
Centres de Loisirs-vacances : SOS Village d’enfants d’Abobo transformé en Parc d’attractions

Au-delà des sketches, jeux de culture générale, ainsi que divers jeux dont des manèges, trampolines, châteaux gonflables, baby-foot, avec une animation avec des clowns, des mascottes et un tourniquet, orchestrés par l’opérateur privé des loisirs, Doraville, partenaire de la Direction des Loisirs, c’est à un véritable « retour à la vie, après près de 5 mois de confinement, du fait de la pandémie du Covid-19 », si l’on s’en tient aux propos fort émus du directeur du Village, M. Boutoua. Qui s’est aussi félicité du don de masques estampillés du logo du ministère du Tourisme et des Loisirs et de dispositifs de lavage de mains offerts par la Direction des Loisirs.
Toutes choses qui ne pouvaient que réjouir l’Inspecteur général du ministère du Tourisme et des Loisirs, Pascal Mahan, représentant le ministre Siandou Fofana. Pour lui, ce programme estival qui est devenu une tradition et un rendez-vous attendu par des milliers d’enfants, via la Direction des Loisirs, ne pouvait être manqué, avec le prétexte de la crise sanitaire. Justement, la semaine avant le lancement de cette activité, un renforcement des capacités des acteurs des Centres de Loisirs et de vacances a été opéré. Et dont la restriction du nombre de bénéficiaires est une résultante. Bien plus, le porte-parole du ministre du Tourisme et des Loisirs insiste sur le fait que ledit programme, toutes les vacances scolaires, est un appendice de la stratégie nationale de développement touristique, « Sublime Côte d’Ivoire ». À l’effet d’offrir aux enfants, un espace d’échanges et de brassage culturel, leur donner les bases de la géographie et l’histoire patrimoniale de leur pays, leur inculquer certaines valeurs civiques, morales et sanitaires.

Il importe de noter, avec Dr Gala Bi, directeur des Loisirs, que la Déclaration des droits de l’enfant adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 20 novembre 1959 stipule : « L’enfant est reconnu, universellement, comme un être humain qui doit pouvoir se développer physiquement, intellectuellement, socialement, moralement, spirituellement, dans la liberté et la dignité ». Dès lors, souligne-t-il, elle reconnaît à l’enfant le droit à l’éducation gratuite et aux activités récréatives (principe 7 de la résolution 1387 (XIV) des Nations unies).
Et l’Inspecteur général du ministère, Pascal Mahan, de renchérir et conclure, au nom du ministre Siandou Fofana : « Le temps libre et la pratique des jeux constituent des éléments essentiels au développement physique et psychologique de l’enfant. Des études montrent que les loisirs lui permettent d’améliorer non seulement sa capacité d’intégration sociale, mais également sa capacité créatrice et sa sensibilité, notamment lors d’activités de groupe ».
Dircom Mintour & Loisirs