Baccalauréat : Trois membres d’un réseau d'enseignants présumés fraudeurs mis aux arrêts
La police criminelle a mis aux arrêts trois individus présentés le 29 juillet, dans les locaux du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle sis au Plateau, comme étant des acteurs de la fraude à la session 2020 de l’examen du baccalauréat.
Il ressort de l’interrogatoire de certains responsables dudit ministère qu’Aly Traoré, enseignant d’anglais au groupe scolaire Nanti d’Abobo, est considéré comme l’un des membres actifs du réseau d'enseignants. Ces derniers ont été appréhendés dans la matinée à 9h45 à Abobo Anador au moment où ils traitaient le sujet de philosophie.
A la sommation des policiers, les quatre autres ont sauté du balcon du deuxième étage d’un immeuble en vue de s’échapper des griffes de la police. L’un d’entre eux qui n’ a pu être identifié a trouvé la mort dans sa fuite. Ce réseau présumé de fraudeurs faisait usage des technologies de l’information et de la communication pour traiter les sujets et transmettre aux candidats les corrigés des sujets.
Les candidats dans les centres de composition les recevaient par téléphone mobile via des réseaux cryptés. La police a saisi leur matériel composé de téléphones, une imprimante, un box wifi et divers ouvrages. A. Traoré, l’un des mis en cause, a confié qu’il mène cette activité depuis trois ans avec le concours d’enseignants recrutés en fonction des matières.
Sa stratégie, selon lui, consiste à regrouper les élèves tant de l’intérieur du pays qu’Abidjan par série, moyennant 30 à 50 000 F CFA. Il opérait avec plus de 50 enfants à qui des puces spéciales sont remises pour éviter qu’ils soient identifiés. Parents d’élèves, fondateurs d’établissement et élèves le sollicitaient.
Ibrahima Kourouma, coordonnateur général de l’inspection générale, a indiqué à la presse que la ministre Kandia Kamissoko Camara ne saurait laisser ce genre d’activités prospérer. Ajoutant que ses hommes et lui étaient aux trousses de ces présumés fraudeurs : « Nous allons suivre ce dossier méticuleusement. Nous condamnons toute tricherie, toute fraude. Car il y va de la survie de notre système éducatif. L’enquête va se poursuivre en vue de démanteler le réseau. Le système éducatif ne peut pas continuer de souffrir de ce mal. Car il y va de la crédibilité des diplômes ».
A la sommation des policiers, les quatre autres ont sauté du balcon du deuxième étage d’un immeuble en vue de s’échapper des griffes de la police. L’un d’entre eux qui n’ a pu être identifié a trouvé la mort dans sa fuite. Ce réseau présumé de fraudeurs faisait usage des technologies de l’information et de la communication pour traiter les sujets et transmettre aux candidats les corrigés des sujets.
Les candidats dans les centres de composition les recevaient par téléphone mobile via des réseaux cryptés. La police a saisi leur matériel composé de téléphones, une imprimante, un box wifi et divers ouvrages. A. Traoré, l’un des mis en cause, a confié qu’il mène cette activité depuis trois ans avec le concours d’enseignants recrutés en fonction des matières.
Sa stratégie, selon lui, consiste à regrouper les élèves tant de l’intérieur du pays qu’Abidjan par série, moyennant 30 à 50 000 F CFA. Il opérait avec plus de 50 enfants à qui des puces spéciales sont remises pour éviter qu’ils soient identifiés. Parents d’élèves, fondateurs d’établissement et élèves le sollicitaient.
Ibrahima Kourouma, coordonnateur général de l’inspection générale, a indiqué à la presse que la ministre Kandia Kamissoko Camara ne saurait laisser ce genre d’activités prospérer. Ajoutant que ses hommes et lui étaient aux trousses de ces présumés fraudeurs : « Nous allons suivre ce dossier méticuleusement. Nous condamnons toute tricherie, toute fraude. Car il y va de la survie de notre système éducatif. L’enquête va se poursuivre en vue de démanteler le réseau. Le système éducatif ne peut pas continuer de souffrir de ce mal. Car il y va de la crédibilité des diplômes ».