Tous ceux qui ont rêvé de voir arriver une femme ou une autre personne de couleur à la Maison blanche devront s’armer de patience. Parce que Donald Trump est de retour ce 6 novembre 2024, à la tête des Etats-Unis et de fort belle manière en dépassant largement les 270 grands électeurs nécessaires pour remporter la présidence des États-Unis.

Même si l’on s’attend à des actions en faveur des milieux d’affaires pressés par des mesures fiscales et environnementales, les observateurs scrutent surtout la politique étrangère du désormais 47e Président des États-Unis. Notamment, le possible retrait de l’aide américaine à Kiev dans sa guerre contre la Russie et les campagnes israéliennes en Palestine et au Liban.

La sortie du Président ukrainien, Volodymyr Zelensky, appelant à la poursuite de la coopération américano-ukrainienne – au prix de nouvelles concessions d’affaires – en dit long sur l’inquiétude du côté de Kiev. D’ailleurs, Moscou semble accueillir le retour de Donald Trump avec beaucoup de satisfaction. Puisque le Kremlin dit vouloir orienter sa politique en fonction de celle du nouvel exécutif américain.

Les inquiétudes sont également perceptibles au Proche et Moyen-Orient. Parce que d’aucuns s’attendent à une aide américaine davantage accru à Israël. Pour rappel, il avait soutenu le transfert de la capitale de l’Etat hébreu à Jérusalem contre l’avis de ses alliés européens.

Toutes ses inquiétudes sont fondées d’autant plus que Donald Trump accède à la Maison blanche plus fort que jamais. Parce qu’avec sa large victoire, le Président américain qui a repris le Sénat aux mains des Démocrates, devrait pouvoir faire passer ses mesures de soutien à ses amis à travers le monde sans grandes difficultés. Surtout, si la Chambre des représentants demeure sous contrôle Républicain.