Fermeture des bars et discothèques : Les acteurs du secteur au bout du rouleau
Après quatre mois d’interdiction formelle d’exercice, c’est la galère dans le milieu des bars et discothèques. Lors d’une conférence de presse qui a eu lieu le vendredi dernier à Cocody, les propriétaires de ces établissements ont été sans détour. Ils plaident pour la mise en place d’un véritable plan Marchall spécifiquement taillé sur mesure pour sauver ce secteur du gouffre où il s’enlise au fil des jours.
Initiée par le Mouvement des Opérateurs Économiques de la Nuit et débits de boisson (Mopen), cette rencontre avec la presse a été l’occasion pour eux de présenter leurs difficultés, mais surtout lancer un cri de détresse en direction de l’État.
Chiffre d’affaires nul, arriérés de loyer, factures impayées, mise en chômage technique du personnel... voici un aperçu du chapelet de difficultés énumérées par Serge Bri, président du Mopen. Alors que les maquis et restaurants ont été autorisés à rouvrir depuis quelques semaines, les bars, discothèques et cinémas sont toujours frappés d’interdiction depuis le mois de mars.
S’ils n’osent affirmer avoir été sacrifiés sur l’autel du Covid-19, ils revendiquent, en revanche, le statut de secteur d’activité le plus affecté par la pandémie. « A la différence des autres secteurs qui subissent indirectement les effets de cette crise, celui des bars et discothèques est directement impacté », a laissé entendre Serge Bri. Qui, au chapitre des doléances, a plaidé pour l’annulation des factures et différentes taxes survenues depuis la décision de fermeture de ces établissements.
La mise en place d’un moratoire avec les propriétaires des locaux commerciaux, d’une aide financière de l’état, ainsi qu’un fonds de relance du secteur, complètent les éléments de son plaidoyer.
Pour finir, il a estimé qu’à l’instar des maquis, restaurants et même du secteur du transport, les bars peuvent tout aussi bien fonctionner dans l’observation des mesures barrières. L’interdiction d’accès à la piste de danse, ou encore la limitation du nombre de clients admis, pourraient selon lui, compléter la liste des précautions.
Chiffre d’affaires nul, arriérés de loyer, factures impayées, mise en chômage technique du personnel... voici un aperçu du chapelet de difficultés énumérées par Serge Bri, président du Mopen. Alors que les maquis et restaurants ont été autorisés à rouvrir depuis quelques semaines, les bars, discothèques et cinémas sont toujours frappés d’interdiction depuis le mois de mars.
S’ils n’osent affirmer avoir été sacrifiés sur l’autel du Covid-19, ils revendiquent, en revanche, le statut de secteur d’activité le plus affecté par la pandémie. « A la différence des autres secteurs qui subissent indirectement les effets de cette crise, celui des bars et discothèques est directement impacté », a laissé entendre Serge Bri. Qui, au chapitre des doléances, a plaidé pour l’annulation des factures et différentes taxes survenues depuis la décision de fermeture de ces établissements.
La mise en place d’un moratoire avec les propriétaires des locaux commerciaux, d’une aide financière de l’état, ainsi qu’un fonds de relance du secteur, complètent les éléments de son plaidoyer.
Pour finir, il a estimé qu’à l’instar des maquis, restaurants et même du secteur du transport, les bars peuvent tout aussi bien fonctionner dans l’observation des mesures barrières. L’interdiction d’accès à la piste de danse, ou encore la limitation du nombre de clients admis, pourraient selon lui, compléter la liste des précautions.