Pr Adama Diawara, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. (DR)
Pr Adama Diawara, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. (DR)
Recherche scientifique et Innovation technologique: La Côte d’Ivoire sur la voie de l’Émergence scientifique
Le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2018-593 du 27 juin 2018 portant création et organisation du Fonds pour la recherche et l’innovation (Fonsti) a été adopté le 27 juillet 2020, à l’unanimité des sénateurs membres de la Commission de la recherche, de la science, de la technologie et de l’environnement (Crste), à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.
Selon le ministre Adama Diawara en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porteur du projet de loi novateur, la création du Fonsti aurait dû être faite depuis 2012, dans le cadre du partenariat scientifique ivoiro-suisse, sur la base des engagements pris par les deux gouvernements et selon les modalités fixées lors de la mise en place du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (Pasres) en 2007.
Il a, en outre, précisé que la création du Fonsti présente des avantages majeurs pour la Côte d’Ivoire. Car hormis le secteur agronomique, les autres domaines de la recherche scientifique souffrent encore de l’absence d’un véritable mécanisme d’appui financier sur le plan national.
Le Fonsti va donc permettre de bénéficier des 5 milliards de FCfa mis à la disposition de la Côte d’Ivoire par la Suisse à travers le Pasres. Mais aussi de doter le pays d’un organisme de financement pérenne des activités de recherche et d’innovation, de renforcer le système national de recherche et d’innovation par la valorisation scientifique et économique des résultats de la recherche.
Au-delà, ce fonds va contribuer au renforcement des liens entre les universités et l’industrie, par l’innovation, la création de start-up et d’incubateurs ainsi que la mobilisation de ressources auprès de partenaires extérieurs au profit de la recherche scientifique et du développement de la Côte d’Ivoire.
De même, l’acquisition d’équipements de recherche, la réalisation de projets de recherche pour le développement, le renforcement des capacités des enseignants-chercheurs et chercheurs, l’organisation de rencontres scientifiques, la mobilité professionnelle des enseignants et la valorisation des résultats de la recherche sont également pris en compte par le Fonsti.
A titre de rappel, le ministre Adama Diawara a expliqué aux sénateurs que c’est dans le cadre de la création du Pasres que le gouvernement ivoirien a pris, vis-à-vis des partenaires suisses du programme, l’engagement de créer et de rendre fonctionnel le Fonsti, de droit privé d’utilité publique, à but non lucratif, selon le modèle du Fonds national suisse qui est, aujourd’hui, l’un des plus performants au monde.
«La création d’un fonds pour la recherche et l’innovation est indispensable au développement socioéconomique de la Côte d’Ivoire qui aspire à être émergente dans les prochaines années. Toutes les économies émergentes sont des économies de savoir, dont la croissance est essentiellement tirée par la recherche et l’innovation technologique», a fait remarquer le ministre Adama Diawara.
C’est en 2006 que le gouvernement ivoirien a sollicité l’appui du gouvernement suisse en vue de la création d’un fonds destiné à la recherche scientifique et technologique, à l’effet de refaire son retard dans ces domaines. Le gouvernement suisse y a répondu favorablement en mettant en place le Pasres et cette contribution 5 milliards de FCfa bloqués sur un compte dans une banque en Côte d’Ivoire.
N’DRI CÉLESTIN
Il a, en outre, précisé que la création du Fonsti présente des avantages majeurs pour la Côte d’Ivoire. Car hormis le secteur agronomique, les autres domaines de la recherche scientifique souffrent encore de l’absence d’un véritable mécanisme d’appui financier sur le plan national.
Le Fonsti va donc permettre de bénéficier des 5 milliards de FCfa mis à la disposition de la Côte d’Ivoire par la Suisse à travers le Pasres. Mais aussi de doter le pays d’un organisme de financement pérenne des activités de recherche et d’innovation, de renforcer le système national de recherche et d’innovation par la valorisation scientifique et économique des résultats de la recherche.
Au-delà, ce fonds va contribuer au renforcement des liens entre les universités et l’industrie, par l’innovation, la création de start-up et d’incubateurs ainsi que la mobilisation de ressources auprès de partenaires extérieurs au profit de la recherche scientifique et du développement de la Côte d’Ivoire.
De même, l’acquisition d’équipements de recherche, la réalisation de projets de recherche pour le développement, le renforcement des capacités des enseignants-chercheurs et chercheurs, l’organisation de rencontres scientifiques, la mobilité professionnelle des enseignants et la valorisation des résultats de la recherche sont également pris en compte par le Fonsti.
A titre de rappel, le ministre Adama Diawara a expliqué aux sénateurs que c’est dans le cadre de la création du Pasres que le gouvernement ivoirien a pris, vis-à-vis des partenaires suisses du programme, l’engagement de créer et de rendre fonctionnel le Fonsti, de droit privé d’utilité publique, à but non lucratif, selon le modèle du Fonds national suisse qui est, aujourd’hui, l’un des plus performants au monde.
«La création d’un fonds pour la recherche et l’innovation est indispensable au développement socioéconomique de la Côte d’Ivoire qui aspire à être émergente dans les prochaines années. Toutes les économies émergentes sont des économies de savoir, dont la croissance est essentiellement tirée par la recherche et l’innovation technologique», a fait remarquer le ministre Adama Diawara.
C’est en 2006 que le gouvernement ivoirien a sollicité l’appui du gouvernement suisse en vue de la création d’un fonds destiné à la recherche scientifique et technologique, à l’effet de refaire son retard dans ces domaines. Le gouvernement suisse y a répondu favorablement en mettant en place le Pasres et cette contribution 5 milliards de FCfa bloqués sur un compte dans une banque en Côte d’Ivoire.
N’DRI CÉLESTIN