Financement du budget de l’État: Les recettes engrangées sont au-dessus des objectifs révisés
L’Économie ivoirienne démontre une fois de plus sa résilience face au choc. Malgré l’impact de la pandémie à coronavirus, le pays parvient à atteindre et même dépasser ses objectifs de recettes révisés. Le ministre auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’État l’a fait savoir le 26 juin, lors d’une visite inopinée à la Direction du domaine, de la conservation foncière, de l’enregistrement et du timbre (Ddcfet) puis au bureau de la Conservation de la propriété foncière et des hypothèques d’Abidjan-Plateau.
«La Covid-19 a forcément un impact sur le volume des ressources que l’État peut engranger. Nous n’avons plus les mêmes ressources que nous avions mobilisées l’année dernière. Nous avons dû revoir nos objectifs à la baisse. Par rapport à ces nouveaux objectifs, je dois avouer que les services travaillent très bien puisque les recettes se situent un peu au-dessus des objectifs révisés », s’est félicité Moussa Sanogo.
Selon le ministre, sa visite à la Direction du domaine, de la conservation foncière, de l’enregistrement et du timbre puis au bureau de la Conservation de la propriété foncière et des hypothèques d’Abidjan Plateau, visait justement à s’assurer que les agents de ces deux « démembrements » importants de la Direction générale des Impôts (Dgi) travaillent dans de bonnes conditions. « Je souhaitais voir comment les agents de cette direction générale travaillent au quotidien (...), surtout dans ces périodes très pluvieuses. C'est aussi un moyen pour moi de savoir si l’administration continue à fonctionner. Car il est très important que nous continuions nos activités pour la bonne marche du pays », a-t-il expliqué à la presse.
Après avoir visité les locaux, échangé avec les agents et le directeur du domaine, de la conservation foncière, de l'enregistrement et du timbre, Tidiane Kaba Diakité qui a conduit la visite guidée, le ministre s’est dit satisfait de l’assiduité des agents et de la « bonne organisation du travail».
Moussa Sanogo a rappelé l’importance de la Ddcfet qui, selon lui joue un rôle essentiel dans l’économie en raison de l’importance de la sécurité foncière dans toute économie moderne. «Si le travail est bien fait en amont, si les titres de propriétés qui sont délivrés sont incontestables, et s’il y a peu d’incertitudes, cela facilite l’obtention de financement et le progrès social. C’est donc pour ces raisons que nous souhaitons que nos agents continuent à faire leur travail avec la plus grande rigueur, la plus grande confiance pour éviter tout problème de productivité qu’on pourrait connaître en matière de propriété foncière », a-t-il souligné.
S’exprimant devant le Sénat le 4 mai, le ministre de l’Économie et des Finances a exposé quatre scenarii décrivant l’économie nationale soumise à l’impact de la pandémie à coronavirus. Le premier scénario dit « optimiste » établi sur la base d’une maîtrise de la pandémie au plus tard fin juin 2020, prévoit un ralentissement de la croissance économique à 3,6% du Pib en 2020 contre un taux de 7,2% projeté initialement avant l’apparition de la maladie, soit une perte de croissance d’environ 3,6% du Pib.
Ce taux est d’ailleurs légèrement en hausse par rapport aux prévisions du Fonds monétaire international (Fmi). L’institution avait annoncé un recul de la croissance du pays à 2,7% en 2020.
Le deuxième scénario qui se veut « médian » prévoit quant à lui, une maîtrise de la crise à fin septembre 2020. Dans une telle hypothèse, la croissance du Pib de la Côte d’Ivoire se situerait à 1,6% du Pib en 2020 ; ce qui induira une perte de croissance d’environ 5,6% du Pib.
Et le troisième scénario dit « pessimiste » et basé sur une maîtrise de la pandémie à fin décembre 2020, ferait reculer la croissance du pays à 0,8% du Pib cette année, soit une perte de croissance de l’ordre de 6,4% du Pib.
Cependant, la vitalité retrouvée de l’Économie après les moments de frayeur et le redémarrage progressif de l’activité économique dans les pays partenaires, malgré la persistance de la pandémie, augure de ce que la Côte d’Ivoire échappera au pire.
Selon le ministre, sa visite à la Direction du domaine, de la conservation foncière, de l’enregistrement et du timbre puis au bureau de la Conservation de la propriété foncière et des hypothèques d’Abidjan Plateau, visait justement à s’assurer que les agents de ces deux « démembrements » importants de la Direction générale des Impôts (Dgi) travaillent dans de bonnes conditions. « Je souhaitais voir comment les agents de cette direction générale travaillent au quotidien (...), surtout dans ces périodes très pluvieuses. C'est aussi un moyen pour moi de savoir si l’administration continue à fonctionner. Car il est très important que nous continuions nos activités pour la bonne marche du pays », a-t-il expliqué à la presse.
Après avoir visité les locaux, échangé avec les agents et le directeur du domaine, de la conservation foncière, de l'enregistrement et du timbre, Tidiane Kaba Diakité qui a conduit la visite guidée, le ministre s’est dit satisfait de l’assiduité des agents et de la « bonne organisation du travail».
Moussa Sanogo a rappelé l’importance de la Ddcfet qui, selon lui joue un rôle essentiel dans l’économie en raison de l’importance de la sécurité foncière dans toute économie moderne. «Si le travail est bien fait en amont, si les titres de propriétés qui sont délivrés sont incontestables, et s’il y a peu d’incertitudes, cela facilite l’obtention de financement et le progrès social. C’est donc pour ces raisons que nous souhaitons que nos agents continuent à faire leur travail avec la plus grande rigueur, la plus grande confiance pour éviter tout problème de productivité qu’on pourrait connaître en matière de propriété foncière », a-t-il souligné.
S’exprimant devant le Sénat le 4 mai, le ministre de l’Économie et des Finances a exposé quatre scenarii décrivant l’économie nationale soumise à l’impact de la pandémie à coronavirus. Le premier scénario dit « optimiste » établi sur la base d’une maîtrise de la pandémie au plus tard fin juin 2020, prévoit un ralentissement de la croissance économique à 3,6% du Pib en 2020 contre un taux de 7,2% projeté initialement avant l’apparition de la maladie, soit une perte de croissance d’environ 3,6% du Pib.
Ce taux est d’ailleurs légèrement en hausse par rapport aux prévisions du Fonds monétaire international (Fmi). L’institution avait annoncé un recul de la croissance du pays à 2,7% en 2020.
Le deuxième scénario qui se veut « médian » prévoit quant à lui, une maîtrise de la crise à fin septembre 2020. Dans une telle hypothèse, la croissance du Pib de la Côte d’Ivoire se situerait à 1,6% du Pib en 2020 ; ce qui induira une perte de croissance d’environ 5,6% du Pib.
Et le troisième scénario dit « pessimiste » et basé sur une maîtrise de la pandémie à fin décembre 2020, ferait reculer la croissance du pays à 0,8% du Pib cette année, soit une perte de croissance de l’ordre de 6,4% du Pib.
Cependant, la vitalité retrouvée de l’Économie après les moments de frayeur et le redémarrage progressif de l’activité économique dans les pays partenaires, malgré la persistance de la pandémie, augure de ce que la Côte d’Ivoire échappera au pire.