Obsèques du Premier ministre : Amadou Gon Coulibaly, le pont entre les régions
C’est comme si l’esprit du Premier ministre décédé le 8 juillet avait voulu aller plus loin que ne l’a fait le disparu, de son vivant. Korhogo, sa ville natale, a miraculeusement réconcilié le jeudi 16 juillet, toutes les régions de la Côte d’Ivoire.
Au pied du Mont Korhogo, on a fraternellement parlé de solidarité dans la tristesse. On a surtout célébré à l’unisson les alliances entre peuples.
Nombreuses ont été les manifestions de ces alliances interethniques qui sont autant de pactes de non-agression. Koyaka, Mahouka, Gouro, Wobê, Guéré, Yacouba, Koulango, Lobi, Baoulé (les Gôdê)... Longue a été la liste des peuples alliés traditionnels des Sénoufo qui se sont inclinés sur la dépouille de l’illustre disparu.
Sa Majesté la reine nanan Akoua Boni II s’est fait accompagner de plus 300 personnalités pour rappeler le pont inoxydable entre Sénoufo et Baoulé, scellé depuis 1944 entre le premier président Félix Houphouët-Boigny et le patriarche Péloforo Gbon Coulibaly, arrière-grand-père du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.
Le peuple du Cavally a poussé le bouchon des plaisanteries interethniques jusqu’à réclamer symboliquement le corps de l’illustre disparu. Les Grands Ponts, au sud, ont présenté Amadou Gon Coulibaly comme l’un des leurs, parce qu’il était le fils adoptif de l’ancien président de l’Assemblée nationale, feu Philippe Grégoire Yacé.
La belle symphonie d’alliances traditionnelles interethniques a été enrichie par l’action personnelle du Premier ministre défunt. Les chefs traditionnels du Gôh ont déclaré qu’ils auraient cessé d’être des Bété, c’est-à-dire des hommes sincères dans leur amitié, s’ils n’avaient pas effectué le déplacement de Korhogo.
C’était sans doute là la vision de ce fils du nord : voir toutes les régions à l’unisson. « Mon Dieu qu’il est grand ! Il paraît encore plus grand mort que vivant », dirait Henri III
Nombreuses ont été les manifestions de ces alliances interethniques qui sont autant de pactes de non-agression. Koyaka, Mahouka, Gouro, Wobê, Guéré, Yacouba, Koulango, Lobi, Baoulé (les Gôdê)... Longue a été la liste des peuples alliés traditionnels des Sénoufo qui se sont inclinés sur la dépouille de l’illustre disparu.
Sa Majesté la reine nanan Akoua Boni II s’est fait accompagner de plus 300 personnalités pour rappeler le pont inoxydable entre Sénoufo et Baoulé, scellé depuis 1944 entre le premier président Félix Houphouët-Boigny et le patriarche Péloforo Gbon Coulibaly, arrière-grand-père du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.
Le peuple du Cavally a poussé le bouchon des plaisanteries interethniques jusqu’à réclamer symboliquement le corps de l’illustre disparu. Les Grands Ponts, au sud, ont présenté Amadou Gon Coulibaly comme l’un des leurs, parce qu’il était le fils adoptif de l’ancien président de l’Assemblée nationale, feu Philippe Grégoire Yacé.
La belle symphonie d’alliances traditionnelles interethniques a été enrichie par l’action personnelle du Premier ministre défunt. Les chefs traditionnels du Gôh ont déclaré qu’ils auraient cessé d’être des Bété, c’est-à-dire des hommes sincères dans leur amitié, s’ils n’avaient pas effectué le déplacement de Korhogo.
C’était sans doute là la vision de ce fils du nord : voir toutes les régions à l’unisson. « Mon Dieu qu’il est grand ! Il paraît encore plus grand mort que vivant », dirait Henri III