Marche de l'opposition à Daoukro: Les barricades levées, les manifestants dispersés
Des jeunes de l'opposition, particulièrement ceux du Pdci-Rda (Parti démocratique de Côte d'Ivoire) ont bloqué tous les accès à la ville de Daoukro. Ils protestaient contre la volonté du Chef de l'État, Alassane Ouattara, de briguer un autre mandat présidentiel.
Ainsi, des barricades ont été dressées sur la voie principale et sur des voies secondaires très fréquentées. Toutes les voies d'entrée et de sortie de tous les villages environnants ont été également barricadées. Conséquence : de nombreux véhicules sont restés stationnés aux portes de Daoukro. Des commerces ont également fermé par prudence.
"Pour montrer notre mécontentement face à la volonté du Chef de l'État d'être candidat lors de ces élections à venir, nous jeunes de l'opposition de la région de l'Iffou sommes pour une protestation pacifique. Pour que cette colère ait un impact et prenne de l'ampleur, nous avons exigé la fermeture de tout ce qui est activité commerciale, y compris les gares routières. Pour le moment, quelques taxis sont en circulation pour assurer le service minimum", a fait savoir N'Guessan Samuel, l'un des leaders de cette protestation.
Face au désagrément que cause cette situation, les autorités administratives, politiques et militaires de la localité ont entrepris des négociations afin que les jeunes puissent lever les barrages dressés, en vain. Ainsi, que ce soit à Anoumabo, Benanou, des villages qui donnent accès à Daoukro, Aka Julie, préfet de région, préfet du département de Daoukro, Traoré Adam Kolia, président du conseil régional de l'Iffou, N'Guessan Nicolas, 4 ème adjoint au maire et les chefs des différentes unités des forces de l'ordre ont essuyé le refus de ces jeunes.
Pour réguler la situation, après l'échec des négociations, la gendarmerie a usé de gaz lacrymogène pour dégager toutes les voies barricadées. Finalement, l'entrée de Daoukro par le village de Benanou a été ouverte aux usagers. Et celle d'Anoumabo a suivi, permettant aux voitures stationnées de poursuivre leur route.
"Pour montrer notre mécontentement face à la volonté du Chef de l'État d'être candidat lors de ces élections à venir, nous jeunes de l'opposition de la région de l'Iffou sommes pour une protestation pacifique. Pour que cette colère ait un impact et prenne de l'ampleur, nous avons exigé la fermeture de tout ce qui est activité commerciale, y compris les gares routières. Pour le moment, quelques taxis sont en circulation pour assurer le service minimum", a fait savoir N'Guessan Samuel, l'un des leaders de cette protestation.
Face au désagrément que cause cette situation, les autorités administratives, politiques et militaires de la localité ont entrepris des négociations afin que les jeunes puissent lever les barrages dressés, en vain. Ainsi, que ce soit à Anoumabo, Benanou, des villages qui donnent accès à Daoukro, Aka Julie, préfet de région, préfet du département de Daoukro, Traoré Adam Kolia, président du conseil régional de l'Iffou, N'Guessan Nicolas, 4 ème adjoint au maire et les chefs des différentes unités des forces de l'ordre ont essuyé le refus de ces jeunes.
Pour réguler la situation, après l'échec des négociations, la gendarmerie a usé de gaz lacrymogène pour dégager toutes les voies barricadées. Finalement, l'entrée de Daoukro par le village de Benanou a été ouverte aux usagers. Et celle d'Anoumabo a suivi, permettant aux voitures stationnées de poursuivre leur route.