Présidentielle 2020-Atelier de formation des Forces de défense et de sécurité/Le ministre Vagondo: «Notre plus grand challenge, c’est la sécurisation des élections»

L'intervention du général de corps d'armée a été lue par son conseiller sécurité, Dr Kama Tapé Bérenger. (DR)
L'intervention du général de corps d'armée a été lue par son conseiller sécurité, Dr Kama Tapé Bérenger. (DR)
L'intervention du général de corps d'armée a été lue par son conseiller sécurité, Dr Kama Tapé Bérenger. (DR)

Présidentielle 2020-Atelier de formation des Forces de défense et de sécurité/Le ministre Vagondo: «Notre plus grand challenge, c’est la sécurisation des élections»

Le 03/08/20 à 19:20
modifié 03/08/20 à 22:20
La Police et la Gendarmerie sont conscientes du challenge qu’elles doivent relever dans le cadre de l’organisation des élections en 2020. Hier, à Grand-Bassam, a débuté l’atelier portant sur «la sécurité et la cohésion sociale en contexte électoral».

A l’occasion, le représentant du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Dr Kama Tapé Bérenger, est intervenu au nom du général de corps d’armée Vagondo Diomandé, pour évoquer la question. «Notre plus grand challenge en 2020 est la sécurisation de l'élection présidentielle d’octobre», a-t-il indiqué.

Il a invité, à ce sujet, gendarmes et policiers à emboîter le pas au Chef de l’État qui, le 31 décembre 2019, dans son discours de nouvel an, avait rassuré la communauté nationale et internationale sur le bon déroulement des élections à venir. «Cette promesse nous engage tous. Il nous appartient donc de mettre tout en œuvre pour que ce scrutin se déroule dans la quiétude. Je sais pouvoir compter sur votre détermination et votre dévouement», a-t-il exhorté, en appelant la population et la société civile à s’impliquer également dans le processus.

Cet atelier est co-organisé par le Regroupement des acteurs ivoiriens des droits de l’homme (Raidh), la Konrad Adenauer Stifung (Kas) et l’Union européenne (Ue). Pour ces structures, cette rencontre est très importante. Ce que traduit si bien le représentant résident de la Konrad Adenauer Stifung. «L’objet de notre rencontre revêt une importance capitale, tant pour les acteurs ciblés que pour toute la Côte d’Ivoire. Il s’inscrit dans une dynamique d’accompagner le pays à réussir les échéances à venir, notamment en termes sécuritaires et pour réduire les violences», a souligné Florian Karner, représentant résident.

Pour le premier responsable de la Konrad à Abidjan, cette rencontre qui réunit des agents des Forces de l’ordre d’Aboisso, de Bonoua et de Grand-Bassam a pour objectif «de mettre en place des comités de veille et de prévention de conflits» dans les 27 localités qui seront touchées, en fin de compte, par le projet.

Pour le coordonnateur de Raidh, Souleymane Fofana, cet atelier «vise à contribuer au renforcement des capacités de certains acteurs clés du processus électoral». Notamment les jeunes, les leaders communautaires, les femmes et les forces de sécurité. Il a expliqué qu’il s’agit de les amener à être mieux outillés pour «assurer un déroulement pacifique du processus électoral en Côte d’Ivoire ».

Cet atelier de formation s’inscrit dans le cadre du projet «La paix par moi», une initiative à mettre à l’actif du Raid et financé par la Fondation Konrad Adenauer et l’Ue. Il s'achève demain 5 août 2020.


Le 03/08/20 à 19:20
modifié 03/08/20 à 22:20