Presse ivoirienne/Coronavirus et présidentielle: L’intersyndicale du secteur des médias monte au créneau
gvSam Wakouboué et Houssou Yassoua André, respectivement porte-parole et président par intérim de l’I’ntersyndicale du secteur des médias en Côte d’Ivoire (Ismci) étaient face à la presse le 29 juillet à la maison de la presse au Plateau. Il s’agissait pour les responsables syndicaux de faire le point de la situation du secteur de la presse, également frappé de plein fouet par la pandémie du coronavirus.
Sam Wakouboué a rappelé que dans les actions du gouvernement pour lutter contre la pandémie figurait une forte promesse d’une enveloppe de 250 milliards de F Cfa destinée au secteur du privé (y compris les entreprises de presse) afin de leur permettre de juguler la situation économique précaire actuelle. Aussi en avril 2020, le ministre de la Communication et des Médias, a promis l’octroi de 200 millions de F CFA au secteur des médias.
« Quatre mois après, l’honnêteté que nous recommande notre métier de journaliste, nous oblige à avouer qu’aucune de toutes ces promesses n’a été tenue. Les médias ivoiriens avec leurs travailleurs ploient sous le poids de la crise de la Covid-19 plus que tous les autres secteurs. L’Intersyndicale du secteur des médias en Côte d’ivoire appelle donc l’État à tenir ses promesses envers le secteur des médias en cette situation difficile », a regretté le porte-parole de l’Ismci qui, par ailleurs, a pointé un doigt accusateur sur la Société de distribution des journaux (Edipress).
Selon lui, cette société en rajoute au malheur du secteur en accusant d’énormes retards dans l’envoi des journaux dans les kiosques ainsi que le paiement de vente des journaux, alors qu’ils ont eu à signer un contrat en exclusivité dans le secteur. « Nous dénonçons cet état de fait et appelons le Gepci et Edipress à prendre toutes leurs responsabilités afin de se doter des moyens pour une distribution plus professionnelle de nos journaux. Puisque bien que n’étant pas éligible au FSDP, cette entreprise a indument bénéficié des fonds de soutien de la presse qui devait revenir aux entreprises de presse », a-t-il révélé.
L’occasion était aussi bonne pour l’Ismci d’exprimer son inquiétude pour la sécurité des travailleurs des médias à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre prochain. Elle a interpellé les hommes politiques et les pouvoirs publics quant à une sécurité plus accrue autour des journalistes dans l’exercice de leur métier. « Nous appelons à la mise en place d’un cadre de dialogue social inclusif mettant en face à face l’État, les défenseurs des travailleurs et les patrons de presse pour ensemble dégager des pistes garantissant les emplois décents, ainsi qu’un accompagnement économique équitable pour les entreprises du secteur », a lancé en guise de conclusion Sam Wakouboué.
SERGES N'GUESSANT
« Quatre mois après, l’honnêteté que nous recommande notre métier de journaliste, nous oblige à avouer qu’aucune de toutes ces promesses n’a été tenue. Les médias ivoiriens avec leurs travailleurs ploient sous le poids de la crise de la Covid-19 plus que tous les autres secteurs. L’Intersyndicale du secteur des médias en Côte d’ivoire appelle donc l’État à tenir ses promesses envers le secteur des médias en cette situation difficile », a regretté le porte-parole de l’Ismci qui, par ailleurs, a pointé un doigt accusateur sur la Société de distribution des journaux (Edipress).
Selon lui, cette société en rajoute au malheur du secteur en accusant d’énormes retards dans l’envoi des journaux dans les kiosques ainsi que le paiement de vente des journaux, alors qu’ils ont eu à signer un contrat en exclusivité dans le secteur. « Nous dénonçons cet état de fait et appelons le Gepci et Edipress à prendre toutes leurs responsabilités afin de se doter des moyens pour une distribution plus professionnelle de nos journaux. Puisque bien que n’étant pas éligible au FSDP, cette entreprise a indument bénéficié des fonds de soutien de la presse qui devait revenir aux entreprises de presse », a-t-il révélé.
L’occasion était aussi bonne pour l’Ismci d’exprimer son inquiétude pour la sécurité des travailleurs des médias à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre prochain. Elle a interpellé les hommes politiques et les pouvoirs publics quant à une sécurité plus accrue autour des journalistes dans l’exercice de leur métier. « Nous appelons à la mise en place d’un cadre de dialogue social inclusif mettant en face à face l’État, les défenseurs des travailleurs et les patrons de presse pour ensemble dégager des pistes garantissant les emplois décents, ainsi qu’un accompagnement économique équitable pour les entreprises du secteur », a lancé en guise de conclusion Sam Wakouboué.
SERGES N'GUESSANT