Prolifération des sachets plastiques: Haro sur un phénomène hautement polluant et nuisible pour la vie
« Notre monde est envahi par les déchets plastiques nocifs. Si la tendance actuelle continue, il y aura, en 2050, plus de déchets plastiques que de poissons dans les océans. Le message est simple : bannissez les produits en plastique à usage unique ».
Cette citation du Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, reprise par Anne Désirée Ouloto dans sa déclaration à l'occasion de la Journée mondiale sans sachets plastiques (Jmssp), célébrée le vendredi 3 juillet, campe parfaitement la menace de la prolifération des emballages plastiques sur la planète.
La ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, porteuse du message du gouvernement à cette édition 2020 de la Jmssp dont le thème est: « Réduisons notre empreinte plastique », a souligné que l’événement vise à conscientiser les populations du monde entier sur la nécessité de préserver les écosystèmes et l’environnement des effets néfastes des sachets plastiques.
« Chaque année, des millions de tonnes de déchets sont produits dont une bonne partie est constituée de sachets plastiques. Depuis 1950, neuf milliards de tonnes de plastiques ont été produits et utilisés sur la planète. Le plastique mettant 1000 ans à se décomposer, son accumulation est inquiétante pour notre environnement et notre santé. De plus, les scientifiques estiment que l’homme ingère jusqu’à 5 grammes de plastique par semaine », a révélé Anne Ouloto.
Les sachets plastiques brûlés à l’air libre, rejetés dans la nature, dans les rues, dans les caniveaux et les cours d’eau sont à la fois des actes d’incivilité et une source de pollution et de dégradation de la qualité de vie. Ces actes, toujours selon la Minass, « contribuent au phénomène de réchauffement climatique ».
Se référant aux récentes pluies diluviennes qui se sont abattues sur la Côte d’Ivoire, Anne Ouloto a indiqué que les phénomènes pluvieux favorisent la dissémination du plastique dans la nature. Ce qui réduit la perméabilité des sols et obstrue les ouvrages d’assainissement. « Il s’en suit logiquement des phénomènes d’inondation et de glissement de terrain, entraînant des pertes en vie humaine et des dégâts matériels », a-t-elle ajouté.
Le sachet plastique reste un élément nuisible à l’environnement et la santé humaine et animale. C’est pourquoi le gouvernement ivoirien a pris la décision, dès 2014, d’interdire l’usage du plastique. Le Président de la République a, par décret, interdit la production, l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation d’un type de sachets plastiques.
« La mise en œuvre de ce texte est, malheureusement, fortement entravée par l'utilisation des sachets non biodégradables dans nos villes et villages. J’en appelle donc à la conscience de tous, administrations publiques, secteur privé, populations, pour appliquer les dispositions du décret cité plus haut », a plaidé Anne Ouloto. Avant de se dire persuadée qu’il est possible de bien vivre dans une Côte d’Ivoire sans sachets plastiques.
La ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, porteuse du message du gouvernement à cette édition 2020 de la Jmssp dont le thème est: « Réduisons notre empreinte plastique », a souligné que l’événement vise à conscientiser les populations du monde entier sur la nécessité de préserver les écosystèmes et l’environnement des effets néfastes des sachets plastiques.
« Chaque année, des millions de tonnes de déchets sont produits dont une bonne partie est constituée de sachets plastiques. Depuis 1950, neuf milliards de tonnes de plastiques ont été produits et utilisés sur la planète. Le plastique mettant 1000 ans à se décomposer, son accumulation est inquiétante pour notre environnement et notre santé. De plus, les scientifiques estiment que l’homme ingère jusqu’à 5 grammes de plastique par semaine », a révélé Anne Ouloto.
Les sachets plastiques brûlés à l’air libre, rejetés dans la nature, dans les rues, dans les caniveaux et les cours d’eau sont à la fois des actes d’incivilité et une source de pollution et de dégradation de la qualité de vie. Ces actes, toujours selon la Minass, « contribuent au phénomène de réchauffement climatique ».
Se référant aux récentes pluies diluviennes qui se sont abattues sur la Côte d’Ivoire, Anne Ouloto a indiqué que les phénomènes pluvieux favorisent la dissémination du plastique dans la nature. Ce qui réduit la perméabilité des sols et obstrue les ouvrages d’assainissement. « Il s’en suit logiquement des phénomènes d’inondation et de glissement de terrain, entraînant des pertes en vie humaine et des dégâts matériels », a-t-elle ajouté.
Le sachet plastique reste un élément nuisible à l’environnement et la santé humaine et animale. C’est pourquoi le gouvernement ivoirien a pris la décision, dès 2014, d’interdire l’usage du plastique. Le Président de la République a, par décret, interdit la production, l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation d’un type de sachets plastiques.
« La mise en œuvre de ce texte est, malheureusement, fortement entravée par l'utilisation des sachets non biodégradables dans nos villes et villages. J’en appelle donc à la conscience de tous, administrations publiques, secteur privé, populations, pour appliquer les dispositions du décret cité plus haut », a plaidé Anne Ouloto. Avant de se dire persuadée qu’il est possible de bien vivre dans une Côte d’Ivoire sans sachets plastiques.