IBK
Mali: Des destinations pour l’exil se dessinent pour l'ex-Président Ibrahim Boubacar Kéïta
Le désormais ex-président malien Ibrahim Boubacar Keïta pourrait s’expatrier aux Émirats arabes unis, mais Dakar semble rester ouverte pour l’accueillir. Pour nombre de chefs d’État déchus du pouvoir et condamnés à l’exil, la capitale sénégalaise est une destination privilégiée, mais avec des fortunes diverses.
Depuis la prise du pouvoir au Mali par le Conseil national de salut du peuple (CNSP) le 18 août dernier, le sort d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est au cœur des tractations entre la junte et l’entourage de l’ex-chef d’État démissionnaire.
Sous la pression d’organisations internationales qui réclament sa «libération immédiate», la junte malienne étudierait les possibles pays d’accueil. Selon Africa Intelligence du 20 août, IBK, «très affaibli physiquement depuis plusieurs semaines», privilégierait les Émirats arabes unis (EAU) où il a déjà ses quartiers médicaux. Néanmoins, deux autres capitales ouest-africaines auraient proposé d’accueillir l’ancien numéro un. Dakar pourrait être l’une d’elles.
À seulement 1.200 km de Bamako par la route et moins de deux heures par avion, la capitale sénégalaise a acquis une certaine réputation dans l’accueil de dirigeants étrangers déchus du pouvoir. Amadou Toumani Touré (ATT), chassé du palais de Koulouba par la junte du capitaine Amadou Haya Sanogo en mars 2012, avait trouvé refuge à Dakar en compagnie de sa famille. Son départ avait été âprement négocié avec les putschistes d’alors. Transféré dans un premier temps à l’ambassade du Sénégal à Bamako, il avait reçu l’autorisation de s’exiler en dépit de l’opposition d’une frange des militaires. Il est revenu dans son pays en décembre 2017 avec l’aval... d’Ibrahim Boubacar Keïta. Rebelote avec IBK? Tout le monde n’en est pas convaincu. Lire la suite.
Sous la pression d’organisations internationales qui réclament sa «libération immédiate», la junte malienne étudierait les possibles pays d’accueil. Selon Africa Intelligence du 20 août, IBK, «très affaibli physiquement depuis plusieurs semaines», privilégierait les Émirats arabes unis (EAU) où il a déjà ses quartiers médicaux. Néanmoins, deux autres capitales ouest-africaines auraient proposé d’accueillir l’ancien numéro un. Dakar pourrait être l’une d’elles.
À seulement 1.200 km de Bamako par la route et moins de deux heures par avion, la capitale sénégalaise a acquis une certaine réputation dans l’accueil de dirigeants étrangers déchus du pouvoir. Amadou Toumani Touré (ATT), chassé du palais de Koulouba par la junte du capitaine Amadou Haya Sanogo en mars 2012, avait trouvé refuge à Dakar en compagnie de sa famille. Son départ avait été âprement négocié avec les putschistes d’alors. Transféré dans un premier temps à l’ambassade du Sénégal à Bamako, il avait reçu l’autorisation de s’exiler en dépit de l’opposition d’une frange des militaires. Il est revenu dans son pays en décembre 2017 avec l’aval... d’Ibrahim Boubacar Keïta. Rebelote avec IBK? Tout le monde n’en est pas convaincu. Lire la suite.