Le siège de la Fédération ivoirienne de football. (DR)
Savoir prendre de la hauteur : La mise au point de la Fif
En quête d’un sésame au sein des groupements d’intérêt pour tenter de valider sa candidature, Didier Drogba n’a pas hésité à bondir sur l’offrande des arbitres dissidents qui ont décidé de lui accorder leur caution pour l’élection à la présidence de la Fif.
Un autre épisode dans la course à la présidence de la Maison de verre qui risque d’envenimer l’atmosphère déjà très tendue, après celui de l’Association des footballeurs ivoiriens qui continue de semer la division au sein des anciens coéquipiers de la sélection nationale.
En acceptant de recevoir le document signé de Danon Roland et ses amis au nom de l’Amafci, Drogba a cautionné l’illégalité, comme ce fut le cas pour l’Afi avec Dimy Stéphane. Même s’il revendique une bonne partie de ses pairs, le groupe d’arbitres mené par l’arbitre fédéral Danon Roland n’a aucune base légale.
Les arbitres dissidents n’ont pas attendu l’assemblée générale extraordinaire qu’ils projetaient ce mercredi pour tenter de démettre l’actuel président. Ils se sont précipités pour organiser un vote qui sera logiquement invalidé par les instances compétentes.
Une démarche qui les pénalise et qui ne profite pas non plus à leur candidat. Indépendamment de l’émotion et de l’euphorie face à ce soutien, Drogba et son staff auraient dû prendre du recul et de la hauteur devant un tel imbroglio. L’ancien capitaine des Éléphants a habitué les Ivoiriens à une sagesse et une humilité qui tranchent avec le désordre que nous servent, ces derniers jours, certains acteurs du football ivoirien.
On se souvient encore de son appel à Omdurman au Soudan, en 2005, à l’issue de la première qualification des Éléphants à une phase finale de Coupe du monde football. Ce jour-là, avec ses coéquipiers réunis autour de lui, il avait appelé les Ivoiriens à la paix et à l’unité. Il y a eu aussi, en 2007, l’épisode de Bouaké, ville où il a lancé le même message, après avoir reçu son premier Ballon d’or ainsi que d’autres actions en faveur de la paix et de l’apaisement.
Espérons que ces élections ne donnent pas un air d’illégalité à notre icône nationale par la faute de certains acteurs prêts à l’induire malheureusement en erreur.
En acceptant de recevoir le document signé de Danon Roland et ses amis au nom de l’Amafci, Drogba a cautionné l’illégalité, comme ce fut le cas pour l’Afi avec Dimy Stéphane. Même s’il revendique une bonne partie de ses pairs, le groupe d’arbitres mené par l’arbitre fédéral Danon Roland n’a aucune base légale.
Les arbitres dissidents n’ont pas attendu l’assemblée générale extraordinaire qu’ils projetaient ce mercredi pour tenter de démettre l’actuel président. Ils se sont précipités pour organiser un vote qui sera logiquement invalidé par les instances compétentes.
Une démarche qui les pénalise et qui ne profite pas non plus à leur candidat. Indépendamment de l’émotion et de l’euphorie face à ce soutien, Drogba et son staff auraient dû prendre du recul et de la hauteur devant un tel imbroglio. L’ancien capitaine des Éléphants a habitué les Ivoiriens à une sagesse et une humilité qui tranchent avec le désordre que nous servent, ces derniers jours, certains acteurs du football ivoirien.
On se souvient encore de son appel à Omdurman au Soudan, en 2005, à l’issue de la première qualification des Éléphants à une phase finale de Coupe du monde football. Ce jour-là, avec ses coéquipiers réunis autour de lui, il avait appelé les Ivoiriens à la paix et à l’unité. Il y a eu aussi, en 2007, l’épisode de Bouaké, ville où il a lancé le même message, après avoir reçu son premier Ballon d’or ainsi que d’autres actions en faveur de la paix et de l’apaisement.
Espérons que ces élections ne donnent pas un air d’illégalité à notre icône nationale par la faute de certains acteurs prêts à l’induire malheureusement en erreur.