministère des Affaires étrangères a saisi le ministère de la Sécurité et de la Protection civile en vue d’autoriser la Société nationale d'édition de documents administratifs et d'identification (Snedai) à produire des passeports biométriques pour réfugiés sur la même plateforme que celle utilisée pour les passeports des nationaux », a-t-il rassuré.
Il a, au nom du gouvernement, exhorté chaque Ivoirien à manifester une plus grande solidarité à l’égard des réfugiés à qui notre pays a accordé sa protection car, a-t-il souligné, « chacun peut agir, chacun compte ». Il a rassuré la communauté internationale sur la volonté des autorités ivoiriennes à assurer ses engagements internationaux.
Quant à Bienvenu Tokpan, réfugié centrafricain en Côte d’Ivoire, parlant au nom des réfugiés, il a soumis plusieurs doléances au gouvernement ivoirien, notamment un accompagnement dans les domaines de l’assurance maladie, l’éducation, le loyer.
L’ambassadeur Daouda Diabaté a terminé en ayant une pensée pour les 20 000 Ivoiriens encore refugiés dans d’autres pays.
Firmin N'Dri Bonfils