Après Grand-Bassam en 2019, c’est Abidjan, précisément l’hôtel Palm Club de Cocody, qui a abrité, le 27 juillet, la deuxième édition du Prix africain de développement.

Une édition dont la thématique était relative au développement régional et à l’immigration clandestine des jeunes africains vers l’Europe et dont le parrainage a été assuré par Anne Lemaistre, Représentante résidente de l’Unesco en Côte d’Ivoire, avec comme pays invité d’honneur le Sénégal. Au total, ce sont 35 personnalités provenant de huit pays africains qui ont été récompensées.

« A travers ce prix, nous célébrons l’excellence, mais surtout l’intégration des filles et des fils du continent sans laquelle il ne peut y avoir de véritable développement harmonieux. Nous voulons féliciter tous les lauréats, ils ont bien mérité d’être retenus par le jury. Ils honorent certes leurs différents pays, mais c’est surtout l’Afrique qui est à l’honneur », s’est félicité Ben Kader Kourouma, le patron de la structure IPS Com qui organise les Pad.

L’ambassadeur du Sénégal en Côte d’Ivoire, Abdou Khadir Agne, qui a aussi été distingué, a tenu un message de mobilisation à l’endroit des décideurs. « Je voudrais tout d’abord me féliciter de l’excellence des relations qui lient mon pays à la Côte d’Ivoire. Nous prenons cette distinction comme une invite à travailler davantage au renforcement des liens de coopération et surtout à contribuer à créer un cadre de vie épanoui à nos jeunes. En effet, il faut plus d’engagement de la part des pouvoirs publics, avec le soutien des partenaires privés, afin de motiver les jeunes à rester dans leurs pays respectifs », a-t-il appelé.