Prorogation du prélèvement compensatoire des importations: Moussa Dosso face aux sénateurs le lundi 6 juillet, à Yamoussoukro
Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso, est décidé à donner un nouveau visage à la filière avicole ivoirienne. C’est dans cette optique qu'il sera face aux Sénateurs de la Commission économique et financière (Caef) le lundi 6 juillet 2020, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro.
L’émissaire du gouvernement y sera, selon un communiqué dont Fratmat.info a eu copie, pour présenter l’examen du projet de loi, l’ordonnance N°2019-1047 du 11 décembre 2019 portant sur la « Prorogation du prélèvement compensatoire sur les importations en Côte d’Ivoire de volailles mortes de basse-cour et leurs abats comestibles frais, réfrigérés ou congelés ».
Pour le ministre Moussa Dosso, l’adoption de ce projet de loi est d’une importance capitale. Car, non seulement il prorogera d’un nouveau délai de 10 ans le prélèvement compensatoire sur les importations de volailles mortes de basse-cour et leurs abats comestibles frais, réfrigérés ou congelés mais aussi et surtout, il protégera davantage les éleveurs locaux contre les importations qui ont pendant longtemps perturbé la filière.
A l’en croire, l’adoption de ce projet de loi permettra également d’accroître la production locale qui, à n’en point douter, entraînera une réduction de 20 % du coût de la volaille sur le marché. En effet, l’application de cette loi va permettre également à la Côte d’Ivoire de consolider le développement de la filière avicole et de créer de nombreux emplois directs et indirects. « Toutes ces actions contribueront à aider la Côte d’Ivoire à connaître une autosuffisance plus accrue en produits avicoles et réduira la dépendance du pays en importations », a expliqué Moussa Dosso.
Il a rappelé que les importations en viande de volaille en Côte d’Ivoire sont pratiquées depuis les années 1980. Malgré le prélèvement institué par la loi, ces importations ont augmenté et ont constitué 24% de l’offre du marché local en l’an 2000.
Aussi a-t-il précisé que cette tendance s’est accentuée avec la crise de 2002 et les importations des produits avicoles congelés hors Cedeao ont atteint 15391 tonnes en 2003, soit près de 64% de l’offre nationale « alors qu’au niveau local, à partir de 1998 jusqu’à 2004, la production avicole nationale a connu une baisse moyenne annuelle de 10% pour la production de poulets de chair et de 6% pour les œufs de consommation. »
A noter que ce projet de loi a été adopté à l’unanimité des membres de la Commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale, le mardi 16 juin 2020.
Pour le ministre Moussa Dosso, l’adoption de ce projet de loi est d’une importance capitale. Car, non seulement il prorogera d’un nouveau délai de 10 ans le prélèvement compensatoire sur les importations de volailles mortes de basse-cour et leurs abats comestibles frais, réfrigérés ou congelés mais aussi et surtout, il protégera davantage les éleveurs locaux contre les importations qui ont pendant longtemps perturbé la filière.
A l’en croire, l’adoption de ce projet de loi permettra également d’accroître la production locale qui, à n’en point douter, entraînera une réduction de 20 % du coût de la volaille sur le marché. En effet, l’application de cette loi va permettre également à la Côte d’Ivoire de consolider le développement de la filière avicole et de créer de nombreux emplois directs et indirects. « Toutes ces actions contribueront à aider la Côte d’Ivoire à connaître une autosuffisance plus accrue en produits avicoles et réduira la dépendance du pays en importations », a expliqué Moussa Dosso.
Il a rappelé que les importations en viande de volaille en Côte d’Ivoire sont pratiquées depuis les années 1980. Malgré le prélèvement institué par la loi, ces importations ont augmenté et ont constitué 24% de l’offre du marché local en l’an 2000.
Aussi a-t-il précisé que cette tendance s’est accentuée avec la crise de 2002 et les importations des produits avicoles congelés hors Cedeao ont atteint 15391 tonnes en 2003, soit près de 64% de l’offre nationale « alors qu’au niveau local, à partir de 1998 jusqu’à 2004, la production avicole nationale a connu une baisse moyenne annuelle de 10% pour la production de poulets de chair et de 6% pour les œufs de consommation. »
A noter que ce projet de loi a été adopté à l’unanimité des membres de la Commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale, le mardi 16 juin 2020.