Coupé décalé : Arafat, indétrônable 1 an après
Un an après sa disparition tragique, Dj Arafat demeure toujours le roi incontesté du coupé décalé. Le mouvement a visiblement du mal à se trouver un nouveau leader charismatique. Et pourtant, le statut de roi lui a été farouchement disputé de son vivant dans la sphère du coupé décalé.
A coup de clashs et défis, les acteurs de cette bataille ne se faisaient aucun cadeau au sommet. La rivalité entre Arafat et Debordo Leekunfa, par exemple, a même réussi, à une certaine époque, à créer une véritable fracture au sein de la grande famille des aficionados du coupé décalé.
Dans le sillage de ce duel de titans, coexistaient des valeurs sûres, capables d’inverser la tendance et de s’emparer du trône. Ariel Sheney, Serges Beynaud, Bébi Philippe, Safarel Obiang, Dj Mix Premier... On aurait pu alors légitiment penser que le leadership du coupé décalé n’était qu’un statut précaire qui aurait pu basculer d’un acteur à l’autre en fonction des circonstances.
Cependant, la configuration qui s’offre à nous, une année après le décès du Daishinkan, révèle une toute autre réalité. L’on a même observé, durant de longs mois, une baisse de productivité doublée d’une chute libre de l’inspiration des acteurs de cette musique.
Le retrait inattendu de la scène du commandant Zabra a profondément ébranlé le milieu. Le mouvement s’est d’ailleurs vu menacé par une montée en puissance des tendances musicales venues d’Afrique centrale et du Nigeria notamment.
Bien heureusement, Safarel Obiang et sa bande ont réussi à organiser la résistance depuis lors. Un sursaut d’orgueil matérialisée par la sortie de concepts et d’œuvres discographiques de qualité. Kerozen Dj, Dj Mix, Safarel Obiang...en constituent quelques exemples. Il n’en demeure pas moins qu’aucun d’eux n’a réussi, pour l’heure, à endosser le costume de leader du mouvement.
Avec un air de conquérant sans partage à la Douk Saga, Dj Arafat aura réussi à dominer les débats et à prendre le dessus sur ses challengers. L’artiste était un chanteur prolifique et un bon danseur. C’était un infatigable créateur de concepts, un personnage charismatique doublé d’un talent d’animateur hors pair des réseaux sociaux. Avec autant de qualités, il n’aura pas usurpé son titre, à l'analyse de la situation. Titre qu’il défend jalousement depuis l'au-delà.
Dans le sillage de ce duel de titans, coexistaient des valeurs sûres, capables d’inverser la tendance et de s’emparer du trône. Ariel Sheney, Serges Beynaud, Bébi Philippe, Safarel Obiang, Dj Mix Premier... On aurait pu alors légitiment penser que le leadership du coupé décalé n’était qu’un statut précaire qui aurait pu basculer d’un acteur à l’autre en fonction des circonstances.
Cependant, la configuration qui s’offre à nous, une année après le décès du Daishinkan, révèle une toute autre réalité. L’on a même observé, durant de longs mois, une baisse de productivité doublée d’une chute libre de l’inspiration des acteurs de cette musique.
Le retrait inattendu de la scène du commandant Zabra a profondément ébranlé le milieu. Le mouvement s’est d’ailleurs vu menacé par une montée en puissance des tendances musicales venues d’Afrique centrale et du Nigeria notamment.
Bien heureusement, Safarel Obiang et sa bande ont réussi à organiser la résistance depuis lors. Un sursaut d’orgueil matérialisée par la sortie de concepts et d’œuvres discographiques de qualité. Kerozen Dj, Dj Mix, Safarel Obiang...en constituent quelques exemples. Il n’en demeure pas moins qu’aucun d’eux n’a réussi, pour l’heure, à endosser le costume de leader du mouvement.
Avec un air de conquérant sans partage à la Douk Saga, Dj Arafat aura réussi à dominer les débats et à prendre le dessus sur ses challengers. L’artiste était un chanteur prolifique et un bon danseur. C’était un infatigable créateur de concepts, un personnage charismatique doublé d’un talent d’animateur hors pair des réseaux sociaux. Avec autant de qualités, il n’aura pas usurpé son titre, à l'analyse de la situation. Titre qu’il défend jalousement depuis l'au-delà.