Abidjan: Les discussions sur la dernière tranche du C2D d’un montant global de 751 milliards FCfa ouvertes

Les parties française et ivoirienne ont démarré les échanges sur les modalités de signature du troisième C2D. (Sébastien Kouassi)
Les parties française et ivoirienne ont démarré les échanges sur les modalités de signature du troisième C2D. (Sébastien Kouassi)
Les parties française et ivoirienne ont démarré les échanges sur les modalités de signature du troisième C2D. (Sébastien Kouassi)

Abidjan: Les discussions sur la dernière tranche du C2D d’un montant global de 751 milliards FCfa ouvertes

Le 06/07/20 à 19:06
modifié 06/07/20 à 22:40
Après une mise en œuvre « satisfaisante » des deux premiers C2D selon la coordonnatrice du secrétariat technique du mécanisme, Djatti Diaté Léa, la troisième et dernière phase du contrat conclu en 2012 entrera bientôt en œuvre. Cette tranche, à l’en croire, est dotée d’une enveloppe globale de 751 milliards de F Cfa.

Une mission d’instruction de ce troisième C2D s’est ouverte, hier, à la Primature au Plateau entre les parties ivoiriennes et française. Avec pour objectif d’échanger sur les modalités de signature de cette phase du contrat en définissant les axes stratégiques, déterminant les montants des enveloppes budgétaires des différents secteurs de concentration qui auront été retenus.

Les séances de travail qui prendront fin vendredi, permettront de diagnostiquer les grands sujets macro-économiques et les besoins à satisfaire, ensuite déterminer les priorités sectorielles, les enveloppes budgétaires et l’échéancier de mise en œuvre et enfin faire converger les positions sur le schéma du 2e C2D.

Cette série d’échanges a été ouverte au nom du Premier ministre par le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly. En présence de plusieurs membres du gouvernement, du Secrétariat technique du C2D, de la société civile ivoirienne et française, de l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson, et des plus hauts responsables de l’Agence française de développement (Afd) qui est l’agence d’exécution du C2D.

L’orientation du très prochain C2D, à en croire Adama Coulibaly, est de maintenir une dynamique de croissance économique forte en la rendant davantage durable et inclusive. Avec comme axe prioritaire la sécurité, l’éducation-formation-emploi, les technologies propres, le transport notamment avec la ligne 1 du Métro d’Abidjan et la résilience climatique.

Des axes qui, selon le ministre de l’Economie et des Finances, sont liés aux défis socio-économiques du pays tels que diagnostiqués dans les études relatives à la stratégie Côte d’Ivoire 2030 et déclinée en actions dans le Plan national de développement 2021-2025 et le Plan d’investissement public 2021-2023 « en cours d’élaboration avancée ».

Plus concrètement, a-t-il expliqué, « il s’agira de bâtir le capital humain de demain en renforçant les systèmes éducatifs et sanitaires ; de mettre à niveau les accélérateurs de croissance ; de revaloriser les moteurs d’exportation et d’investissement et enfin de redynamiser les moteurs d’emplois et d’inclusion sociale ».

Et dans cette perspective, la France occupe une place de choix en tant que partenaire privilégié. « Depuis 2012, la France a été un acteur majeur dans la mise en œuvre des plans nationaux de développement à travers les instruments de financement parmi lesquels le C2D, des prêts souverains de l’Afd et des prêts du Trésor », a-t-il ajouté.

Au titre du C2D, ce sont exactement 1151,25 milliards de F Cfa sur les 1900 milliards de F Cfa de dette qui ont été mobilisés sur les deux premières tranches pour la mise en œuvre de programmes socio-économiques et financiers dans divers domaines. L’accent a été mis, à en croire le ministre Adama Coulibaly, sur l’Etat de droit, la bonne gouvernance, l’éducation, la santé, l’environnement, l’agriculture, les BTP, les transports.


Le 06/07/20 à 19:06
modifié 06/07/20 à 22:40