Daoukro : Après le retour au calme, les populations Baoulé et Malinké invitées au renforcement de la cohésion
Le préfet de région, préfet du département de Daoukro, Aka Sonoh Julie, a exhorté vendredi 14 août 2020, les belligérants de la crise interethniques à Daoukro à s’approprier les résolutions pour éteindre immédiatement les foyers de tension entre les communautés Baoulé et Malinké après le retour au calme.
Suite à l’appel à marcher par l’opposition contre un 3ème mandat du Président Alassane Ouattara, un conflit a éclaté entre les populations baoulé et malinké qui cohabitent ensemble dans cette région depuis de très longue date.
« Nous sommes au travail, nous sommes débordés et nous avons besoin de toutes les forces vives face à cette situation. Nous avions tous pensé à une marche pacifique. Malheureusement, nous avons abouti à un conflit qui risque d’être un conflit communautaire. Je vous ai donc appelé pour vous demander pardon et envisager ensemble des voies et moyens pour sortir de cette situation et revenir au vivre ensemble. Le bilan de ces affrontements n’est pas du tout reluisant. C’est pourquoi chaque communauté doit parler à sa jeunesse pour qu’elle se retire des voies », a appelé l’autorité préfectorale.
Elle a appelé à une sensibilisation accrue des parents. « C’est avec votre appui et soutien que nous pourrions sortir de cette situation. C’est par ce travail de cohésion que nous arriverons à mettre fin à ces affrontements ».
En ce qui concerne les messages sur les réseaux sociaux, Madame le préfet a demandé à l’assistance de s’en méfier afin ne pas accroître la méfiance et attiser la haine entre les populations.
L’Imam principal de Daoukro, Ali N’Guessan, a appelé les responsables politiques a ramené leur jeunesse au calme, car pour lui, c’est un conflit purement politique.
Le président du Conseil régional de l’Iffou, Traoré Adam Kolia a appelé chaque communauté « tirer des leçons de cette crise.
« Chacun a ses rancunes, on a tous vécu quelque chose dans cette affaire. Nous sommes tous des responsables ici. Chacun doit encaisser ce qu’il a vécu. Les pertes en vie humaines et dégâts matériels doivent nous servir de leçon pour que cela ne se répète plus. C’est vrai que le mal est commis, mais mettons-nous au-dessus pour donner une chance de réconciliation entre le peuple Baoulé et Malinké », a-t-il conseillé.
Le député de la circonscription électorale de Daoukro-N’gattakro, Olivier Kouassi Akoto a pour sa part exprimé sa compassion à toutes les victimes.
« En tant que député de la nation, c’est avec un cœur meurtri que je prends la parole, mais je voudrais vous encourager à ne pas désespérer. Une simple marche pacifique qui a mal tourné, ceci est désolant. Mais pour le moment, il est temps d’appeler au calme pour arrêter cette crise. J’appelle donc les jeunes à libérer les voies afin de donner une chance à la vie de reprendre. Faisons en sorte que la vie entre communautés Baoulé et Malinké reprenne de plus belle manière à Daoukro », a lancé le député Akoto.
Les affrontements intercommunautaires ont occasionné trois décès à Daoukro, selon les autorités policières. Actuellement après la médiation, un calme plat règne sur la ville et les différents barrages installés par les belligérants sont en train d’être levés.
« Nous sommes au travail, nous sommes débordés et nous avons besoin de toutes les forces vives face à cette situation. Nous avions tous pensé à une marche pacifique. Malheureusement, nous avons abouti à un conflit qui risque d’être un conflit communautaire. Je vous ai donc appelé pour vous demander pardon et envisager ensemble des voies et moyens pour sortir de cette situation et revenir au vivre ensemble. Le bilan de ces affrontements n’est pas du tout reluisant. C’est pourquoi chaque communauté doit parler à sa jeunesse pour qu’elle se retire des voies », a appelé l’autorité préfectorale.
Elle a appelé à une sensibilisation accrue des parents. « C’est avec votre appui et soutien que nous pourrions sortir de cette situation. C’est par ce travail de cohésion que nous arriverons à mettre fin à ces affrontements ».
En ce qui concerne les messages sur les réseaux sociaux, Madame le préfet a demandé à l’assistance de s’en méfier afin ne pas accroître la méfiance et attiser la haine entre les populations.
L’Imam principal de Daoukro, Ali N’Guessan, a appelé les responsables politiques a ramené leur jeunesse au calme, car pour lui, c’est un conflit purement politique.
Le président du Conseil régional de l’Iffou, Traoré Adam Kolia a appelé chaque communauté « tirer des leçons de cette crise.
« Chacun a ses rancunes, on a tous vécu quelque chose dans cette affaire. Nous sommes tous des responsables ici. Chacun doit encaisser ce qu’il a vécu. Les pertes en vie humaines et dégâts matériels doivent nous servir de leçon pour que cela ne se répète plus. C’est vrai que le mal est commis, mais mettons-nous au-dessus pour donner une chance de réconciliation entre le peuple Baoulé et Malinké », a-t-il conseillé.
Le député de la circonscription électorale de Daoukro-N’gattakro, Olivier Kouassi Akoto a pour sa part exprimé sa compassion à toutes les victimes.
« En tant que député de la nation, c’est avec un cœur meurtri que je prends la parole, mais je voudrais vous encourager à ne pas désespérer. Une simple marche pacifique qui a mal tourné, ceci est désolant. Mais pour le moment, il est temps d’appeler au calme pour arrêter cette crise. J’appelle donc les jeunes à libérer les voies afin de donner une chance à la vie de reprendre. Faisons en sorte que la vie entre communautés Baoulé et Malinké reprenne de plus belle manière à Daoukro », a lancé le député Akoto.
Les affrontements intercommunautaires ont occasionné trois décès à Daoukro, selon les autorités policières. Actuellement après la médiation, un calme plat règne sur la ville et les différents barrages installés par les belligérants sont en train d’être levés.